19

Tranquillement installé sur le canapé du salon, Felipe est concentré sur son ordinateur portable. Juste à côté de lui, se trouve Juan qui, lui joue à la Playstation. Puis il y a moi, qui passe le balais.

Juan était volontaire pour m'apporter un coup de main, mais Felipe le lui a formellement interdit. Il lui a ordonner de ne pas bouger, chose qu'il a faite. Je ne peut pas en vouloir d'avoir à Juan d'avoir peur de son grand frère.

Une fois le salon propre, je m'apprête à le quitter pour m'occuper des autres pièces, mais Felipe m'interpelle.

_ Approche toi querida.

Il a un sourire mauvais aux lèvres et je crains ce qu'il va me demander. Et ce devant Juan. Felipe n'a vraiment aucune limite, avec le temps j'ai finis par le comprendre.

Je m'avance lentement vers lui. Arrivé  devant lui, il attrape une de mes jambes et me fait basculer sur le sol.

_ ¿Cuál es tu problema Felipe? s'exclame Juan en se redressant pour m'aider à me relever.

Hélas Felipe ne tarde pas à me refaire tomber sur les fesses. Avant que je ne me relève, il dépose ses jambes sur mes cuisses.

Je n'ai même pas la force de chercher où est son problème. Ce mec est tellement tordue, aberrant, atteint, déréglé. Je pourrai continuer ma liste longtemps.

_ Je veut un message des pieds, m'annonce calmement Felipe.

Je le regarde lui, puis ses pieds nus. Je répète cette action plusieurs fois avant de secouer négativement la tête. Juan quant à lui, fixe son frère avec incrédulité.

_ Depuis quand tu conteste mes ordres Syra?

Son sourire à disparut pour laisser place à de la colère. Il attrape une poignée de mes cheveux et me force à lever la tête en arrière. Il positionne ensuite sa tête à quelques centimètres de la mienne et de son autre main, il se saisit brutalement de ma machoir.

Mon cou me fait hyper mal, d'autant plus qu'il tire mes cheveux, mais je ne lui montre rien. Je le fixe dans les yeux et fronce les sourcils. Je tente de lui prouver ma détermination à ne pas toucher ses pieds, mais ça a plus l'air de lui faire rire qu'autre chose.

_ Ah maintenant on se rebelle? dit-il en rigolant. Ça ne va pas durer très longtemps.

Juan lui ordonne de me laisser tranquille mais c'est sans étonnement que Felipe l'ignore. Il serre davantage mes mâchoires et tire plus fortement mes cheveux. Il me fait mal mais je ne dit rien. Je ne bouge pas. Je souffre en silence et continue à le fixer.

Du coin de l'oeil, j'aperçois Juan tenter de retirer la main de Felipe de mon visage mais celle-ci s'abat violemment sur sa joue. Je libère alors mon visage de l'emprise de Felipe et je constate que la joue de Juan a rougit. Ce dernier à l'air choqué par ce qui vient de ce passer. Il reste immobile de longues secondes avant de murmurer quelques chose à l'oreille de Felipe, que je ne parvient pas à comprendre.

La seconde main de Felipe relâche alors mes cheveux et je m'éloigne un maximum de lui.

Juan me lance un regard navré puis quitte le salon, me laissant seule avec son frère.

Felipe m'odonne de me positionner devant lui. Je soupire et capitule. Inutile de protester. Dans tout les cas, c'est lui qui va gagner.

Je m'installe sur le tapis, juste devant ses pieds et avant qu'il ne dise quoi que ce soit, j'en attrape un et le masse. Il aborde un sourire satisfait tandis que moi je suis dégouté.

Je lui masse les pieds putain! Ses pieds! Comment j'ai pu tomber aussi bas? Des pieds ça se touchent pas! Enfin on touchent pas ceux des gens!

En plus ils sont horrible. Ses orteils sont grave long. Ses petits orteils se barent sur le côtés. En plus il a de la peau morte. Bref c'est dégeulasse et je me maudit de devoir y toucher.

_ C'est bon, dit-il une bonne dizaine de minutes plus tard, tu peut reprendre ton ménage.

Je ne perd pas une seconde et quitte le salon pour la cuisine. Je me lave les mains avec une tonne de liquide vaisselle. Je ne veut pas avoir les mains qui sentent les pieds! Et encore moins ceux de Felipe!

¤

Dès que je finis le ménage, il n'y a plus personne à la maison. Juan est sortir joué au foot et Felipe a quitter la maison il y a peu sans me dire quoi que ce soit. Et je n'ai pas vu Enrique depuis ce matin. Je suis bien contente de me retrouver seule. Du répit, j'en ai bien besoin.

Je prend un bon bain puis enfile un pyjama confortable. J'attrape un paquet de chips dans la cuisine puis m'installe sur le canapé du salon.

