Une bouteille à moitié brisée,

Jetée dans une mer qui ne sert qu'à couler.

Un message envoyé sans frais,

Mais après l'sauvetage pourquoi c'est à moi de payer ? 

J'ai jamais dis que j'aimais mon ilot,

Que ma vie d'Robinson me rendait dirlo.

Car sur mon île, au milieu des flots,

Tout ce que je cherche, c'est bien qu'un radeau.

On me prend pour un flemmard, 

Qui s'secoure avec des échappatoires.

Vraiment, vous voyez pas ma prison d'sable noir ? 

Parce que chaque jour pour moi, c'est la même histoire.

"Trouve-toi un rêve, au lieu d'faire le mort. "

Ces phrases m'véhicules la sensation d'un ressort,

J'essaye de m'échapper, pour vivre comme ils veulent.

Mais sans but à atteindre, on finit toujours seul.

J'ai l'impression d'être un sauvage.

"Dans cette société, c'est la seule rime avec chômage."

Mais je reste coincé, malgré les étages,

Que je monte trop peu, provocant bien des ravages. 

" Sois sage, ça viendra avec l'âge " 

Mais mon âme d'enfant fait en moi un vrai tapage.

Je lutte à temps partiel,

Mais le mot vient remplir le vide. 

Alors il devient seul et acide.

Et me revoilà sous le même ciel. 

Je cherche encore de quoi sortir de là.

Une branche, un tonneau, juste une fois.

Quelque chose qui flotte autour de moi, 

Ne me laissez pas couler dans le flot de ce mépris...

Voilà pour mon nouveau poème, bien évidemment la situation du personnage est fictive et imagée, on ne parle pas de moi ;)