Prologue
Il y a de cela cent ans, d'étranges créatures sont apparues, on les appellent les Titans. Les Titans dévorent les humains par instinct et uniquement pour les tuer.
Pour se protéger, l’humanité fut contrainte de s'entourée par un système de trois murs concentriques de cinquante mètres de haut, distants les uns des autres d’une centaine de kilomètres. Ce sont les murs Maria, Rose et Sina.
La lutte contre les Titans est organisée autour d’une armée répartie en trois branches.
Le bataillon d’exploration effectue des expéditions de reconquête de territoire à l’extérieur des murs, là où se trouvent les Titans. Du fait du faible taux de réussite de ces missions, l'existence du bataillon d'exploration est souvent déplorée par le peuple.
La garnison s’occupe de la protection des murs et des habitants des villes. Enfin, les brigades spéciales opèrent sous l’autorité royale dans des conditions de vie prospères et doivent maintenir la paix à l'intérieur des murs. Seules les dix premières recrues de chaque brigade d'entraînement reçoivent le privilège de demander une affectation au sein des brigades spéciales.
Afin d’accéder au point faible des Titans, les soldats utilisent des lames et les équipements de manœuvres tridimensionnelles leur permettant de se déplacer rapidement dans un espace à trois dimensions. Bien qu’elles permettent une grande mobilité à un utilisateur expérimenté, elles entraînent un grand risque de surcharge des muscles et nécessitent donc une condition physique particulière et un sens de l’équilibre maîtrisé.
Maintenant que l'histoire commence...
Les coups de fouet résonnaient dans la pièce, l'ambiance était lourde et l'air chargé de l'odeur du sang, du renfermé et de la moisissure.
- Bon, tu vas les utiliser maintenant ou tu veux en plus ? s'enervait un homme.
Cet homme était particulièrement grand, bien coiffé, il n'était pas laid et avait l'air d'avoir la trentaine mais son sourire et ses yeux trahissaient son innocence. Il avait un sourire en coin et la lueur de ses yeux brillaient de folie. Aucune réponse de la part de sa victime. Des gémissement de douleur venaient parfois recouvrir le son du fouet tranchent l'air. Le rythme régulier de coup sec se fit interrompre par une petite voix rauque et sèche.
- Tu peux toujours rêver.
La mâchoire de l'homme se contracta l'annonce catégorique de celle qu'il avait à sa merci, bien que totalement soumise à lui physiquement, cette femme lui tenait encore une fois tête. Chose qui l'agaçait à mesure que le temps en sa présence passait.
La jeune femme, pieds et mains liés fermement à un mur, fixait mélancoliquement le sol tâché de son sang le trouvant toujours plus intéressant que celui qui se tenait devant. Sa longue chevelure cachait son visage et pendait dans le vide tandis que de petites gouttes écarlates s'ecrasaient sur le béton. En effet le corps meurtrie de la prisonnière comportait plusieurs blessures ouvertes notamment sur les cuisses, le ventre et ses avants bras.
- Je te conseille de bien réfléchir avant ce soir et si ta réponse ne me convient pas tu sais ce qui t'attend, lui répondit l'homme léchant sa lèvre inférieure.
Son regard désireux et malsain passa en revue l'œuvre qu'il venait d'accomplir avant de tourner les talons pour quitter la pièce sombre et miteuse.
Vétue d'une simple robe blanche qui ne l'était presque plus à cause du sang et de la poussière, la jeune femme frissonna de d'égouts en sachant très bien ce qu'il allait se passer d'ici quelques heures. Sa réponse sera toujours la même alors pour la punir, l'humilier, la briser, il abusera d'elle. Sentir le contact de ses mains sur sa peau, ses lèvres embrasser les siennes pour perturber son espace personnel, c'est ce qu'il allait encore faire. A choisir, la torture était même mieux que de subir ce genre d'abus.
Elle ne savait même pas pourquoi son cœur continuait de battre pour mener une existence minable depuis cinq longue années. Période de peur, de souffrance, de solitude, à côté même l'enfer était sans doute préférable plutôt que subir leurs drôles d'expériences scientifiques. Chaque cellule de son corps la faisait souffrir à tel points que ses blessures ouvertes, à côté, ne lui faisait plus mal.
Quelque chose en elle avait changé, pas besoin qu'on le lui explique pour le savoir, elle s'en était rendue compte d'elle même. Depuis quelque temps, ses blessures avaient l'air de se refermer plus vite qu'ordinaire et une puissance inconnu traversait tout son corps de temps à autre. C'est cela qu'ils attendaient d'elle, qu'elle leur montre cette nouvelle force dont elle avait été la seule jusqu'ici à survivre. Ils étaient fier que leur produit ai lait de fonctionner et n'attendait plus qu'une démonstration pour être sûr du résultat. Néanmoins, elle ne leur accorderait pas ce bonheur si jouissif pour eux de réussite. Tant qu'elle ne leur montrera rien, personne d'autre n'aura à souffrir comme ils ont souffert, elle et bien d'autres compagnons d'expérience pour un liquide dangereux dont personne ne survit.
Elle aurait préféré en mourir plutôt que de survivre, cette vie était pourrie jusqu'à la moelle, pourquoi elle ?
Tout espoir d'être sauvée c'était envolé avec le temps passé dans ce sombre sous sol humide. La seule once de luminaire provenait d'une petite bougie de l'autre côté d'une porte en bois.
De nouveau comme si souvent, elle se sentait mal, la sol tanguait mais les chaînes en métal autour de ses poignets l'empêchaient de s'effondrer au sol. Trop de son liquide écarlate se répandait sur la surface plane tombant parfoit le long de sa jambe. Son regard émeraude si terne se perdit dans le vide. Elle attendait. Attendait que la mort daigne venir l'accueillir pour délivrer et alléger toute trace de souffrance.
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top