Chapitre Douze

Avant de pouvoir poser le poing sur la porte en bois délabrée et sûrement infectée de mites, la voix rauque du major me sonnant d'entrer en fit trembler cette dernière. Je n'étais pas stressé, on allait pas me reprocher d'avoir sauvé une escouade toute entière, pourtant, à l'intérieur se trouvaient les trois autres caporals semblant m'attendre de pied ferme.

- Et bien, je suis la dernière arrivée on dirait. Désolé de l'attente, dis-je après avoir refermé derrière moi.

- Ce n'est rien, installes toi.

Désignant le seul et unique siège présent face à son bureau, Erwin échangea un regard avec Mike qui se tenait sur sa gauche. L'ambiance était étrange, je ne saurai dire pourquoi mais j'avais comme l'impression qu'ils jouaient tous un rôle.

- Non merci, je vais rester debout, je suis déjà resté assise toute la journée.

En réalité, le fait que Livai, Hansi et Mike se tiennent droits comme des piquets aux côtés du major me faisait me sentir en situation de faiblesse si je prenais place sur la chaise.

- Très bien... marmonna t-il avant de s'éclaircir la gorge. Comme tu le sais, il y a un mal entendu et il est important que l'incident de cet après midi soit éclaircit entre vous quatre avant de mettre les autres membres du bataillon au courant.

- Oui, je pense qu'il s'agit d'un petit problème de compréhension de la part de tous, dans la panique nous nous sommes mal compris. L'attaque du flan droit a été plutôt rapide, les décisions se sont prises rapidement et dans la précipitation, les indications ont été mélangées, continua Hansi. On a repris les éléments le temps que tu arrives et il se peut que ce soit un membre de la troisième escouade qui ai demandé à quelqu'un d'aller sauver l'équipe que tu as secouru.

- La demande à du se perdre à travers les soldats, George à dû mal l'interpréter et comprendre que ça venait d'Erwin, completa Mike.

J'en avais le souffle coupé, tout s'expliquait maintenant, le problème de communication était bien probable.

- Je vois, dans d'autres circonstances ça aurait pu être un massacre mais tout s'est bien passé, je pourrai même dire que c'est une bonne chose, sinon on aurait eu d'autres mort à déplorer.

Sans même décrocher un seul mot, Livai tapa du poing contre le mur avant de sortir en coup de vent de la pièce. En se croisant, je plongeais mon regard dans le sien, orbes bleutés aussi froides que la glace, une lueur de colère dont l'origine m'échappait était présente.

- Ah, faut l'excuser, je crois qu'il n'aime pas être ici. Tu sais, ses petites crises de mec maniaque, faut un peu de temps avant que ça lui passe, s'empressa de dire la brune en trifouillant d'un geste nerveux, la branche droite de ses lunettes.

- Si tout est bon pour toi, tu peux disposer Kallen et aller te reposer, la journée à été dure.

Ignorant l'étrange scène qu'il venait de se passer, le major fit un signe de la main en direction de la porte, porte que je franchis donc.

Cette conversation était de loin la plus étrange que j'ai pu avoir depuis mon arrivée. Tout s'était enchaîné trop rapidement, les explications avaient été balancés crues comme une répétition de scène de théâtre. Expressions sérieuses, ambiance étrange, même la réflexion d'Hansi qui aurait dû sonner moqueuse envers Livai avait été fébrile. Et lui, pourquoi était il en colère ? On aurait pu penser qu'elle était dirigé contre moi, au contraire  son attitude laissait penser que lui même méprisait la scène qui, plus j'y repensais, était atrocement bien ficelé et préparé. C'était évident, on me cachait quelque chose.

Je n'arrivais pas croire ce que j'allais dire étant donné mon discours précédent mais dès lors que je revins dans notre chambre, Zack assis sur le lit se redressa vivement comme s'il attendait depuis des heures.

- Alors ? demanda t-il impatiemment. Ils ont dit quoi ?

- Vous aviez raison, finis-je par avouer après un court silence le temps que ces quelques mots franchissent mes lèvres sèches.

Chris dont la bougie dansante éclairait le visage, tourna la tête en ma direction stoppant la lecture de son livre composé d'ailleurs de bien trop de pages pour appeler ça un livre.

- Ils t'ont dit que ça n'était pas un problème de communication mais plutôt une mutinerie ? s'étonna t-il.

- Non, pas du tout, justement, c'est tout le contraire mais c'était trop parfait. Tu vois, j'ai comme l'impression qu'ils essaient de me berner, y'a un truc d'étrange.

- C'était sûr, on te l'avait dit pourtant.

- Oui c'est bon, j'ai compris, d'accord j'ai foiré. Pas besoin d'être aussi désagréable Zack.

- Je suis pas désagréable, c'est toi qui ne veut pas nous écouter. On a essayé de te convaincre que c'était bizzare tout ça pendant une demie heure et là tu vas juste à une réunion qui dure même pas dix minutes et c'est bon t'as la science infuse !

M'approchant du brun, je croisai les bras et vins le confronter du regard. Je n'allais pas me laisser marcher sur les pieds.

- On avait aucune preuve jusque là, la réunion mit des doutes et je te permet pas de me hurler dessus comme ça.

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Salutation ! J'ai décidé de définitivement stopper cette fanfiction tout simplement car je ne suis plus vraiment dans une période snk. J'avais beaucoup de projets et une trame déjà déterminée mais comme je l'ai expliqué dans un précédent chapitre il me semble, mon style d'écriture à évolué et je ne suis plus fan de la manière dont je m'y suis prise pour rédiger ce récit.

Voilà, a défaut de s'éterniser là dessus, je vous ai laissé un morceau du chapitre douze qui a été écrit il y a peut être six mois si ce n'est plus. Je vous souhaite une bonne continuation et vous remercie d'avoir suivi cette aventure, peut être à une prochaine fois sur de nouveaux projets a venir !

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