Du haut de sa tour,
Elle ouvre silencieusement ses volets
Naphta se penche à sa fenêtre pour regarder le ciel
Elle contemple les astres
Des amas de melodies
Des lueurs solitaires
Naphta à la tête dans les étoiles
Entre ses deux yeux scintille colloïde
Derrière son oreille une planète discrète
Une petite météorite lui chatouillant le nez
Naphta à la tête dans les étoiles
Ses tâches de rousseurs deviennent des constellations
Sa cavité buccale, un trou noir
Des satellites distincts en guise de dents
Ses conditions d'existances sont simples,
Etre aussi libre que l'univers,
Pouvoir enfreindre toutes les lois
Mais l'autorité est péremptoire
La nomenclature est son cauchemar
Naphta n'a pas le choix, est la fille roi