J'allume la télé et cherche à me connecté à netflix. En fouillant parmit toutes les applications de la télé, l'une d'entre elles attire mon attention.

" cámaras de vigilancia ".

Il ne me faut pas bien longtemps pour comprendre de quoi il s'agit. De plus, l'icône de l'application est très explicit.

Je clique dessus et au bout de quelques secondes, plusieurs carrées montrant chacun une pièce de la maison, s'affichent.

Je me vois même, dans l'un d'entre eux, allongé sur le canapé du salon. Je me relève subitement et inspecte le salon.

Il y a des caméras de surveillances dans toute la maison putain! Imaginez que quelqu'un ait vu Felipe abuser de moi. Imaginez que ce soit Juan... Je ne veut pas qu'il vois ça. Ni personne d'autre d'ailleurs! Pourquoi Felipe as installé des caméras merde?  À quoi ça va lui servir? Il prend du plaisir à visionner les enregistrements où il me maltraite? À part cet hypothèse, je n'en vois pas d'autre.

Je me place juste devant la télévision pour mieux voir les pièces affiché dans chaque carrés : le salon, la cuisine, les couloirs, les deux chambres d'amis, les pièces du sous-sol et une pièce dont je ne connaissait pas l'existence. Je suis rassuré de constater que ma chambre n'est pas équipé d'une caméra. Sinon, je n'aurais plus pu m'y sentir à l'aise.

Un des carré attire mon attention. C'est la vidéo d'une pièce que je ne connais et il y a du mouvement.

Une fille à la peau noir fait les cents pas tandis qu'une fille blanche est installé sur un matelas.

La conversation que j'ai eu avec Juan à mon arriver ici, me revient alors à la mémoire.

Il m'a dit que Felipe gardait deux femmes enfermé. Est-ce ces deux femmes? Je n'en doute pas une secondes.

Mais elles sont où? J'ai déjà visité toutes les pièces de l'étage et mais ne les ai jamais vu.

J'essaye de trouver un détail qui pourrait me dire où ces deux femmes se trouvent mais je ne trouve rien. C'est une petite pièce aux murs gris. On aurait dit une cave.

Le sous sol! Oui! Elles doivent sûrement être là-bas. En plus Felipe ne veut pas que j'y aille. Et s'il ne le souhaite pas, c'est qu'il cache quelques chose. Comme avec la buanderie.

J'éteins la télé et quitte le salon. Je m'approche des escaliers et ouvre la porte menant au sous-sol. J'attrape la rambarde puis descend lentement les marches. Lorsque je n'ai plus de marches à descendre, je me met à la recherche de l'interrupteur. Une fois allumé, j'observe l'espace dans laquelle je me trouve.

Contrairement aux niveaux supérieur de la maison, le sous sol est très négligé. Les murs et les sols sont crade. Ça ne s'en pas très bon et il faut plutôt froid.

Le couloir où je suis, donne accès à trois portes. La première mène à la buanderie. Cette fois ci, je ne trouve aucunes portes dissimulé comme dans l'ancienne maison. Derrière la seconde porte, se trouve un débarat. Ce dernier est remplit de toute sorte de chose. Je ne m'y attarde pas plus et quitte la pièce.

La dernière porte que j'ouvre me mène au garage. Il est plutôt grand. Les voitures de Felipe ne s'y trouvent pas. Il y a seulement un vélo et quelques outils de bricolages sur les étagères.

Je ne vois rien de suspect. Mais les filles doivent être dans l'une de ces trois pièces, j'en suis certaine!

Je m'avance au centre du garage et regarde partour autour de moi. Je finis par entendre un bruit suspect. Celui d'un rebondissement. Comme si on jetais un balon par terre et qu'on recommenssait plusieurs fois.

J'essaye de suivre ce bruit. Il devient plus fort lorsque j'approche l'une des étagères de rangement. C'est comme si, il y avait quelques choses juste derrière.

Je me sert de la force de mes jambes pour déplacer l'étagère. Son déplacement émet un bruit sourd et laisse quelques marques sur le sol. Je ferais mieux de les effacer si je tient à ma vie.

Je souris victorieusement en découvrant ma découverte. Une porte! Ainsi qu'une vitre, à sa droite. Mon premier réflexe est d'ouvrir la porte, mais bien-sûr, elle est verrouillé.

Je m'avance donc vers la vitre. Je découvre donc la pièce que j'ai pu apercevoir grâce aux caméras. C'est une très petites pièces aux murs gris. Un lavabo et des toilettes sont collés à un mur. Une étagère remplit de livre, deux lits, une table ainsi que deux chaises meublent la pièces. Sur la table il y a des chips, des gateaux et à boire.

