Tremblements.


Il n'y a plus à chercher,

à espérer ou à sourire.

Sous les décombres arrachés,

Mon coeur souffre le martyre.


La canopée grise s'est décrochée,

En quelques branches de soupir.

Ensevelie, et exténuée,

La poussière va m'ensevelir.


J'ai l'air d'un sarcophage émietté.

D'un corps seulement à épurer,

Sous quelques flammes cendrées.

L'appel meurt dans ma gorge brisée.


Pourtant, le sol a arrêté de trembler.

Mais je suis toujours prisonnière.

Quand le moment est dur à passer,

Tout ce qui attend n'est que plus amer.


Je voudrais me tordre dans une douleur,

Mais plus rien ne se fait ressentir.

Seulement me morfondre dans un malheur,

Oubliant que je vais bientôt mourir. 


Venez à moi, vous ne trouverez,

Qu'un corps vide et délaissé.

Car sans espoir, à l'air damné,

Sous tout le reste je vous aurez quittée.


Même avec tout, déblayés.

Les maisons neuves et réparées.

Même avec le tremblement cessé,

Je ne reviendrez m'y installer.


Je ne revivrez que cet instant,

Lorsque deux plaques jouent à se battre.

Et que le toit dans un mouvement,

Commencera doucement son massacre.

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