Je ne sais si je m'y prends mal, si je suis sotte,
Mais, souvent, il me semble que vous me fuyez.
J'ai donc pour vous une question un peu idiote,
Mon cœur voudrait savoir : Est-ce que vous m'aimez ?

Notre union nous a paru si précipitée.
Sa Majesté n'y a point été préparée.
Cela n'a été guère mieux de mon côté.
Nous ne savions même pas comment procréer.

Je m'en doute, cela doit vous causer des soucis,
J'aimerais cependant vous connaître un peu mieux.
Un verrou me bloque avant votre coeur joli,
Permettez-moi d'ouvrir ce symbole précieux.

M'accorderiez-vous un peu de votre temps,
Que je puisse vous côtoyer plus longuement ?
Pourrais-je essayer de fabriquer cette clé
Qui ouvrirait la voie vers un futur bébé ?

Et si cette aventure rapproche nos âmes,
Je serais la plus fière de toutes les femmes
Et si, un jour, vous m'avouez que vous m'aimez,
Vous ferez de moi la reine la plus comblée.

Votre Marie-Antoinette.