Qui pourrait arrêter les larmes de ma poésie,
Au cœur d'une mélancolie ?
Qui pourrait bercer le veau
Qui  a perdu sa mère dans les vents
Des  violents ouragans ?
Où pourrais-je consoler mon triste égo ?
Laissez-moi écrire  mon fort intérieur,
Ainsi de la poésie, nous sommes guérisseurs.

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Il pleut des rayons de torrents
Dans son cœur;
Le poète s'en va, porteur
D'une mélancolie au soleil couchant.

Le noir sur ses épaules,
Jugé perdu, il court mais ne vole
O ! s'il avait des ailes d'une mouette ;
Son parcours aurait été chouette
Au-dessus d'une  marrée
Colorée, aux vagues du soir grisées.

Hélas !! Les maux de cœurs,
Les rancœurs, les tumeurs
Demeurent comme une lueur
Torride avec tant de douleurs.

Ainsi, le poète s'en va perdu,
Au bord d'un paysage de vallon
Et là , qu'est-il arrivé aux environs ??
Il dort au gazon  chenu,
L'esprit faible et qui déraisonne
Dans son lit d'herbe morts qui  cyclone.

De ma solitude, j'en meurs, et je m'en langui,
L'âme s'étouffe de sombre mélancolie.
Où est mon jument, mon étalon ?
Vient! Hâtons-nous, et galoppons,
Vers l'ancre doré du marin
Jusqu'au étoiles d'oursins.

Où se cache t il , la boussole des montagnes??
Vient! indique moi le nord de mon  natal ;
Je voudrais festoyer une  saison  vitale,
Toaster au goût du champagne.

Oh! Mon alpha polaris inconnu,
Fait ton vol, ton vive éclair
Car sur ta voie lactée, je me suis dévolu;
Porte donc ce cœur débonnaire,

Puis  emmène-le vers le Christ
Je ne serais pas digne de le voir
Mais laisse-moi humer de son aube  gloire ;
Car une seule caresse de lui , les maux s'éclipsent.

Dites au bateau des rivages
Que je ne vais pas mourir, Derrière ses sillages;
Car le soleil va toujours sourire.

23,Mai,2019 Thiès ( Sénégal)

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C'est pour tout ce qui souffre en silence. Lisez ceci quand vous vous sentez seul. Ça pourrait vous porter soutien au bord d'une tristesse...