chapitre 8 ✔️
Je me frotte les yeux, je crois que je me suis assoupie.
Je regarde autour de moi et vois que je suis dans ma chambre.
— comment je suis arrivée là ?
Je regarde par la fenêtre et vois que le soleil est déjà haut dans le ciel.
Comment j'ai pu dormir autant et ma journée avec Henry.
Je me dépêche de prendre une douche et de m'habiller.
Quand j'approche du salon, j'entends Maman discuter avec quelqu'un.
— Henry ?
— bonjour la Belle au bois dormant
— qu'est-ce que tu fais là ?
— tu as oublié qu'on devait passer la journée chez moi ?
— bien-sûr que non
— comme tu ne décrochais pas à mes appels, je suis venu voir si tout allait bien
— merci beaucoup, Maman ? Comment je suis arrivée dans ma chambre hier soir ?
— bonjour, moi aussi je me porte bien, merci de demander
— désolée, bonjour Maman
— tu as passé une bonne nuit ?
— oui, et tu n'as pas encore répondu à ma question
— c'est Henry qui t'as porté jusqu'à ta chambre, c'était tellement mignon que j'ai pris une photo
— Maman !!
— désolée j'ai pas pu m'en empêcher, allez dépêchez-vous d'y aller
— tu es vraiment incorrigible
Nous sortons de la maison, et je sens mes joues prendre une teinte cramoisie. Henry m'a porté comme une princesse jusqu'à ma chambre, heureusement que je dormais, sinon je serais extrêmement gênée.
La route jusqu'à la maison d'Henry prend au moins 30 minutes, mais enfin de compte nous arrivons.
— tu as une énorme maison
— merci, mais en fait c'est celle de mes parents
— peu importe, vu que tu y dors
— viens je vais te faire visiter
J'en reviens pas, cette maison est un vrai château, il y a des chambres partout.
Je n'arrive pas à faire le tri dans ma tête.
— je pourrais me perdre dans cette maison
— ça m'arrivait tout le temps quand j'étais petit... Tu viens, je vais te montrer ma chambre
Nous entrons dans sa chambre et le décor est complètement différent du mien, il y a des posters sur tous les murs, son lit est super grand.
Et sur sa table de nuit je remarque un cadre photo.
Sur la photo il y a lui avec 6 autres personnes, 3 filles et 3 garçons, l'une des filles est accrochée à son cou, ils ont l'air vraiment proches.
— c'est ta copine ? Elle est super jolie
— tu trouves ? Ce n'est pas ma copine, juste une amie
— une très bonne amie alors, elle a l'air de beaucoup t'aimer
— on a peut-être flirter ensemble dans le passé, mais rien de très sérieux
— si tu le dis
— attends, tu ne me crois pas ?
— j'ai pas dis que je ne te croyais pas, j'ai tout simplement dit que cette fille t'aimais beaucoup
— bon si on arrêtait de parler de Britney
— Britney... Bon d'accord j'arrête, je ne faisais que te taquiner
— tu veux jouer à un jeu vidéo ?
— je sais pas y jouer
— je vais t'apprendre, prends une manette
Nous jouons aux jeux vidéo, quand on entend la porte de l'entrée s'ouvrir et se refermer.
— c'est sûrement ma mère qui est rentrée des courses, aller viens je vais te présenter
Nous descendons jusqu'à la cuisine, où je vois la mère d'Henry.
On voit d'où Henry tire sa beauté.
La mère d'Henry est vraiment magnifique, avec ses longs cheveux blonds attachés en queue de cheval, sa robe volant met en valeur ses formes parfaitement dessinées.
— bonjour Madame , je suis Joanna
— bonjour, ravie de te rencontrer, enfin je rencontre la fameuse Joanna, tu es vraiment adorable
— merci, le plaisir est partagé
— tu devrais plus te faire des amis comme Joanna, elle est vraiment bien éduquée, c'est pas comme cette Britney et son faux sourire
— c'est bon Maman, on en a déjà parlé
— c'est bon je me tais, Joanna, tu restes dîner avec nous ?
