«𝐾𝑎𝑡𝑠𝑢𝑘𝑖, 𝑒𝑠𝑡-𝑐𝑒 𝑞𝑢𝑒 𝑡𝑢 𝑚𝑒 𝑑𝑒́𝑡𝑒𝑠𝑡𝑒𝑠 ? »

Il ne saurait même pas dire à quel point c'est agréable de ne plus avoir à se planquer, et ça l'est encore plus quand il s'agit de pouvoir se pavaner ouvertement au bras du magnifique Izuku.
Très sincèrement, il estime réellement que son mec est définitivement le plus beau de la Terre et qu'il a franchement de quoi se vanter de l'avoir rien que pour lui.
S'il le pouvait, il y planterait même un drapeau, histoire que personne ne puisse passer à côté du message ‹‹Eh ouais, c'est le miens.››

Alors clairement, Katsuki ne se gêne déjà plus pour dégouliner d'amour par tous les pores.
Encore un peu plus, et il quittera bientôt sa chaise pour aller s'asseoir directement sur les genoux d'Izuku.
Qui plus est, les conversations qui reprennent tranquillement leur cours autour de la table éloignent de lui tous les regards curieux, et il songe qu'il pourrait sûrement, en toute discrétion, glisser une main sur la cuisse de son amoureux pour titiller sa patience. 
L'idée le fait sourire, taquin, mais avant qu'il n'ait le temps de la mettre en pratique, ses priorités le rattrapent quand, du coin de l'oeil, il aperçoit la posture isolée et boudeuse de Denki qui n'a plus décroché un mot à qui que ce soit depuis un moment déjà. 

La mine grisâtre et la bouche arquée d'une moue déprimée, il semble fixer un point invisible entre deux carreaux de carrelage sur le sol. 
Les bras croisés et tapotant du pied, il ignore toutes les tentatives de Mina de le faire sourire ou de l'inviter à rejoindre leur discussion. 
Alors, conscient de sa responsabilité dans la tristesse de son ami, Katsuki soupire doucement pour lui-même, cherchant au fond de son ventre le courage et la force d'aller assumer son attitude et ses secrets pour présenter les excuses qu'il lui doit. 
Dieu sait pourtant qu'il n'est pas franchement du genre à demander pardon, mais depuis qu'il fréquente Izuku, ce n'est pas la première fois qu'il confronte ses propres travers et remet en question son comportement vis à vis de son entourage. 

Ainsi, il s'éclipse silencieusement de sa chaise tandis que seul Izuku tourne vers lui un regard plein d'encouragements, avant de trainer des pieds jusqu'à son ami contrarié. 
Debout près de lui, il laisse couler quelques secondes de flottement avant de l'interpeller en déposant une main sur son épaule. 
Sûrement profondément plongé dans ses pensées, Denki sursaute à son contact, levant vivement la tête vers lui avant de détourner les yeux l'instant suivant. 
Mal à l'aise, piétinant sur place pour tenter de dissoudre la lourdeur dans ses jambes, Katsuki se racle la gorge pour déterrer les mots du fond de sa gorge, priant pour qu'ils ne sortent pas dans le désordre. 

_ On peut parler ? demande t-il sans aucune assurance. 

_ Ouais .. souffle Denki plus qu'il ne parle. 

Réellement blessé plus que simplement vexé, il bouge à peine sur sa chaise, rappelant une fois de plus à Katsuki que son secret et tout ce qu'il a engendré a sincèrement pesé sur sa relation avec son ami, et qu'il ne peut définitivement pas esquiver la conversations et les plates excuses qui s'imposent s'il ne veut pas totalement perdre son affection. 
Et il peut se l'avouer désormais, il ne veut vraiment pas briser ce lien. 
Parce qu'il y tient pour de vrai, en fin de compte. 

_ Tu me suis ? invite Katsuki en lui indiquant le canapé du salon, plus éloigné du reste du groupe pour s'épargner les oreilles curieuses qui entourent la table. 

