Les larmes du chaos

Toujours plus près du tombeau,
J'entends les larmes du chaos.
Les hommes, les femmes, les enfants criant de toutes parts
Cherchent à fuir leur pire cauchemar.
Lentement, nous sommes tous pris par la peur.
En nous demandant quand viendra notre heure.
Mais moi, lassé et apeuré de tous ces cris
Je sautai dans le vide dans la nuit, sans bruit.
Et même si je suis à présent dans le tombeau,
J'entends toujours et encore les larmes du chaos.

Ce poème est dédié aux nombreuses personnes envoyées dans
les camps de concentration durant la Seconde Guerre mondiale,
Ici, le camp des Milles à Aix-en-Provence

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