Sirènes râpeuses qui s'accrochent à moi,

Me déchirant mes guenilles de marin.

Criant d'une mélodie de soie,

Ma mort par leurs soins

De sirènes sanguinaires aux tentations qui accroîent.

Langues hybrides chimériques,

aux relants chimiques.

Qui empoisonnent mes poumons blancs,

De toutes leurs couleurs de sang.

Plume souffrant le martyre,

S'envolant au vent des mélodies.

Qui doucement, laisse décrire,

Son vieillissement en fanant ici.

Et s'incline sous ma lance,

Quelques ailes qui dansent

Me saluant de douleurs entrecoupées de cris.

Découpées de chair vive et de vie

Glacé d'effroi dans leurs yeux vides

Effacés par la mort.

Tombant en les eaux translucides,

Abandonnées à leur propre sort.

La scène éternelle durant quelques instants.

Instant de peur et de tourment.

Pour un jeune homme de mer calme,

Espérant rien ne vivre de plus infâme.