Sans réponse verbale, Denki se contente de se lever pour lui emboîter silencieusement le pas jusqu'au dit canapé, sur lequel il prend place en se laissant mollement tomber dessus.
Soupirant de malaise, il s'enfonce dans le dossier, suivant discrètement du regard Katsuki qui l'imite en s'installant à un demi mètre de lui.
Tous les deux muets pendant de longues secondes, l'ambiance entre eux tranche fortement avec celle qui devient de plus en plus joviale autour de la table.

Triturant ses mains, le visage caché derrière les mèches de ses cheveux blonds, Denki pince ses lèvres en fixant ses genoux, attendant visiblement que Katsuki dise quelque chose.
En attendant, ce dernier n'en mène pas beaucoup plus large même s'il le manifeste plus discrètement.
Les bras croisés, le nez en l'air et la mâchoire crispée, Katsuki cherche ses mots.
Il sait ce que son ami lui reproche et ce qui cause sa tristesse, il s'en sait responsable et ne nie pas ses torts, mais il n'en reste pas moins qu'il n'a aucune idée de la manière d'aborder le sujet.

Alors, pour ne pas rester plantés ici comme des plantes décoratives jusqu'à demain matin, il s'efforce de faire tourner son cerveau le plus vite possible pour parvenir à assembler ses phrases et ses intentions, et enfin ouvrir le dialogue.

_ Tu m'en veux vraiment beaucoup ? tente t-il, plus maladroitement que prévu.

Sa propre question le dépite, conscient que la réponse est évidente, mais malgré tous ses efforts pour faire mieux, il n'a réussi qu'à sortir cette connerie.

_ À ton avis ? souffle Denki, moins agressif que timide.

_ Je sais que t'aurais voulu que je t'en parle mais ..

_ Mais Mina était mieux placée que moi ou Shoto pour partager ton petit secret ?

Touché, Katsuki grimace avant de grincer des dents, pris au piège alors qu'il vient déjà de perdre le contrôle de cette discussion.
Le stress rempli son ventre à mesure qu'il réalise à quel point il ne sait pas comment se défendre ou se justifier.

_ Non .. Je voulais vraiment vous en parler tous au même moment. Mina m'a forcé la main parce qu'elle .. elle a grillé que quelque chose allait pas, et ..

_ Tout le monde a vu que ça allait pas Katsuki. coupe son ami. Mais tu dis jamais rien à personne. Tu veux jamais nous partager ce que tu vis ou ce que tu ressens. Je sais pas comment te parler, je sais jamais si je peux me tourner vers toi, parce que y'a toujours une chance sur deux pour que tu sortes les griffes. Tu nous tiens toujours à distance de tout.

Encore touché.
Et Katsuki baisse la tête en avalant sa salive, incapable de retorquer quoi que ce soit sur l'instant.
Les paroles de Denki traversent sa poitrine à l'image d'une flèche lancée à pleine vitesse, laissant dans son cœur l'empreinte de son passage.

_ Et là.. reprend Denki. Tout d'un coup tu te confies à Mina, alors que nous on peut toujours pas te tendre la main sans se la faire bouffer.

En silence, Katsuki l'écoute lui livrer ce qui pèse sur son cœur sans l'interrompre, encore moins le contredire.
Parce qu'il sait que tout ce qu'il dit est vrai, Katsuki a toujours été insupportable dans ses relations avec les autres.
Et ce n'est que depuis qu'il fréquente Izuku qu'il parvient à remettre en question ses habitudes...

_ Et en plus tu t'énerves après moi pour ce que j'ai dit vis à vis de Hanta et Izuku. C'était peut être pas super intelligent de ma part de dire ça, mais puisque tu nous dis jamais rien, j'avais aucun moyen de savoir que ça pouvait te blesser. Et tu m'as engueulé et j'ai rien compris. Alors ... Déjà que j'avais l'impression que je pouvais pas m'adresser à toi sans que tu deviennes désagréable, je commençais à me demander ce que j'avais bien pu faire pour que tu ne me supportes pas à ce point.

