«𝑇𝑢 𝑎𝑠 𝑣𝑜𝑚𝑖 𝑑𝑎𝑛𝑠 𝑙𝑒 𝑏𝑎𝑟𝑏𝑒𝑐𝑢𝑒.»

Il règne une ambiance à la fois douce et festive en début de soirée dans la maison de quartier d'Eijiro, et si une frêle vague de gêne et de timidité a retardé les conversations après l'arrivée des plus jeunes, il semble désormais que tout le monde se sente parfaitement à l'aise dans le petit salon.
Sur la table centrale de la pièce, quelques bières plus ou moins vides forment un cercle désordonné entre les invités.
Seul intrus au milieu des canettes en verre, la bouteille de jus de fruit posée juste devant Ochaco, ce qui ne l'empêche absolument pas de profiter de la soirée au même titre que les autres.

D'ailleurs, les jeunes étudiants ont déjà eu l'occasion de se familiariser avec son enthousiasme et l'extravagance de son caractère, alors qu'elle s'intéresse avec beaucoup d'intérêt à leurs études et à leurs ambitions professionnelles.
Ochaco porte, sur son visage, la bonne humeur et la bienveillance, et son sourire témoigne parfaitement de sa personnalité joyeuse et curieuse en toute circonstance.
Ainsi, c'est même elle qui a brisé la glace en premier quand les quatre jeunes ont eu du mal à apaiser leur malaise après leur arrivée, et c'est aussi autour d'elle que tournent actuellement la majorité de la discussion, quand bien même les autres langues commencent à se défroisser.

En bout de table, à une place qu'il n'apprécie pas particulièrement, se sentant trop exposé et visible, Katsuki fait tourner sa bière entre ses deux mains.
Il n'y a toujours pas touché à vrai dire, et pour cause, il déteste ça.
A la limite, il loucherait plus volontiers sur le jus de fruit de la jeune femme enceinte, mais la descente spectaculaire de ses amis le fait se sentir honteux.
Katsuki se souvient d'une période, courte mais éprouvante, pendant laquelle sa mère s'est laissé emporté par l'appel de l'alcool, et si ça n'a duré que quelques mois avant qu'elle ne se reprenne en main, il garde un souvenir très désagréable de cette époque.

Alors, par traumatisme plus que pour une question de gout, cette bière ne lui fait absolument pas envie.
A sa droite, Denki lui vient d'avaler la dernière goute de sa quatrième canette, et entre son manque d'expérience et son corps plus frêle qu'une branche de citronnier, celui ci commence doucement à vaciller dans ses gestes, déjà cuit avant que la nuit ne tombe.
D'ailleurs, à côté de ce dernier, Eijiro lui tape sur l'arrière de la tête en lui demandant de bien vouloir arrêter de picoler, sous peine de se prendre «une mandale et un coup de pied dans le derche».
Ce qui est sûr, c'est que, en dépit de son caractère rieur et bienveillant, Eijiro sait se montrer plus qu'autoritaire et menaçant envers son "presque petit frère".

Encore à côté, c'est Ochaco qui tient actuellement la conversation avec Mina, justement installée en face d'elle, de l'autre côté du plateau.
Toutes les deux semblent s'être découvert des points communs et une sympathie naissante, alors qu'elles échangent gaiement sans se soucier du reste des convives autour d'elles.
Curieux, et pour tenter de calmer sa gêne, Katsuki tend l'oreille pour percevoir leur discussion à l'autre bout de la table, appuyant sa tête sur une de ses mains en les observant discrètement.
Enfin, il soupire.
Quelqu'un va t-il remarquer qu'il se met lui-même à l'écart ? Devrait il avaler une gorgée de cette bière pour ne pas griller son malaise ?

