Octobre

NDA: Comme le mois dernier, sont compris ici tous les poèmes d'une strophe et plus. Deux de ces poèmes ont étés écrits pour le cours de français, ils sont indiqués. Deux autres ont été écrits alors que je... Souffrais beaucoup, disons. Bonne lecture.

Ps: quelques acrostiches sont dissimulés parmi les poèmes de ce mois-ci

Pps: notez que j'ai fait un effort sur la ponctuation x)

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~1~

Perle vert d'eau, perle océan,
Perle nacrée et scintillante,
Perle aux sublimes ravissements,
Perle de magie étincelante.

Courbes effilées et stupéfiantes,
Lame ou poignard au deux dauphins,
Aile ou nageoire chatoyante,
Lumière obscure du destin.

Mer tranquille sous la tempête,
Aux poissons couleur aquarelle,
...

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~2~

Adam et Ève dans le Jardin,
Voyant le fruit mais n'y touchant point,
Mais vint le si perfide serpent,
Son œil au péché les enjoignant.

Adam et Ève dans le Jardin,
Trop honteux de leurs corps enfantins,
Se cachant sous des feuilles de vigne,
Effrayés par leur visage indigne.

Adam et Ève chassés du Jardin,
Punis par Dieu pour leur péché vilain,
Errant sur la Terre sans but précis,
Regrettant amèrement le Paradis.

Adam et Ève créant un nouveau monde,
Hantés par la désobéissance immonde
Dont ils ont fait preuve dans le temps jadis,
Souvenir du doux miroitement des lys.

Adam et Ève mourrant comme des hommes,
Fermant les yeux sur leurs derniers lits de chaume,
Espérant retourner là où ils sont nés,
Mais c'est par les Enfers qu'ils sont appelés.

Mortels ! Souvenez-vous d'où vous venez,
Souvenez-vous de vos ancêtres imparfaits
Sans qui vous seriez encore au Paradis
Mais grâce à qui vous vivez maintenant ici.

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~3~
(Alors ça... Hum comment expliquer ce que c'est ? À vrai dire le fait même que ça se soit retrouvé dans mon carnet de poèmes n'a pas beaucoup de sens)

Si la douleur de l'âme était douleur physique
Il y a bien longtemps que je ne serais plus
Et si la douleur de l'âme ne m'avait pas prise
Peut-être serais-je encore un humain bien vivant
Mais la douleur est là, ancrée dans mon esprit
Dans mes chairs et mon sang elle se nourrit de moi
De mon essence s'abreuve et ne se lasse plus
"Succombe à mon pouvoir toi pauvre créature"
De mes mains qui ne sont plus les miennes
J'écris fébrilement et je prie bien qu'en vaine
Que la douleur s'en aille et me rende mon cœur
Et mon corps et mes mots je ne veux plus de cris
Ces cris que hurle ma gorge à travers mon étreinte
Qui m'étouffent sans peine et sans la moindre crainte
Je ne m'appartient plus il ne sert de le nier
La douleur possessive de mes membres délabrés
Si l'âme pouvait mourir je n'existerais plus
Je suis une enveloppe vide qui ne contient plus
Ni la vie ni l'espoir ni l'amour en devoir
L'amour qui m'a blessé devenant haine brute
À travers mes larmes bleutées qui obstruent mes yeux
Je vois l'infinité nacrée des si attrayants cieux
Qui m'appellent et me tendent les bras
Douleur toi qui est en moi et qui contrôle ma vie
Je t'en prie, t'en supplie, laisse-moi respirer
Une infime seconde accorde moi la liberté
Je ne veux qu'une chose un infime souhait
Je t'en prie t'en supplie, LAISSE-MOI RESPIRER !

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~4~
(Le carnet dont il est question ici est le carnet dans lequel j'écris)

Ce carnet c'est mes mots, c'est ma vie c'est mon cœur
C'est toute mon essence et ma vie et mes pleurs
Ces lettres elles me font vivre me libèrent du mal
Qui m'assaille, me tenaille et étouffe mes râles

Je meurs, je vis, je ne sais plus où je suis
Je me rattache aux pages que j'ai couvertes de vie
Une vie maudite à jamais, par la souffrance,
Par la haine, une vie au parfum rance

Je me défais de tout, mon amour et ma peine
Déverse entre tes lignes mon encre noire de haine
Je crie, hurle, me lacère, déchire mon propre moi
Enfonce mes dents, mes ongles, ma vie s'enfuit en toi.

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~5~

Chant de la brise et danse des astres,
Souffle à mon cœur, déception et désastre,
Triste réalité de la nature humaine,
Née pour briser l'espoir et donner la peine.

Espoir qui enfle et enfle puis crève en silence,
Silence décevant et perfidie riant,
Perte d'amour et d'espérance,
Mourrant doucement en sifflant.

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~6~

Évanescence fugace d'un souvenir,
Virtuose tragique inondé de désir
Aux ailes projetant des reflets de saphir.