Puis, marquant une vraie pause pour détourner le visage un moment et reprendre son souffle, Denki termine son monologue avec une question :

_ Katsuki, est-ce que tu me détestes ?

Presque en sursaut, Katsuki ouvre machinalement la bouche sans qu'aucun son n'en sorte.
Dans sa gorge, un craquement désagréable lui déforme la carotide, menaçant de l'étrangler. 
Pour la première fois, il se terrifie des conséquences de sa propre personnalité.

Il ne s'était jamais inquiété de l'image que les autres pouvaient se faire de lui, mais sa rencontre avec ses trois zigotos de l'école a modifié sa façon de percevoir son entourage.
Ils ont accueilli à bras ouverts son caractère de con et sa gueule de viel aigri, ils se sont réunis autour de ses caprices silencieux, et ont sincèrement donné d'eux mêmes pour tenter de le comprendre.

De le comprendre vraiment, par envie de le comprendre, de l'intégrer, d'en faire un ami.
Et tout ce qu'il a réussi à leur rendre, c'est la sensation d'être détesté, refoulé et rejeté.
Pour la première fois, il s'en veut sincèrement, et les regrets lourds pleuvent dans son ventre comme une pluie de grêle.

_ Je te déteste pas du tout, Denki. Je suis juste un énorme débile pas foutu de me comporter comme tout le monde.

_ Débile, c'est pas vraiment l'adjectif. corrige Denki en haussant une épaule. T'es un sale con. Tu tires la gueule tout le temps, tu parles pas sauf pour grogner, et je me demande souvent pour qui tu te prends sans déconner. J'ai envie d'être ton ami quand même, parce que je crois véritablement que t'es pas une mauvaise personne et j'ai envie de connaître le vrai Katsuki. Mais celui que je fréquente jusqu'à maintenant, c'est un sale con. T'es un putain de sale con.

Les mots lui font mal comme autant de cailloux qu'il lui jetterait au visage, et il les reçoit en grimaçant, mais la vérité qu'ils véhiculent le maintient muet et docile, acceptant son sort mérité en lui faisant face.
Son souffle se raccourcit à mesure que son cœur accélère, et les remords lui essorent le ventre, entortillé comme un linge fraîchement sorti de l'eau.

_ J'ai .. murmure t-il d'abord avant de prendre une grande inspiration. J'ai rien à dire pour ma défense. Tout ce que tu dis est vrai. Je suis un connard. Je me comporte n'importe comment, et en particulier avec vous. J'ai toujours été un con, et je me suis toujours fermé à tout le monde. Mais vous, vous avez voulu être mes amis quand même. Et j'ai fait que continuer d'être un connard.

_ Et en plus tu le sais ..

En dépit de la conversation brutale, l'atmosphère semble se détendre paradoxalement, et Denki regagne en confiance en lui, decrispant ses épaules et calmant les gestes erratiques de ses mains.

_ Oui, je le sais .. J'ai jamais appris à faire autrement. Mais je sais que c'est pas une excuse et que c'est à moi de me sortir les doigts pour faire des efforts. Et puis .. j'ai remis beaucoup de choses en question ces derniers temps ... Depuis que je fréquente Izuku pour être honnête.

Hochant la tête, étirant un fin sourire plus bienveillant que joyeux, Denki le dévisage un court instant avant de soupirer gentiment.

_ Si y'a bien un duo que j'aurais pas imaginé, c'est le votre. Ta gueule de con antisocial et la douceur d'Izuku, vous êtes deux opposés. Mais j'ai aucun mal à croire qu'il te fait évoluer dans le bon sens.

_ J'ai vraiment pas envie de ne plus être ami avec vous trois. Tu me pardonnes si je promets de faire des efforts ?

_ Je te pardonne si tu me laisses être à tes côtés réellement en tant qu'ami, que tu me laisses t'aider et te soutenir pour .. je sais pas moi, parler de votre relation à tes parents, te conseiller quand t'en as besoin, que tu te confies sur ce qui va pas, et que tu me laisses m'inquiéter pour toi quand t'as pas l'air d'aller bien.