_ En fait, raconte Mina dans sa conversation, une de mes tantes a des contacts avec des personnes assez haut placées dans le mannequinat, et elle disait à qui voulait l'entendre que je devrais en faire. Soit disant parce que mes mensurations sont parfaites ou je sais pas quoi, et que j'ai un visage qui correspond à une image modèle. Honnêtement, je trouvais ça plus dégradant que valorisant. Comme si on attendant de moi que je me transforme en .. affiche publicitaire. Mais ils m'ont quand même fait une proposition.

_ C'est quand même assez impressionnant ! souris Ochaco en sirotant son jus d'orange. Je comprends complètement ton point de vue, mais je dois avouer qu'à ta place j'aurai peut-être accepté. Ne serait-ce que pour faire l'expérience.

_ C'est fou tout le monde me dit ça. Enfin .. J'étais déjà sûre de vouloir refuser, mais quand en plus j'ai vu dans le contrat que je devais changer de style parce que mes goûts vestimentaires ne leur plaisaient pas, j'ai carrément foutu le feu à leur proposition contrat.

_ Mina est une nana qui sait ce qu'elle veut ! clame Denki en levant un bras en l'air. C'est pour ça que-

Coupé dans son intervention, le jeune blond se tait en recevant un regard plus noir que noir de la part d'Eijiro, visiblement de plus en plus mécontent de son excès de boisson.
Mine de rien, ce pseudo grand frère s'avère plus qu'intimidant quand il troc son sourire pour cette expression quasi meurtrière qui ferait réfléchir n'importe quelle tête dure.
Mais la scène fait tout de même sourire Katsuki dans son coin.

_ Eijiro, doucement. tente d'apaiser Ochaco en lui tapotant l'épaule. Je te rappelle que tu nous en a fait voir des pires à son âge.

_ Je vois pas de quoi tu parles. se défend il en croisant les bras.

_ Tu as vomi dans le barbecue. rappelle sobrement Hanta en levant un sourcil moqueur.

C'est surprenant comme le mélange de nostalgie et d'instant présent donne à cette soirée une atmosphère apaisante et galvanisante, et malgré sa gêne et sa pudeur, Katsuki ne peut plus s'empêcher de sourire à ce qu'il voit et entend, échappant même parfois un rire léger, presque imperceptible, mais bel et bien réel.

_ En tout cas, reprend Mina une fois la parenthèse terminée, j'ai pas osé te le dire au début parce que j'étais un peu .. timide. Mais félicitations pour ton bébé.

_ C'est gentil. sourit Ochaco en touchant son ventre arrondi. Mais ce n'est pas le mien.

Un instant, Mina reste interloquée, ne sachant plus quoi répondre et passant une main gênée dans ses cheveux comme si elle venait de dire quelque chose de déplacé.
Pourtant, son interlocutrice ne semble pas déstabilisée pour un sou, et elle s'empresse de dissoudre le malaise sans intérêt qui s'apprêtait à s'imposer.

_ Tu n'as rien dit de mal panique pas ! Ca n'a rien d'un secret ou d'un tabou, en tout cas pour nous. Mon cousin Mirio et son mari Tamaki, c'est leur enfant que je porte.

_ C'est .. oh.. euh- d'accord.

Enfin, sentant que la discussion s'embarque sur des sujets qui le dépassent, Katsuki préfère ne plus s'y intéresser, abandonnant les filles pour jeter un coup d'oeil à Hanta qui continue d'envoyer des pics à Eijiro sur leur souvenirs de jeunesse.
En le regardant, il devine un homme assurément confiant mais dénué de toute forme d'égocentrisme.
Hanta possède ce que l'on appelle communément "une tête de gentil", ce genre de personne vers qui on se tournerait sans crainte pour demander son chemin ou un renseignement quelconque, ceux qui inspirent la confiance et à qui on a envie de sourire.

