Il était une fois un fils qui cyclope.
Ses épaules etaient  au chaloupe.
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Cette année-là, l'hiver était en abondance
Gouttes, on vit et  on s'exalte puis on avance,
Vers une nouvelle saison de semence,
Où le paysan frappe le sol en cadence.

L'horizon éclairé dans les brumes
La nature mêlée de froid  et de Chaleur,
Elle s'éclaire aux diverses couleurs;
Et le paysan frappe le sol avec sa lame.

La savane était belle et hostile
Mais l'oiseau déploie ses ailes
Et survole dans ces lieux arborés
Où  paysan frappe le sol dans les vallées;
Qu'il cyclone ou qu'il neige
Il ne serait hanté dans son piège
O Cultivateur, homme lige!
Prend ton cheval par sa longe,
Avance et sillonne le sol de la campagne;
Puis sème ton raisin et ta vigne.

Dimanche, les fidèles sont à l'église
Il se magne dans son labourage
Dos cambré au soleil torride de midi
Qu'il fait beau ou qu'il fait mauvais jours,
Il travaille au rythme de mille tambours.
O dieu! Regarde comment était-il béni.

L'homme des femmes aux yeux velours,
Mais bravant les lès du vent
Il frappe le sol et labour
Toujours dans les champs.
Chez-lui, pas de maître, ni de patronat
Tous frappent le sol avec son daba
Et pour une éphémère répit,
Août,il respecte l'Assomption de Marie
Seule occasion allouée,
Où vivre sans son haillon trouée.

Octobre,il cyclone et il fait chaud,
Les bovins bavent d'écume, et chiens halètent
Mais le paysan, peut lui chaut!
Il se hâte au terrain des récoltes

D'où ils chantent tous en famille,
Belles danses, de labeurs de Zenith.
Ils sont mûrs : le mil, maïs et le riz
Arachides, cane à sucre; oh! travail de génie.
De sa bravoure,il était tenace,
Et de toutes ses forces,
Il frappe, il frappe et frappe encore,
Le sol, ça et là, se cachèrent ses trésors.

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Nous sommes dans les années 2000/2015.
J'ai trimé, dans les champs de mon père, c'est lui qui m'a forgé.
Et je suis fière aujourd'hui.