La Funambule

Une acrobate diaphane danse sur l'œil,

Qui de son cil astral lui fait comme un écueil :

Elles valse avec l'araignée, sur quatre temps

D'une symphonie amie des pluies du printemps,

Ses chaussons sont mouillés de perles nacrées d'eau,

Qui soulèvent ses pieds et son fragile dos ;

Mais ses plumes l'emportent, et pure elle s'allonge,

Sur ce fil qui l'endort, glorieux dans le songe ;

Les flots, de leur chant doux, bercent la funambule,

Qui s'abandonne et s'oublie, humble libellule ;

Son corps de fée s'étire, se fond avec le noir,

Qui accueille les rires, la joie, l'angoisse, l'espoir.

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