Aussi, il porte, autour de ses poignets, une ribambelle de bracelets en tissu de toutes les couleurs contrastant avec ses iris et ses cheveux sombres, mais qui donnent à sa personne un style unique et remarquable.
A côté, Shoto donne de la tête dans toute les directions, s'immisçant aléatoirement dans une conversation ou une autre, visiblement désireux de connaitre et d'apprécier tout le monde malgré sa maladresse sociale qu'il apprend de plus en plus à contrôler.
Finalement, Katsuki envie parfois sa manière de réussir à passer outre ses défauts et ses difficultés, et de toujours trouver le moyen de trouver du soutien partout où il passe.

Puis, après cet énième tour de table qu'il répète depuis un moment, il ose poser son attention sur l'autre bout de la table, en face de lui, là où se tient ledit Izuku, celui qui a attiré son regard dès son arrivée, et qu'il ne cesse de zieuter toutes les cinq minutes comme un espèce de psychopathe mal organisé.
Un peu comme Shoto, ce dernier navigue entre les discussions, avec ceci dit beaucoup plus de fluidité et d'assurance que l'étudiant.
Son visage souriant et éclairé semble se réjouir de chaque seconde, tandis que sa posture témoigne d'une assurance certaine, qu'il dégage naturellement comme une aura autour de lui.

En outre, sa personnalité et sa présence ne semblent pas beaucoup différer de celle de ses amis, tous bienveillants, sympathiques et heureux de partager.
Izuku sonne comme tous les autres, il se fond dans son groupe, et il échange aisément quelques mots avec Shoto de temps à autres quand ce dernier lui adresse la parole.
Mais dans les yeux de Katsuki, quelque chose le démarque malgré tout, quelque chose d'absolument subjectif et certainement propre à sa perception, mais qui n'a de cesse de courtiser son intérêt sans qu'il ne puisse rien y faire.
En bref, et pour dire les choses clairement, il craque purement et simplement pour lui.

C'est sans doute complètement insensé et pas du tout une bonne idée.
Il ne connait pas son âge, mais au vu des informations qu'il possède, il peut considérer qu'ils ont plus de dix ans d'écart, et non seulement il ne voit pas comment il pourrait envisager d'attirer son attention du haut de sa toute fraiche majorité, mais en plus, il pourrait carrément se ridiculiser si ça venait à se savoir.
D'ailleurs, plus il le regarde, plus il constate cette différence au travers de petits détails qui apparaissent au fur et à mesure.
Comme sa manière de parler propre à celle d'un adulte, sa peau qui ne ressemble plus à celle d'un adolescent, sa façon de se tenir, de bouger ses mains.

Malgré tout, il n'en reste pas moins que tout sur lui attire le regard de Katsuki comme une véritable malédiction.
Il ne lui a même pas encore adressé la parole une seule fois, concrètement c'est un parfait inconnu, aussi inconnu que s'ils venaient de se croiser dans une rue, et que les choses soient dites, Katsuki ne croit d'aucune manière à la fable du coup de foudre.
Ce genre de chose n'existe pas.
Ce qui existe en revanche, ce sont les yeux verts éclatants d'Izuku, dont irradie une lumière presque incandescente, sans parler de la profondeur de son regard, qui semble couver et caresser tout ce qu'il croise.

Aussi, son sourire et les rictus de son expression, qui s'accordent tous autant les uns que les autres à la structure de son visage comme au décor que représente ses tâches de rousseurs.
Fines et parsemées partout sur sa peau, elles colonisent librement ses mimiques.
Oh, et aussi, Izuku porte des cheveux mi-longs, un atout qui semble accentuer son effet ravageur sur la pauvre poitrine de Katsuki.
Sur chacune de ses tempes s'échappe une petite mèche brune ondulée, descendant jusqu'à la hauteur de ses lèvres claires et juste assez charnues.
Puis, le reste de ses boucles reste prisonnier d'un maigre chignon dans un élastique noir, et Katsuki y décèle quelques reflets de vert foncé, qu'il attribue sans trop d'hésitation à une coloration partielle et volontaire.

