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{ pour cette partie, je vous propose de la lire en écoutant ma chanson, celle qui m'inspire depuis Septembre déjà, celle qui m'a permit d'écrire ma première chronique..
je déteste mais vraiment de faire des discours, raconté ma vie pendant les parties prck j'sais que c archi chiant mais la, pour cette partie je vous demande de le faire tout simplement parce que cette partie risque d'vous faire réfléchir et d'ailleurs QLF les s. }

{PDV Nabil}

🕰️2 semaines plus tard🕰️

J'me réveil, mal de crâne et j'vois tout flou.
Pour pas changer j'me suis endormi défoncé d'la gueule.

J'regarde autour de moi et le temps que mon cerveau comprenne, mes yeux ont vite compris, je suis chez moi, je souffle avant de m'assoir.

J'essaye de reprendre le contrôle de mon corps, j'plonge mes mains dans mes cheveux avant de me lever, prendre mes affaires et partir pour un p'tit tour.

En sortant j'croise Zazoo que je salue de loin, avant de sortir ma drogue et d'la fumé, comme d'habitude, je prends ma voiture et direction --- > le park.

Comment c'est possible qu'un espace aussi pourri peut avoir autant d'importance à mes yeux? Ouais c'est qu'un parc, mais tout les bons souvenir que je garde se sont tous faits ici.

Ici, je jouais avec Tarik quand ma mère était encore là.

Mon père? Lui était souvent en Corse,
jusqu'à maintenant on sait pas pourquoi. Mama nous disait qu'il allait revenir vite, et c'était toujours le cas, heureusement.

Jamais elle n'a manqué à sa parole, un jour quand j'suis tombé, elle s'est levée et m'a ramassé, et c'est le seule et unique souvenir dont je me souviens, avec elle du moins.

Elle nous a lâché comme une lâche depuis longtemps maintenant, mais elle nous a lâché au pire des moments..

Mon père était tombé et elle a pas assumé, elle s'est tirée et a laissé Tarik tout seul avec moi, encore que des gamins.

Et ça, jamais d'ma vie je pourrais lui pardonner, à cause d'elle, j'ai plus confiance aux femmes et si Jasmine n'a pas encore la bague au doigt, c'est par sa faute, ma naïveté ma conduit à ma trahison.

On était tout les deux seuls, mais lui a su grandir vite et m'éduquer, il a porté ses couilles et toute ma vie j'lui en serais reconnaissant.

Tarik, lui seul peu combler mon bonheur et lui mérite que je souris, pas parce qu'il est mon frère mais parce qu'il sera le premier à crever pour me sauver.

Lui seul comprend cette haine, cette rage et pourtant, lui a fait des plus bons choix que moi.
Jusqu'à maintenant il se sacrifie pour moi, il m'a apprit à devenir un homme pendant que Baba pourrissait au hebs.
J'ai jamais assez remercier Tarik pour tous qu'il a pu faire pour moi.

Et je vous assure qu'il s'est bien plié en 4 juste pour ma gueule, et plus j'nous vois dans la merde et plus jamais je veux revoir l'impasse.

Plus jamais.

Le jour où Tarik est tombé, c'était comme ci on m'avait enlevé mon cœur, mon âme, ma vie.

Je me sentais tellement vide que même blesser Yanis ne m'aurait rien fait.
Et pourtant, Yanis a une place importante dans mon sale cœur noirci par la haine.

Le jour où Tarik est tombé, était le jour où j'ai du prendre la relève tout seul, porter mes couilles exactement comme Baba l'a fais une fois, j'ai du m'occuper du terrain seul, éduquer Yanis seul, m'occuper de Jasmine.

Je pouvais pas tout gérer tout seul donc j'ai préféré jeter Jasmine de ma vie pour pouvoir supporter toutes ces responsabilités que seul Baba et Tarik peuvent porté.

Ça a le poids de tout le monde entier sur tes épaules, et suffit que tu dérapes pour que tous ce que t'as construit ce nashave et se brise en milles morceaux sous tes yeux.

Moi? La paix? J'connais pas.

À force de vivre dans la hess, tu côtoies seulement les yenclis et la peur qu'un jour tu t'fasses sauter par les bleus.

Ouais, la paix chez nous se résume toujours en guerre, et y'a que sous alcool et sous beuh qu'on se rend compte que notre vie c'est d'la grosse merde, à force de s'y prendre comme ça, nos cœurs ne se nourrissent plus..

Si, elles se nourrissent de la haine.

Yanis, lui.

Il me voit comme le meilleur des frères au monde, il essaye de me ressembler.
Il suffit que quelqu'un parle de Yanis en mal pour que j'm'enflamme comme ci j'ai jamais cessé de brûler..