_ D'accord. Ça me va, du moment que tu me pardonnes. avoue finalement Katsuki sans plus oser le regarder dans les yeux.

Enfin, un court silence s'installe, moins lourd qu'au début de leur discussion, avant que Denki n'offre à son ami une tape sur l'épaule pour le secouer un peu.

_ Commence par arrêter de tirer cette tronche déjà !

Réagissant par un sourire en coin, Katsuki baisse la tête en grattant nerveusement sa nuque, brassant ses cheveux contre sa main.

_ Bon. reprend ainsi Denki, satisfait de lui avoir arraché un sourire. Comment tu vas t'y prendre pour tes parents ? Tu sais comment tu vas leur dire ?

_ Pas vraiment .. Mais avec eux y'aura pas moyen de tourner autour du pot de toute manière. Alors j'imagine que je vais juste leur dire la vérité comme ça, sans faire trop de cérémonie. Et puis on verra bien ce qui se passe.

_ Ouais, je vois ... Mais j'espère quand même que ça se passera pas trop mal. Je veux dire, j'ai pas envie qu'ils te forcent à rompre, ou t'empêche de voir Izuku.

Un rire sarcastique froisse les cordes vocales de Katsuki, qui redresse ses épaules confiantes et butant son regard dans celui de son ami.

_ Qu'ils essaient de faire ça pour voir. Ils peuvent me menacer de tout ce qu'ils veulent et même me foutre dehors à coup de pelle, ils me feront pas rompre.

_ Mais tu feras quoi si vraiment ils sont prêts à se fâcher avec toi à cause de ça ?

_ J'en sais rien. Rien du tout. Mais Denki ... Tu voulais que je me confie, je vais le faire : je l'aime comme un malade.  Je suis tombé amoureux tellement vite et tellement fort que le temps que je m'en rende compte, j'étais déjà complètement fou.

_ Alors ça te fait vraiment pas peur ? Que vous ayez des vies différentes parce que t'es encore étudiant ?

_ C'est pas une question d'avoir peur ou pas. C'est que je m'en fous, qu'on ait des trains de vie différents ou qu'on doive s'adapter l'un à l'autre pour que ça fonctionne. Parce que je suis prêt à le faire sans problème. Je l'aime vraiment, et je crois vraiment qu'il ... Que c'est la personne dont j'avais besoin.

Souriant maintenant de toute ses dents, les yeux brillants de fierté et de reconnaissance pour son ouverture, Denki paraît plus heureux que jamais.

_ Je comprends.

_ Ton frère a pas l'air du même avis.

_ C'est pas mon- bref ! balaie Denki d'un revers de main. Ouais, il fait un peu la gueule ... Mais il va s'y faire. Il est pas franchement rancunier et il fait confiance à Izuku. Peut être pas encore à toi, je te l'accorde, mais ça va venir. Si tu nous laisses encore faire connaissance avec le vrai Katsuki, c'est sûr que ça va venir !

Pour essayer de s'en convaincre, choisissant de faire confiance à son ami, Katsuki hoche la tête avant de détourner son attention vers le reste de la salle, plaçant dans son viseur la chevelure si singulière de Shoto.

_ Je dois parler aussi à Shoto. grince t-il entre ses dents.

_ Tu devrais nous laisser nous en occuper avec Mina.

_ Hein ? Pourquoi ?

_ Parce que je sais de quoi tu veux lui parler, et tu as raison parce qu'il a vraiment été un boulet ce soir. ricane Denki avant de pincer ses lèvres. Et je te connais, tu vas perdre patience avec lui. Faut pas trop lui en vouloir, tu sais comment il est. Laisse nous aplatir le terrain d'abord, et vous discuterez lundi quand tu seras moins tendu.

_ Je comprends pas comment il fonctionne ...

