Poème 12: Terre Mère

Lorsque les fleurs tombent, brisées, fanées,
Et que le givre fait dériver la vie, le monde,
À travers nos vitres froides, embaumées,
Se glisse la tempête gelé d'une bombe.

Le souffle chaud qui nous tient en éveil,
S'empare de chaque mètres sombres, obscures,
Alors qu'on attend le retour du soleil,
Pour nous défaire de notre lourde armure.

Mais comme chaque instant, le temps est effemère,
La chaleur et le froid nous dévoreront tour à tour,
C'est le cycle infernal que nous réserve la Terre Mère,
Pour nous rappeler qu'elle est en manque d'amour.

Sa source s'effrite comme le sable glissant sur nos mains,
Sa chaleur étouffante nous rappeler notre impunité,
Sa froideur nous impose de creuser un chemin,
Vers un moment qui lui rendra sa pureté.

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