— si ça ne vous dérange pas
— pas de soucis, ça me fait plaisir d'avoir un peu de fraîcheur dans cette maison
Nous allons nous installer dans le salon pendant que sa mère fait la cuisine.
— il s'est passé quelque chose avec cette Britney ?
— oui
— tu veux en parler ?
— si tu veux écouter
— ça me ferait plaisir de t'écouter, vas-y
— je connais Britney depuis le collège, on n'a toujours été potes, elle était un peu complexée par son physique quand on était en 5éme, mais moi je ne lui trouvais pas de défaut, au contraire, je trouvais même qu'elle était magnifique.
Les années ont passé et elle a fini pas obtenir le corps qu'elle voulait, mais on n'était plus aussi proches qu'avant.
En 2nd, on s'est retrouvés dans le même lycée, je jouais au foot et elle était pom-pom girl, je trouvais qu'on allait bien ensemble. J'étais prêt à lui dire ce que je ressentais pour elle, mais elle m'a fait un sale coup et j'ai été obligé de changer de lycée.
— qu'est-ce qu'elle a fait
— un montage photo d'elle et moi au lit, mais c'était complètement faux, je n'ai jamais posé un seul doigt sur elle, mais le directeur ne m'a pas cru et j'étais obligé de changer d'école, ça a été un coup dur pour moi
— mais pourquoi elle t'a fait un sale coup alors que tu l'aimais bien ?
— je ne lui ai jamais posé la question
— peut-être que tu lui a brisé le cœur
— je n'aurais sûrement jamais les réponses que je me pose, mais maintenant j'ai tourné la page et je vais beaucoup mieux
Quand la mère d'Henry sert le dîner, elle nous appelle.
Je remarque alors que son père n'est pas là, je veux poser la question, mais je crois que ça serait un peu trop déplacé de ma part.
— tu te demandes sûrement où est mon père ?
— tu lis dans les pensées maintenant ?
— ça se lit sur ton visage, il est en voyage d'affaires en Europe
— d'accord
Durant le dîner, la mère d'Henry n'arrête pas de me raconter des anecdotes sur l'enfance d'Henry, et sur la façon dont il aimait se promener dans la maison les fesses à l'air.
Il a l'air terrible gêné et je ne peux pas m'empêcher de me moquer de lui. Quand est-ce que les mères vont-elles arrêter de nous embarrasser devant nos amis ? Une des nombreuses questions que le monde se pose.
— Merci pour le dîner Madame, j'ai passé une excellente soirée
— passe me voir quand tu veux, j'ai d'autres photos de lui à te montrer
— je n'y manquerai pas
Henry me raccompagne à la maison.
— tu as fait tes injections ?
— oui t'inquiète, quand tu es allé prendre ta douche
— d'accord... Ma mère est vraiment embarrassante
— moi j'ai trouvé ça mignon que tu te promènes tout nu dans la maison
— c'est pas drôle
Nous rions tous les deux.
Soudain j'ai une quinte de toux qui ne s'arrête pas.
— tout vas bien ?
— tu... As de l'eau ?
— oui attends
Henry se gare sur le bas côté de la route.
— tiens
Je prends la bouteille de ses mains, et je vide le contenu en seulement quelques secondes.
— ça va mieux ?
— oui
— qu'est-ce qui s'est passé?
— c'est mon corps qui commence à rejeter les antibiotiques, les médecins avaient dit que ça ne se produirait que 2 jours avant la mort, mais je crois qu'à cause de tous les efforts que je fournis ces derniers temps, le processus a accéléré
— tu ne crois pas que tu devrais aller voir un médecin pour en être plus sûre ?
— surtout pas, et promets moi que tu ne dira rien de tout cela à ma mère, compris ?
— bon d'accord
Nous nous remettons en route, et cette fois nous arrivons sans problème.
— merci encore pour cette journée, j'ai passé un moment merveilleux
— merci à toi, tu as donné une opportunité à ma mère de faire surgir les vielles anecdotes qu'elle a sur moi
— passe une bonne nuit
— pareillement
Nous nous disons au revoir et je monte à ma chambre, Maman est sûrement déjà couchée.
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