_ Ça vous fait un point commun ! Vous êtes deux aliens. Chacun à votre manière mais deux aliens quand même. Je vais lui parler de ses remarques pendant la discussion, histoire qu'il comprenne, sans se faire hurler dessus, qu'il y a des choses à ne pas dire. Je pense que tu as déjà empilé suffisamment d'émotions pour ce soir.

Ça, il ne peut que le confirmer.
Et s'il peut s'épargner la leçon à Shoto, pour être honnête il ne crachera pas sur la proposition.
Mais il se promet tout de même d'engager la discussion avec lui dès lundi, pour lui promettre à lui aussi de faire les efforts annoncés à Denki.

Enfin, et alors qu'ils ne parlent plus depuis deux bonnes minutes, occupés l'un et l'autre à sonder la pièce plus par curiosité qu'autre chose, ils se font surprendre par l'arrivée d'Izuku en face d'eux, debout devant le canapé, une bière à la main.

_ Tout va bien ? interroge t-il en souriant.

_ Parfaitement bien ! assure Denki. J'allais justement rejoindre Mina, je vous laisse !

Et il s'en va tel une biche dans un bois, sautillant joyeusement jusqu'à son amie en pleine conversation, et laissant au jeune couple toute l'intimité du canapé.

_ Ça s'est bien passé ? questionne à nouveau Izuku en venant prendre place aux côtés de son amoureux.

_ Oui. On a parlé, il m'a dit .. plein de choses vraies et j'ai promis d'être moins con. Et il a accepté mes excuses.

Soulagé, Izuku s'affale un peu plus dans le dossier pour passer un bras sur les épaules de Katsuki, l'invitant à se coller à lui pour embrasser son front.

_ Je suis content. C'est une bonne chose.

_ Eijiro fait toujours la gueule ?

_ À moitié. T'en fais pas, ça se passera bien, il faut juste lui laisser un petit peu de temps pour s'y faire.

La joue contre son épaule, Katsuki acquiesce d'un mouvement du menton.

_ Je m'attendais pas à être défendu par Hanta .. avoue t-il presque en murmurant.

_ Et moi je m'attendais pas à apprendre que vous faisiez des spéculations sur notre relation.

_ Eh, je speculais rien du tout moi ! Encore heureux d'ailleurs !

Riant, la poitrine d'Izuku vibre contre le visage de Katsuki, qui ne peut que sourire en percevant les échos de l'intérieur de sa poitrine, en même temps que les battements de son cœur.

Il l'aime tellement.

Puis, plus sérieusement, il se redresse pour lui faire face, et arborer tout à coup un regard empli de détermination.

_ Je veux parler à mes parents demain.

_ Demain ? sursaute Izuku. Déjà ?

_ Oui. Je veux plus faire de problème en cachant des choses. Je rentrerai pour demain midi chez moi, je leur dirai tout, et s'ils acceptent notre relation, je veux te les présenter.

Prit de cours, Izuku papillonne des cils, semblant lutter intérieurement contre lui même et ses inquiétudes qui le poussent toujours à prendre des pincettes dans toutes les situations qu'il croise.
Pourtant, il capitule face à la volonté assumée de Katsuki, fermant les yeux et pinçant ses lèvres avant de balancer la tête de bas en haut.

_ D'accord.

Et en attendant ce grand moment décisif, il ne reste plus à Katsuki que de faire preuve de patience jusqu'au départ des invités.
Parce qu'avant toute chose, ce soir, ils vont faire l'amour !

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Hey !

Je suis désolée, j'ai tellement traîné à écrire ce chapitre !

En fait, j'écris très rapidement une fois que je suis lancée, mais ces derniers jours j'ai justement du mal à me lancer.
Il fait moche et il pleut, ça me déprime et du coup je "counille" comme dirait ma maman.

J'espère quand même que le chapitre vous a plu, et vous l'avez deviné, le prochain sera dégoulinant et bien bien lubrifié !

Je promets de faire de mon mieux pour ne pas vous faire attendre trop longtemps !

Des bisous d'amour 😘

Prenez soin de vous ❤️🦩

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