Et pour ne rien arranger, il porte un débardeur qui fait ressortir ses épaules et ses bras, vraisemblablement musclés et sculptés, certainement bien assez puissants pour porter Katsuki -pour ne pas dire le soulever-.
Ici aussi les tâches de rousseur ont marqué leur territoire, discrètes mais bien visibles.
Les seules zones où elles disparaissent, c'est sur les lignes profondes de la cicatrices qui trace son chemin sur sa peau.
Partant de son poignet, elle traverse son avant-bras et son bras, rejoint son épaule, et s'échappe par dessus sa clavicule vers ses omoplates.
Sans pouvoir en être sûr, Katsuki suppose qu'elle s'étend ainsi également dans son dos, au moins en partie.

_ Bon ! hausse soudain Ochaco pour faire taire tout le monde. Je suis super contente de faire votre connaissance, mais il y en a un ici qu'on a toujours pas entendu.

Instantanément, tous les regards convergent vers Katsuki, qui se sent soudain plus gêné que jamais, ainsi mis sous le feu des projecteurs.
Le malaise l'étrangle complètement, il ne sait plus où se mettre, mais pour rester discret sur son anxiété, il croise ses bras sous sa poitrine en couvrant son visage d'une expression blasée.

_ J'avais juste rien à dire.

_ Aaah faites pas gaffe à lui. bafouille Denki sur son petit nuage. Il fait toujours la gueule. Je suis pas sûr qu'on puisse encore faire quelque chose pour son cas.

A sa remarque, Eijiro roule des yeux en soupirant, avant de lui coller une gifle derrière la tête en guise de sanction pour son attitude.

_ C'est pas vrai. reprend Mina pour défendre son ami. Katsuki est juste .. introverti, disons qu'il faut aller le chercher.

_ Oh je vois ! réagit Hanta en souriant. Mais faut pas être timide avec nous tu sais, personne va te manger.

_ Ca c'est sur ! renchérit Eijiro. Je suis même étonné que Den' ait réussi à se faire des amis aussi calmes, lui qui attire toujours des spécimens encore pires que lui.

Un torrent d'invitations à la discussion se déclenche autour de Katsuki, chacun y allant de sa petite intervention pour l'inciter à répondre quelque chose, assurant que personne n'est méchant, qu'il ne doit pas craindre de s'insérer dans les discussions, qu'il est le bienvenue, et plus les paroles s'entrechoquent et s'emmêlent, plus il perd le fil, déstabilisé par toute cette attention insistante à laquelle il ne sait pas réagir.
Alors, pour se protéger, il préfère détourner le regard en espérant que la marée finira par se calmer.

_ Je pense que vous le mettez mal à l'aise plus qu'autre chose. coupe enfin la voix d'Izuku dans un ricanement doux.

Et tout le monde se tourne vers ce dernier avant de faire revenir un silence plus apaisant autour de la table.

_ Il ne faut pas leur en vouloir Katsuki. reprend Izuku après une seconde de calme. Ils ont tous les câbles mais il leur manque quelques branchements.

Une série d'insultes amicales et de moqueries taquines plus tard, Katsuki défroisse les muscles de ses bras pour retourner son visage vers Izuku, qui s'adresse désormais exclusivement à lui pour s'excuser au nom de ses amis.

_ Dis, tu veux boire autre chose ? Tu sais on n'a pas que de la bière, t'y as pas touché.

_ Oh ! sursaute soudain Ochaco. Oui, tu veux de mon jus de fruit ? Ou alors Eijiro peut aller chercher autre chose dans la cuisine.

_ Euh .. ouais. D'accord. concède Katsuki en grimaçant.

Immédiatement, Denki se lève d'un bond, se portant volontaire pour boire la bière de Katsuki à sa place, avant de se faire rassoir aussi sec par Eijiro et, la mort dans l'âme, le jeune blond voit le précieux liquide lui passer sous le nez pour atterrir directement dans les mains d'Izuku.
Puis, après un aller-retour d'Hanta à la cuisine, Katsuki peut enfin profiter d'un soda sans alcool dans un grand verre décoré.

