Sur les vagues obscures du monde, 

alléchées par l'odeur de fumée qui vagabonde,

Se tend un filet d'obscur qui gronde,

Sans valeur ni éthique il avale la belle ronde. 

La planète en un maux inouie,

Explose en morceaux dans une danse de suie.

Et le fil s'étire, encore insoumis,

par le poids pesant que lui inflige la galaxie. 

Sans peur, des comètes d'acier trouent les pores,

De la profonde cicatrice de l'étoile d'or. 

Un homicide par des machines en pleine essor,

Qui essuient leurs erreurs en un suicide de remords. 

Supernova et météores anéantissent la fin,

La fin d'un début où de vieux séraphins,

Viendront poudrer la galaxie de nos chagrins,

Pour recouvrir l'existence d'une humanité sans lendemain.