Je  vis toujours et je fuis ;
J'avance et je m'ennuie
Et je vois mes  jours filés
Vif ;je les vois  , faufilés
Comme cette étoile polaire
Dans cette marrée bleue solaire.

Le temps n'a pas de temps
À perdre comme l'homme
En perd autant que ses dents
Le temps m'est cher ; je m'enflamme.

Le temps court, le temps court
L'homme perd ses jours.
Le temps jaloux ; m'a ôté les ailes
Et il m'a semé des grêles
Au seuil de mes jours
Sans secours ni recours.

Je vis,je rougis,et je palis
Et le temps s'envole et maudit
Mes jours qu'ils  volent,
Et qu'il retiennent en taule

Il  les à condamné
Mais qu'on ne  voit jamais.

Une prison invisible,des ailes qu'il crée ;
Dans son jardin secret.
Ainsi ,l'âge court avec le temps
Et les yeux bandés dans son camp.
Aveugle dans son champ de bataille,
Aveugle dans ses vilains entrailles.

Enfin, je pense et je me demande
Combien faut-il vivre ?
Combien me délivre?
Du temps, qui me laisse en rade..
Alors, l'homme né avec et y meurt
On y vit de grosse tumeur.
Mais combien vivrai-je econre?
Dans ce monde en mauvais décor.

On a beau suivis nos pas; courir pour se guérir.
Mais le temps en a abusé,et fleuri
À nos jours qu'il flétri,
Et en a fait synonyme de mourir...
Rien n'est beau; tout est sectaire
Et Son parcours est éphémère.

Profitez,profitez vous des heures
Qui courent;
Profitez tous à vos belles fleurs
Tout jours et à chaque saison
Avant que le temps n'y injecte son poison.

Savourez vous:la vie en toute horizon,
Profitez-en ; le temps qui passe à la maison.
Puisse dieu bénir mes lectures en foison.

Puisque qu'un jour nous aurons tous des oraisons funèbres.
Et vous saurez que le temps vous oublierons
Car après tout il n'est que ténèbres
Qui se camoufle dans la lumière
Que les hommes savourent sur terre..
    

                                 Mars 2019.
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Je parle juste du temps qui passe : en fait, j'en ai pas marre; mais seulement nous vivons dans un moment d'espoir en même temps de désespoir..