Ma haine?
Pour en parler faut d'abord avoir vécu la trahison.

Une trahison qui écrase ton cœur et le bouffe comme ci la race humaine n'existait pas, faut aussi avoir été élevé par la rage en elle même.

J'en ai fait des erreurs, qui pèsent aujourd'hui sur ma haine.
Il y'a 6 ans, ma naïveté et ma trahison était pour moi en un mot, et je remercie Baba de m'avoir donner ses couilles car la guerre on l'a fait et j'la referai sans aucun remords.

Tristesse?
Je l'ai côtoyé plus de fois que le parloir de Tarik, pourtant, celle-ci ne s'exprime plus sur mon visage tellement elle a été maquillée de mensonges.

J'ai été le pire des mecs de la terre il y'a 6 ans.

J'ai fait du mal à une personne mais on m'a fait du mal en retour et j'en suis bien conscient que c'est bien fait pour ma petite gueule, mais sachez que n'importe quel mec de cité avec notre vécue, se sentira toujours seul et mal.

J'ai trahis une personne que j'aimais, ça a était tout simplement le début de ma haine.
Cette haine s'est agrandit lorsque j'ai vu des potes tombés, mon cœur s'est durci lorsque j'l'ai vu rigoler avec un autre, ma haine à grandit au fur et a mesure que j'ai grandis.

Le deal, lui, m'a fait grandir et m'a surtout montré que ce monde est une putain de salope, et qu'on en ai les pions, nous, on paye les erreurs des autres.

J'ai pas choisis de dealer, comme la moitié des mecs qui dealent moi j'ai jamais voulu y tombé.
Seulement tout les efforts de Tarik reposaient sur ce terrain, je pouvais pas le laisser tombé juste parce que je voulais être dans le halal.
Faire du commerce, poursuivre mes rêves , d'ailleurs quand j'y repense, fuck mes rêves.

Le sourire de mon père, c'est tout ce que je vise dans ma putain de vie, ce putain d'bonheur ne sortira donc jamais?

J'ai beau avoir une petite vie avec ma p'tite gueule mais dans mon regard je ne vois toujours pas une âme.
Et je ne m'arrêterai de demander le pardon de mon Dieu tout les jours, car il me guide pendant que j'écoute ces Sheitane qu'eux, kiff quand j'prends le mauvais chemin, c'est à dire tout le temps.

Vous savez, se lever le matin, croire que la vie est belle mais finalement tu sors et tu te retrouves en bas de ton bâtiment à attendre, attendre jusqu'à ce que les démons s'approchent, ils te disent merci tu réponds "de rien" alors que, y'a toute ta vie qu'est en jeu.

Nos pêchés sont énormes, on le sait.

Notre putain d'place au paradis on l'a fumé dans des joints qu'on a kiffé consommer et pourtant on est toujours aussi triste.

Nos regards vener, déterminé, alors qu'on est juste vener de bibi et déterminé a niquer tout ceux qui nous petent les couilles.
À force de faire ces regards, on garde cette expression et parfois on fait peur aux petits enfants, c'est c'qui m'blesse.

J'me suis senti tellement seul lorsque j'trainais en bas du hall, à chaque descente j'avais la haine et j'sais que c'est d'la faute au bleue, j'sais plus comment faire wallah, plus les années passe et plus ça empire.

Les femmes?
J'les ai niqué en niquant ma vie, pourtant j'ai toujours cette espoir d'un jour pouvoir réellement aimer...

Jamsine?

Elle me plaît, mais j'sais plus comment faire..
Je suis avec elle sans vraiment l'être, pendant qu'elle, elle lâche tout ses sentiments et que j'suis le seul à ne pas l'admettre..
Ça m'énerve, mais comment ouvrir mon cœur lorsque ce cœur c'est prit des coups d'putes?

J'ai pas fait confiance et je devrais avec cette femme, ma fierté l'a laisse alors que mon cœur la veut, mais comme on dit, l'amour chez nous bah c'est donnant donnant.

Mais bon, j'essuie mes problèmes avec la fin d'mon terh, j'me lève et j'retourne à mes lovés, regard vener déterminer, ne calculant rien du tout, que les doigts qui recomptent, encore et encore, sans jamais s'arrêté.

Un peace sur mes mains pour un peace dans ton âme.
Ne baisse jamais les bras potos, toi qui lis, s'tu veux pas finir comme nous, charbonne dur pour c'que tu vaux gros joue pas l'con et fonce.
Car poto, un jour cette lumière risque de partir et l'obscurité risque de t'attirer, et ça, j'm'y connais bien pour le savoir.

Cette haine me suit toujours, et elle me suivra jusqu'au dernier gramme.

Mais bon, c'est la vie faut pas s'en faire.

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