Les deux femmes que j'ai pu apercevoir son bien ici. La première que je remarque est la noir. Elle est face à un mur et balance une balle de tennis contre celui ci. La seconde femme, paraît beaucoup plus âgé que l'autre. Elle est installé sur un lit et fixe un livre sans vraiment le lire. Elles me paraissent toutes les deux au bout de leur vie. Elles s'ennuient, ça se vois.

Je me décide à toquer sur la vitre pour leur faire part de ma présence. Les deux femmes cessent immédiatement leurs mouvements et regarde en ma direction. Le regard de la femme blanche exprime de l'espoir tandis que celui de la noir n'exprime rien. Cette dernière avance en ma direction.

Elle me fixe de longues secondes. Et je fait de même. Son air m'est familier. Trop familier. Il me dégoûte même. Il ne me faut pas plus de cinq secondes pour l'associer à la personne responsable de mes malheurs.

Moussa!

C'est sa soeur! Celle dont il m'a parlé! J'en suis sur! Elle lui ressemble énormément, s'en ai presque effrayant.

Elle est plutôt petite et très volumineuse. Elle porte un jogging et un débardeur blanc moulant parfaitement ses formes. Son teint est assez foncé. Comme le mien. Ses cheveux sont relevé en un petit chignon. Elle approche sûrement de la trentaine et je reconnais que c'est une très belle femme. Par contre, elle ne m'a pas l'air très en forme.

Ses sourcils se froncent à mesure où elle me toise.

_ C'est à cause de toi qu'il m'a enfermé! me dit-elle amèrement.

La vitre qui nous sépare est plutôt epaise, mais j'entend parfaitement ce qu'elle me dit.

_ De quoi tu parle? je lui demande curieuse.

_ Felipe! Il m'a lâché ici comme une moins que rien pour ta gueule!

Si tu veut prendre ma place, vas-y, pas de problème. Je préfère être enfermé plutôt que de vivre ce qu'il me fait.

_ Et j'y suis pour rien moi.

Plus personne ne dit rien durant une bonne minute. On se toise mutuellement. Moi, parce qu'elle me rappelle trop un fils de pute et elle parce que selon elle je suis là cause de son séquestration.

_ Bon! reprend-t-elle, tu commence à m'énerver à me regarder comme une petite conne. Soit tu me sort d'ici, soit tu dégage!

J'ouvre grand la bouche. Je suis choqué. Elle est pas sérieuse quand même? Qu'elle aille se faire fouttre, comme son frère!

_ J'espère que tu va crever ici, imbécile, lui dis-je avant de lui faire un doigt d'honneur.

J'attrape le rideau et le referme sur la vitre. Je n'ai plus envie de voir sa gueule. Elle m'a vraiment mit la haine. Pour qui elle se prend en me parlant comme ça ? Je ne suis pas une chienne! Et je ne la connais même pas, elle n'a pas à me manquer de respect qu'elle ai mon âge ou non! Je l'aime des pas!

C'est peut-être méchant de ma part, mais je suis bien contente que cette chienne soit enfermé. Déjà parce que Moussa culpabilise mais aussi parce qu'elle en souffre. Et j'espère qu'on la traite mal! Très mal! Que Felipe la viole! La fouette! La viole! Et prend du plaisir en lui faisant mal! Comme il le fait avec moi! Je ne vois pas pourquoi il le ferais qu'à moi. Elle aussi le mérite!

En plus je ne sais même pas pourquoi je tenais à la trouver. J'en ai rien à foutre d'elle et de l'autre femme!

Alors que je remet l'étagère en place, j'entend un de moteur. J'entend ensuite le bruit d'ouverture du portail du garage.

Putin! Felipe doit être de retour et s'il me trouve ici, je suis dans la merde. Mais vraiment!

Je laisse l'étagère où il est est cours jusque la porte menant au couloir. Malheureusement avant même que je ne l'atteugne, la voiture est déjà dans le garage. Ses phares m'eblouissent. Je ne peut rien faire, je suis prise au piège.

Je pivote face à la voiture et soupire de soulagement en voyant qu'il s'agit d'Enrique. Ce n'est pas Felipe, il ne va rien me faire. Enfin j'espère.

Tandis que je le vois froncer les sourcils et descendre de sa voiture,  une idée me vient à l'esprit. Une mauvaise idée! Qui va m'apporter des problèmes si je n'y parvient pas. Mais je ne réfléchis pas.

Prise d'un élan de folie, je fonce en direction d'Enrique. Je le dépasse et me baisse pour passer sous la porte du garage qui se referme.

Me voilà dehors!

Je ne m'arrête pas et cours aussi vite que je le peu. Je trace une pente. Limite je me prend pour Kirikou. Mais je redscend très vite quand je vois deux petites filles me dépasser et disparaître loin devant moi.

