Texte 8 : J'ai beau regarder (collab)

J’ai beau regarder au fond
De mon cœur ou sur le plafond,
Je ne te vois pas,
Non je ne te vois pas.

J’ai beau chercher dans les yeux
D’une autre un moment heureux,
Je pense à toi,
Oui je pense à toi.

On a grandi dans les ruelles aux mille histoires
La pluie coule sur mes cheveux ce soir
Même rue mais je la traverse seul dans le noir,
Ça fait des mois et j'ai toujours du mal à y croire.
Mes souvenirs m'empêchent de dénouer mes liens,
D'insomnie, la nuit m’appartient
Mais nos étoiles me semblent si loin
Depuis qu'à notre histoire la vie a mis un point

Je dérive, je divague, j'ai le mal de toi,
La légèreté de mon amour est devenu un  poids
Taciturne brouhaha, le silence me sonne
La douleur me lance quand ton nom résonne
J’ai mal au crâne, un bouquet de pensées germe
Mon sourire n'est qu'une plaie ouverte
J’étais inerme, tu m’as rendu inerte

J'ai soif de toi, ne serait-ce qu'une fois...

J’ai beau regarder au fond
De mon cœur ou sur le plafond,
Je ne te vois pas,
Non je ne te vois pas.

J’ai beau chercher dans les yeux
D’une autre un moment heureux,
Je pense à toi,
Oui je pense à toi.

Mes lucioles s’éteignent et moi j’allume des bougies
Des yeux au cœur et du lit au lit.
Je n’oublie pas que chaque pas dans la vie est un pas vers la tombe
Que l’âme saigne dans l’œil que les pleurs inondent
Trouver le bonheur, le malheur nous l’incombe
J'me sens aveugle face aux sept merveilles du monde

J’ai fait des erreurs, j’ai déçu des gens
Repurgé mes fautes dues aux démons résurgents
Je pensais la parole superficielle,
Pourtant mes mots se bousculent depuis que tu es montée au ciel.

Pensée à nos morts, penser à nos torts
Pansé nos sourires d’ange de la mort
J'ai soif d'oubli,
J'ai soif d'oubli.

J’ai beau regarder au fond
De mon cœur ou sur le plafond,
Je ne te vois pas,
Non je ne te vois pas.

J’ai beau chercher dans les yeux
D’une autre un moment heureux,
Je pense à toi,
Oui je pense à toi.

Muet d’amour et des cris plein les yeux,
La neige de l’âge se pose dans mes cheveux.
Plus de fossettes que de lendemains,
Une ligne de vie réduite au creux de mes mains.
Quand enfin je suis sur le point de te retrouver,
J'en viens à regretter d'avoir laissé tomber le cadran,
Le tourment de ton absence bien que puissant,
N'est qu'une image avec le temps estompée

À défaut de valise quand tu m'as quitté
Je t'ai laissé prendre mon âme,
Tout est devenu terne et je finis ma traversée telle que je l'ai commencée 
Comme un naufragé face à la tempête, privé de mes rames

La file d’attente du paradis
Est infiniment longue
Les nuages s’en retrouvent gris
Puisqu’ils sont noirs de monde.

J’ai cessé de regarder le plafond,
Mon coeur reste un puit sans fond
Car je ne te vois pas,
Où que j'aille je ne te verrai pas.

J’ai beau chercher dans les yeux
D’une autre un moment heureux,
Je pense à toi,
Oui toujours à toi.

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