Au son de cette mélodie du diable,

Mes mots deviennent moins fiables.

Mon coeur emporté dans ma tornade,

Ne vois dans tout ça que souvenir fade.

Les couleurs de nos entremêlas sont grisés,

Comme les nuages qui recouvrent ma vue.

Et mon âme par tes regards presque apitoyés,

Je la sens sous ma peau, qui remue, qui remue.

L'amour que tu m'avais offert avec un gros noeud noir,

En lui j'avais tant d'espoir...

Après l'avoir un peu parcouru de mes yeux presque aveugles,

Pourquoi n'ai-je pas vue toute l'hypocrisie qui le faisait vivre ?

J'étais comme déjà attaché à la sangle,

Qui m'as tant tenu dans son étreinte avant que je me délivre.

Au son du diable j'ai si peur.

A son écoute, je frémis.

Je prends maintenant garde à mon coeur,

Avant de m'avancer vers lui.