Je ne comprends pas,
Ce qui se passe en moi,
Mon cœur si partagé,
De tel dilemme enragé,
Dois-je lui dire ou non,
Je pense que je l'aime,
Mais d'un côté je pense à elle,
Celle qui a abrité,
Mon cœur maintenant désemparé,
Je ne sais plus quoi penser,
Je ne comprends pas,
Pas ce qui se passe en moi.
De toute façon personne,
Ne s'intéresse, ne s'attentionne,
À mon égard, à ma personne,
De toute façon personne,
N'a de place pour moi dans son cœur,
Personne ne me fait goûter le bonheur,
De toute façon cela n'a plus d'importance.

La confusion s'empare de moi,
J'aimerais tant revenir à la normale,
Je reviens en arrière,
Mes six mois de combats s'avèrent vains,
Détruits, bafoués, mutilés, écrasés,
La rage revient en moi,
Reprenant tous ses droits,
Me faisant faire des choses que je ne veux plus,
Des choses qui, pour moi, n'existaient plus,
Qui reviennent en force pour prendre leur vengeance,
Pour me détruire complètement,
Mais cela n'a plus d'importance,
Car bientôt je ne serai plus là.

Je n'ai plus envie de me battre,
La vie ne m'a jamais fait de cadeau,
Dans ce monde qu'on dit soi-disant beau,
Mais en fait complètement hors de valeurs,
Valeurs qu'on a expressément oubliées,
Pour augmenter la cupidité de cette société,
Où l'argent, le vol et la haine,
Avec son arrogance laisse la misère,
Tout ça pour augmenter son pouvoir,
Arrache tout aux hommes, les laissant dans le désespoir.

J'en ai marre de vivre ici,
Car rien ne changera ici,
Car personne ne veut changer quelque chose,
Soit cette société qui veut garder son statut,
Soit nous les simples gens qui ne comprennent plus
Dans ce monde quelque chose.
C'est pour ça que je me révolte,
À cause des avares et des cupides,
Qui aveuglent complètement les autres peoples,
Chacun reste dans sa merde,
Et veut attirer les autres dedans.
Ce monde est une grosse merde,
Et chacun vit dedans.
Seulement les pauvres qui veulent s'en sortir,
Cherchent et ne trouvent de terre solide,
Et tombent dans le tourbillon,
Et se font avaler sans présomption,
Par les cupides pour faire taire,
Pour éviter le réveil des poupettes,
Afin de continuer à escroquer,
Moi bientôt le tourbillon va m'englober,
Mais plus rien n'a d'importance.

Le 14 novembre 1997.