Je me sens poussé au bout de tout,

J'ai bu le calice jusqu'à la lie.

Jusqu'à ce que je n'ai même plus de pouls,

Au fond du verre je me délie.

C'est un délice incertain,

Lorsque qu'"Abandonner" me prend les mains.

On se laisse mourir comme une fleur de chagrin,

Une bougie de cire dont il ne reste plus rien.

Il n'y a plus de sens à cette dystopie.

Nos espoirs disloqués : tout est fini.

Réduit en cendre entre deux utopies,

L'horloge s'arrête sous les bombes infinies.

On se noie dans le supplice,

On succombe à nos caprices,

A toute ces choses bien factices,

Qui nous font vivre un peu plus riche.

On cri, se tort, mais c'est bien peu.

Notre corps n'exprime toute nos faiblesses.

Puis on chavire une minutes ou deux,

Boire la cigue pour échapper à la laisse.

Car chose tombée garde sa coquille,

Une part d'elle-même rien qu'un instant.

Et les gens vite, se recroquevillent,

Pour béqueter les miettes de notre essence.

Et faire de nous pantins qui dansent,

Sous des fils d'ors en transe.

( Ce poème ne reflète pas ma vie hein XD )