A un frère Guinéen

Le poète laminaire

Prose à Lass

J'ai croisé l'horizon dans l'abîme opaline
Le soleil m'a regardé d'un oeil mystérieux
Puis , avec le temps,j'ai vu un frère sérieux;
Aimant mes mots comme le sang de ses veines.

Le temps passe et on se décarcasse
Mains dans la main on se remet en place
Pour trouver au sommet ce que l'on ramasse
Avec nos mots sobres qui survolent à la surface.

Je le suis et il me suit en silence de ferveur
Sa poésie me parle et m'émeut en couleur
J'ai tout de suite senti que je suis une âme
Que l'on croit , que l'on voit et qu'on aime

Oh ! Ma race m'appelle, une lignée d'amitié
S'opère avec un coeur si ouvert,
De slams et de poèmes,tel un toast de verres;
Chantant en chœur les frontières de consanguinité

O Guinée, la culture des terres
Des hommes, des femmes et des frères
Que j'aiment à la sueur lourde des champêtres,
Forces de nos âmes et de nos ancêtres.

Frère tu seras pour moi le soleil de mon berceau
Mon arbre fraternel :branches ombrageuse
Le sang éternel et de vie valeureuse
Comme mon baobab et le secret de mon sceau

Donc Lass, galop, galop, allons frèrot
Comme un petit cheval,mollo vers la Coline
Ensemble bénévoles, même si on clopine
Notre histoire est vraie pour un destin de flambeau

Thiès/22/Avril/2020

















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