Le piège s'est refermé sur moi,
Je tombe dans le trou qui s'est creusé sous moi.
Je sais, pour tout ce que j'ai fait,
Je n'ai aucune excuse.
Pour tout le mal que je t'ai fait,
Je n'ai aucune excuse.

Mais, maintenant, je dois réparer,
Les pots cassés, c'est à moi de les réparer.
La vie en a eu marre de mes caprices,
Elle veut que tous ces maux finissent.
Qui sème le vent récolte la tempête,
J'ai semé le vent,
Et maintenant, le fruit de la récolte est la tempête,
Un milliard de fois plus violent que le vent.

Pour tout ce que j'ai fait,
Je n'ai aucune excuse.
Pour tout le mal que je t'ai fait,
Je n'ai aucune excuse.
Je voudrais tant sortir de ce tourbillon infernal,
Car j'ai beaucoup trop mal,
Mal d'avoir fait souffrir,
Et mal de souffrir.
Je n'arriverai sûrement pas à tout réparer,
Trop de mal, je t'ai fait endurer,
Je suis conscient de tout ça,
Mais jamais imaginé à quel point ça faisait mal, tout ça.

Pour tout ce que j'ai fait,
Je n'ai aucune excuse.
Pour tout le mal que je t'ai fait,
Je n'ai aucune excuse.

Je voudrais tant que tu me pardonnes,
Je n'attends rien en échange,
Seulement que tu me pardonnes.
Ne plus te voir me démange.
Mais aucune bonne excuse,
Ne sera assez bonne pour oublier.
Mais jamais aucune bonne excuse,
Ne sera assez bonne pour me faire pardonner.

Pour tout ce que j'ai fait,
Je n'ai aucune excuse.
Pour tout le mal que je t'ai fait,
Je n'ai aucune excuse.

Mais jamais assez bonne excuse,
Ne sera assez bonne pour oublier.
Mais jamais assez bonne excuse,
Ne sera assez bonne pour me faire pardonner.

Le 12 mai 1997.