Suicide

J'en ai assez ; je n'en peux plus

Est-ce normal tout ceci ?

Que je ne ressentes plus la vie ?

Que tout me semble être au dépourvu ?

J'ai essayé de me relever.

J'ai essayé de lutter.

J'ai essayé de m'en sortir.

Donc, pourquoi veux-je mourir ?

M'aurait-on menti,

À travers ces histoires dites vrai ?

Que le vrai rôle de la vie,

Est de s'achever ?

Ce soir, je suis sur mon lit.

Et j'ai mal, mal à en pleurer.

Me remémorant tout mes soucis

Et comment je devrais en terminer.

Je me lève et prends un ciseau.

La lame est lisse et prête à couper.

Je l'approche de ma peau

Et m'apprête à me tuer.

La lame dessine une ligne rouge,

J'ai une goût infâme dans la bouche.

La douleur ne m'est attribué,

Donc, pourquoi mes larmes ne cessent de couler ?

Je m'apprêtais à continuer

Lorsque, ma porte produit des grincements.

C'est avec une expression désespérée,

Que je vois le visage horrifié de ma maman.

"Qu'est-ce que tu fais ?!"

Demande-t-elle, paniquée

Les mots ne veulent sortir

Et la coupure commence à s'ouvrir.

Faisant couler mon sang,

Sur ma peau devenue pâle.

Ma mère me réconfortant

Pendant que je raconte mon mal.

Ce mal qui me ronge depuis des nuits ;

Ce mal qui remplace mon sommeil

Par des pleurs et une tristesse infinis.

Ce mal qui, de me suicider, me conseille.

Après quelques longues semaines,

Où le collège ne m'a revu,

Ma peur, ma tristesse et mon mal qui avaient disparu,

Dans leurs manigances, ils m'enchainent.

Je décide de vraiment en finir.

Après le déjeuner, je serai parti.

Vers la porte d'un monde infini,

Dont la clé est de mourrir.

Je monte les escaliers pour le toit.

J'enlève mon sweat et mes souliers.

Je passe derrière les barrières, oú un mini balcon m'attendait.

Je sens le vent sur mes cheveux couleurs chocolat.

"Hey, ne fais pas ça !"

Me crie une voix derrière moi,

Alors que je m'apprêtais à sauter.

Et mes larmes commencent à couler.

C'est une fille d'environ mon âge,

Cheveux, yeux bruns et une jupe couleur nuage.

Ses longs cheveux volaient au vents

Tandis que l'on se regardait pendant un moment.

Je lui parla de mes problèmes ;

Insultes, faux espoirs, amour perdu et trahison de ceux que j'aime.

Elle me parle franchement,

Et me dit ce qu'elle en pense vraiment.

Je ne la connais pas.

Elle, non plus, d'ailleurs.

Mais, pour me résonner, elle me parla.

Ce qui fit un petit pincement à mon cœur.

Lorsqu'elle finit sa tentative de m'aider,

Moi, juste derrière

Et elle, devant la barrière.

Doucement, on se souriait

Je me leva, avec une expression faussement heureuse,

Et me tourna vers ma gentille "sauveuse".

Élise, c'était son le nom qu'elle portait.

Elle m'a presque redonner foi en l'humanité.

"Je ne t'oublierai jamais ;
tu m'as fait sourire, je dois l'admettre.
Merci d'avoir essayé !"

Dis-je, au bord des larmes, avant de disparaître.

-Moi.

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