Lorsque le vent souffle sur les arbres dénudés,

Faisant envoler leurs dernières plumes dorées,

L'annonce de la mort et de la renaissance approche,

Alors que l'église sonne toujours et éternellement sa cloche.

Tu es belle, bien habillé, d'une couche blanche et brillante,

Et tu l'observes, se tenant droit, devant la pyrée malveillante,

Ses yeux s'éclairent lorsqu'il les tourne vers toi,

Alors que tu avances, à contre cœur, supportant le poids.

Tu aimerais être ailleurs, tu aimerais être loin,

De tous ses regards qui seront témoins,

Que tu ne peux pas choisir ta voie sans manqué de respect,

À ceux que tu appels parents qui t'ont imposé leur décret.

Alors que tu te tiens au milieu de l'allée,

Un miracle ce produit, une chose que tu n'aurais jamais imaginé,

Là, devant toi, Il a arrêté le temps, puis en murmurant, il a dit,

Libre à toi de choisir ton destin, libre à toi de choisir ta vie.

Tu es un être qui pense, un être de conscience, un être qui décide,

Qui trace un chemin, de joie, de peine, de moment aride, acide,

Mais tu adoptes ses durs moments comme tu le souhaites,

Rien imposé par d'autre que par toi, même pas les doucettes.

Soyez plume, soyez vent, et envolez-vous vers ce que vous choisissez.