Néanmoins, le calme se tarit bien vite, et quelques minutes plus tard, l'agitation et les conversations croisées reprennent, et Katsuki profite du désintérêt commun pour se fondre à nouveau dans sa petite bulle, suivant de loin ce qu'il se passe sans s'y inviter concrètement.
Il voit Shoto se détendre jusqu'à se mettre à rire ouvertement, Denki commencer doucement à remettre les pieds sur terre et Mina continuer de débattre paisiblement avec Ochaco sur ce qu'elles pensent respectivement de la grossesse pour autrui.
Il semble d'ailleurs qu'elles peinent à se mettre d'accord, et Katsuki réalise malgré lui qu'il ne sait pas non plus quoi penser de la question.

Malgré tout, débattre avec lui-même n'aurait pas franchement de sens, en particulier sur un sujet qui ne le concerne pas, et il s'évade à nouveau de leur discussion.
Il se tourne vers Eijiro, désormais en pleine conversation joyeuse et amusée avec Denki, et la dynamique de leur relation ressemble de plus en plus à celle de deux frères, qui se détestent et s'adorent en même temps.

Enfin, avant qu'il ne le remarque vraiment, il voit Izuku se redresser sur ses jambes, puis emporter sa chaise avec lui jusqu'à le rejoindre à l'autre bout de la table, venant s'installer juste à sa droite dans l'angle du plateau.
Posant sa bière devant lui et sa tête sur son poing fermé, il lui offre un sourire à faire fondre un cœur en béton armé.
D'ailleurs, celui de Katsuki ne ressemble maintenant plus qu'à une pauvre flaque inanimée.

_ T'as pas l'air tout à fait dans ton élément. suggère doucement Izuku. Tu te sens bien ?

_ Je me sens bien.

_ C'est pas tout à fait l'impression que j'ai. Ca te dit une partie ? sourit-il en pointant la télévision du doigt.

Sur la table basse juste à côté du grand écran, les manettes éteintes trônent encore, et comme pour l'encourager à accepter, Izuku incline le menton en souriant davantage.
Et Katsuki hésite, il ne sait même pas quel jeu il lui propose, et il doute très sérieusement de ses propres compétences avec une manette en main, lui qui préfère consacrer son temps à ses études et son hygiène de vie.
Ne risque t-il pas de se faire ridiculiser dès leur première interaction ?
Alors que son instinct et sa poitrine lui chuchotent qu'il doit absolument lui faire bonne impression, lui plaire d'une manière ou d'une autre.

Et sans le voir venir, ses pensées s'emmêlent les pinceaux, son cerveau se détraque et s'embrouille.

_ Hm, je te sens septique. rit doucement Izuku en le voyant rester muet. Je veux juste que tu te sentes plus à l'aise. Alors t'es pas obligé de me dire oui, si tu veux on peut-

_ T'as quel âge ? crache Katsuki de but en blanc.

Puis il réfléchit après avoir parlé.
Les mots sont sortis de sa bouche sans son consentement, à cause de son cerveau qui perd les pédales, et soudain il se sent plus gêné que jamais.
Il aura finalement bien réussi à se ridiculiser..

_ Euh .. patine Izuku, déstabilisé par ce soudain revirement. Trente trois ans le mois prochain. Pourquoi cette question ?

_ Non rien, c'est sorti comme ça.

_ Oh, d'accord. Eh bien, si tu préfères discuter, on peut aller dans la cuisine ou sur le canapé, si tu te sens plus à l'aise qu'ici.

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Hey !

Je suis contente de ce deuxième chapitre ! Et j'espère qu'il vous fait le même effet !
Je suis soulagée et hypée de repartir sur des bases qui font tournicoter mes neurones, un peu comme SMA à l'époque !

J'ai hâte de voir où mon inspiration va mener cette histoire et de connaître vos ressentis dessus !

Sur ce, des bisous bisous 😘

Prenez soin de vous ❤️🦩

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