Koubafor , j'y suis né
Une campagne de berceau
Là où parents ont vécus fardeaux
Petit village natal est abandonné.

J'ai pas connu koubafor
Mais mon peuple y est mort
Rébellion ; y fut chimère
Hélas ! Nos espoirs cramèrent .

Perdu , torturé, calciné, enterré
Depuis des années lumières ;
Koubafor n'était que guères
Dans son enceinte,il est condamné

Feuilles mortes en hiver
Le bercail a saigné
Vallée asséchée en terre verte,
Le peuple pleure sa perte
Forêt détruite en sa douce verdure
Et le mal suffoque et perdure.
Rébellion n'a pas pitié
Tout est perdu; vie amère.

Les marées, et vallées ,minées,
Le peuple est assassiné.
Plus rien n'est aisance,
Il accouru paix; par transumance.

Trop de sang à coulé depuis singuère,
Beau petit village, au manguier
Habitat des hommes, vrais guerriers;
Voisin de mon petit sinistre Koubafor.
Poudre à feu les a inhumé
Ce peuple est parti à jamais.

Nous sommes calmes aujourd'hui,
Mais cœurs alourdis d'ennuis,
De colères. On veut y retourner
Mais nos espoirs sont bâillonnés
Dans un claire sombre
Où vasille et brille l'ombre.

La solitude y est s'installée et règne.
Les gens y peinent et mènent,
Vie tantôt aigre et visqueuse
Tantôt aigre et douloureuse.

Que de pitoyable souvenirs
Bled fleuron a perdu l'avenir
Les cicatrices sont devenus poussières
Tout est ancré au reposoir cimetière.

24/02/2019 Thiès /Sénégal

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Voici quelques souvenirs douleureux qu'a connu mon village natal. Koubafor c'est là où je suis né.. c'est un petit village au sud du Sénégal. mais que rébellion n'a jamais épargné. Nous sommes victimes de tous.
Ceci m'a été raconté par ma mère biologique qui est toujours en vie.