Envol du cygne astral dans la Voie Lactée,
Verdoyants paysages aux monts enneigés,
Attrait si douloureux vers la mort assurée,

Et les larmes qui coulent de mes yeux pleurants,
Véritables miroirs de mon cœur suppliant,
Attisent la douleur qui tue progressivement.

Évaporation de l'espérance naissante
Vers les cieux rutilants d'attirance croissante,
À travers les nuages aux courbes dansantes.

Évanouis au matin dans l'air aux parfums d'or,
Volatiles souvenirs aux riches trésors,
Avez voilé ma peine et appelé ma mort.

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~7~

Tristesse immense qui m'accable,
Ravit mes sens et tend ses câbles,
Inédite force, douleur
Sans nom, sans visage et sans cœur,
Tue, ravage et s'étend au loin,
Éclate en nuages d'argent,
Silence et larmes en tous temps.
Saveur fade du lendemain
Étranglant la joie qui s'enfuit,

Évaporée dans l'infini,
Tout espoir est maintenant vain.

Solitude âcre qui m'enchaîne,
Oubli assombrissant ma peine,
Limbes de brume qui s'envolent
Innombrables, en danse folle.
Toute confiance en l'être humain
Un jour, s'en prévenir, s'en vient
Dans les couleurs de l'abandon,
Et résonnent encore ses sons.

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~8~
(Poème écrit le 9 octobre, lors de l'entraînement à l'évaluation de français)

Comme l'hiver et sa froide blancheur
Qui fige le monde dans l'air glacé,
Comme la neige et ses flocons en chœur
Qui, en silence, l'automne ont tués ;

La neige qui recouvre les campagnes,
Les fleuves, les rivières et les prairies,
La neige étouffant sans bruit les montagnes,
Les animaux hibernant dans la nuit ;

L'hiver qui tue les hommes et leurs âmes,
Froidement, quand tombe la dernière larme,
L'hiver, meurtrier des cœurs esseulés ;

La solitude eut raison de ma peine,
Me plongea dans des abysses de haine,
Seule je mourus par mon cœur brisé.

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~9~

Du vert pour l'espoir d'un retournement,
Un retournement de situation,
Un retournement de mes sentiments,
Du vert pour l'espoir d'une révolution.

Du bleu pour le calme d'un rêve doux,
Pour la paix qui dominera mon être,
Le rêve et la paix qui s'unissent en nous,
Du bleu pour me voir un jour renaître.

Du rouge pour la haine régissant
Mon cœur et mon corps, du rouge écarlate
Pour montrer l'amour, de mon cœur régent,
Du rouge pour la haine et ses peines plates.

Du noir pour la mort et la douleur reine,
Douleur si profonde et si meurtrière,
Douleur du regret, douleur incertaine
Du noir qui obstrue toute lumière.

Couronné d'une goutte de sang rouge,
Une goutte de sang qui roule et qui bouge,
Le sang de mon âme en hémorragie.

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~10~

Une fleur qui éclot
Comme fleurit un écho
Sache sourire la vie
Comme elle te sourit.

Ne laisse au grand jamais
Le désespoir t'aimer,
Ne laisse pas ta joie
Fuir au loin de toi.

Continue à aimer
À te réjouir en paix,
Réjouis-toi du plus doux
C'est ton plus bel atout.

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~11~

Eau qui coule, douce rivière,
Toi dont l'âme abreuve la terre,
Toi qui a créé toute vie,
Toi qui tout doucement s'enfuit.

Vous, plantes, arbres et rochers,
Qui peu à peu disparaissez,
Rappelez-vous du temps passé,
Du temps où vous vivez en paix.

Rappelez-vous de ces beaux jours,
Du temps où tout était amour,
Ce temps qui maintenant n'est plus,
Cette période révolue.

L'Homme et sa cruelle nature,
Blessant la Terre de brûlures,
Anéantissant les rivières,
Brisant vos rêves éphémères.

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~12~
(Poème écrit le 16 octobre, lors de l'évaluation de français)

Ève, tes yeux de cendre, à la lune mourante
Envoyèrent mon âme portée par leurs traits ;
Aphrodite ou Vénus, elle t'offrit ses traits,
Et qu'importe son nom, elle reste attrayante.

Dans la nuit dépouillée des étoiles chantantes,
Mon cœur se fit briser, de son sang évider,
Tel le flot rougeoyant d'un fleuve fatigué,
Répandant sur la Terre mes cendres fumantes.

La souffrance d'aimer, la peur de la douleur,
Dans la nuit étoilée bruisse la douce horreur
Que fait naître ta voix dans le silence nocturne.

Solitude hurlante de sa voix muette,
Quand se noie dans la mer, au soir l'orbe céleste,
Anéantissant l'espoir d'un rêve diurne.

Edit : j'ai eu une note de 17,75 (la meilleure de la classe) !

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~13~

Développement d'une force dans la nature,
Force brute sans filtre et sans armure,
Lumière d'or divine nimbant de sa clarté
Le monde se levant sous le soleil gelé.

Éblouissante explosion de pure blancheur,
Blancheur immaculée réjouissant les cœurs,
Cœurs de ceux qui sont morts...

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Merci d'avoir lu.

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