(Sans titre)
Parfois, j'aimais à laisser
Mon cocon fermé
Pour lentement partir
À la dérive consciente de mes songes, tout bas
Et je pensais...
Le poète est semblable à
La plante qui s'épanouit
Seule, la Nature est sa Muse
Et il s'amuse
En sa présence à devenir elle.
Vraiment, il aime ce
Silence coloré
Entendre le vent chanter
Et vibrer
Sous les étoiles la rosée
Crépuscule sublimant les blés dorés
Paupières closes
Respirant les roses.
En volant le firmament
Arrêtant le temps sans que le souffle
Faiblisse ou souffre, doucement.
J'inspirai.
Les nuages, les songes et les lueurs
Des cœurs engourdis me parlaient.
Souvent, l'on s'apitoie sur les heures
Passées ou perdues, on croit que le bonheur
S'envole dans l'océan de la peur
Dès que l'on hume
Son parfum de brume.
C'est triste
De ne pas croire en la vie
De s'empêcher de voir le soleil
De se stopper à la frontière
Entre le rêve, et l'éveil.
Alors j'écoutais, j'ouvrais
Mon être à la fraîcheur moite
D'intuition, de vérité montante.
C'était si simple, j'ai su
A la seconde où,
Relâchés, mes yeux ont vu
Partout la beauté du monde
En mouvement ces astres inconnus :
Douleur et chagrin sont vains
Inéluctablement nous allons vers la fin
Enchantement de cette nuit de juin
Mon âme heureuse s'est endormie...
Partout, le bonheur attend.
Va le cueillir.
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