Tu es loin, loi, à des centaines de kilomètres de moi,
Dans un pays où la beauté n'en finit pas,
Séparés par une infinie distance,
Et seul Dieu sait combien tu me manques.

Ton visage me hante nuit et jour,
Ton visage reste ancré en moi pour toujours,
Je n'ai de cesse de revoir tes doux yeux bleus,
Si beaux, si limpides, qui me rendent si heureux.
Je n'arrête pas de revoir ton si doux sourire,
Qui n'arrête pas de me faire frémir.
Je revois sans cesse tes doux cheveux bruns,
J'aimerais tant pouvoir y remettre ma main,
J'aimerais tant pouvoir caresser ta si belle peau,
Qu'on ne peut définir par aucun mot.

Tu es tellement loin ! Trop de distance nous sépare,
Comme si de ton cœur je pars !
J'ai tellement peur que tu m'oublies,
Tellement peur qu'avec un autre tu te lies !
Je voudrais tant être près de toi,
Pour que tu puisses me prendre dans tes bras,
Je voudrais tant garder ce pilier,
Pilier auquel je suis si attaché,
Je t'aime trop, je ne veux pas que tu partes,
Alors, s'il te plaît ne m'oublie pas.

Le 22 mai 1998.