Je ne sais pas où je vais. L'importance c'est que je soit loin d'eux. De Felipe. D'Enrique. De cet maison!

J'emprunte un chemin étroit. Au moins je suis sur que si Enrique me poursuit, il ne pourra pas le faire en voiture.

Je me retrouve dans un petit parc avec plein d'enfant. Il fait chaud, le soleil me tappe en plein visage et je transpire.

Je m'arrête quelques secondes pour reprendre mon souffle et essuyer la sueur de mon front. Choses que je n'aurait jamais du faire!

Un gros bras musclé et poilus se pose violement sous ma poitrine. Je me retrouve plaqué contre un torse musclé et je me raidis. Je sens un métal froid sur la peau sensile de mon cou et je frissonne. Je baisse les yeux sans bouger ma tête d'un millimètre.

C'est avec stupéfaction que je découvre qu'on tient un couteau sous ma gorge.

Je deglutis nerveusement. Il suffit d'un mouvement pour qu'on me tranche la gorge. Je tente de rester calmer et de ne pas paniquer. Ce n'est pas l'envie qui me manque en tout cas.

Putain dans quoi je me suis fourré?

_ ¿ Pensabas que podrias escaparte fácilmente ?

Je reconnais la voix d'Enrique. Ça ne pouvais qu'être lui de toute façon.

Oui je pensais pouvoir m'échapper facilement. Je ne pensais que tu allait me rattraper et encore moins me menacer avec ton couteau.

Sérieusement ils ont tous des problèmes dans cette famille! Felipe est monsieur sadique en personne. Et Enrique un malade. Il a son couteau planté sur ma gorge putain! Seul Juan sauve l'honneur de cette famille.

Enrique me fait brusquement pivoter et m'ordonne d'avancer. Son couteau est maintenant placé entre son torse et mon dos. Si je tente quoi que ce soit, il n'hésitera pas à me planter. Et personne ne verra rien.

Je l'obeit donc. Je refais le chemin inverse jusque la maison. Dans un silence plus que gênant, nous arrivons devant la porte du garage qu'il ouvre sûrement à l'aide d'une télécommande.

Une fois à l'intérieur et le portail refermé, Erique lance vers moi un regard qui n'annonce rien de bon. J'ai déjà vu ce regard chez Felipe. Juste avant qu'il ne me prive de ma virginité.

Tel un prédateur, Enrique s'avance vers moi. À chacun de ses pas, je recule. Hélas mon dos finit par rencontrer un mur et il sourit victorieusement.

Il se plante devant moi et ne perd pas de temps en posant ses deux mains sur ma poitrine. Afin de ne pas risquer qu'il attrape mes mains et que je soit prise au piège, j'use de mes jambes pour le repousser. Un coup de genou bien placer, et deux coup de pieds sur ses genoux pour le déséquilibrer et le voilà par terre.

Je souris fièrement en voyant mon chef d'oeuvre. Il a le visage crispé de douleur et les mains sur son entre jambe. Déjà qu'il n'est ans très beau, avec le visage serré par la douleur il est affreux.

À mon plus grand regret, il se ressaisit très vite. J'aurais du fuir au lieu de le regarder car maintenant il est sur ses deux pieds et me gifle violement. Il ne dit rien mais la colère est bien lisible sur ses traits.

Il me colle à nouveau contre le mur et me maintient immobile à l'aide d'un genoux replier sur mon ventre. Il se serre d'une main pour retenir mes bras immobiles et de l'autre pour retirer sa ceinture. Il s'en serre pour attacher mes mains derrière mon dos. Son sourire victorieux refait surface sur ses lèvres.

_ Que comience el juego.

Eh oui, le jeu commence pour lui.

Je ne peut plus rien faire pour lui échapper et il le sait très bien, d'où son sourire moqueur. Je donnerais tout pour que Felipe débarque et me sauve de cette situation.

C'est marrant quand même. Je rêve que mon violeur me sauve d'un viol. Je devrais plutôt espérer qu'il ne se joigne pas à son frère.

Les mains d'Enrique trouvent chemin sous mon haut de pyjama. Il degraffe mon soutient gorge et ses mains chaudent se posent sur ma poitrine nus. Se paumes malaxent mes seins sans ménagement.

Mon regard est rivé sur portail du garage. Je reste immobile et comme quand Felipe abuse de moi, j'attend qu'il termine pour pouvoir être seule.

Du dégoût? De la haine ? Bien sur j'en ressent. Mais plus pour moi que pour lui.

À seulement dix-huit ans, on a déjà abusé de moi plus d'une cinquantaine de fois. Qui voudrait d'une femme sale comme moi? Comment je fais pour me regarder dans le miroir sérieusement?

Je n'ai même plus d'amour propre!

Au point où j'en suis, je pourrais même coucher avec un homme par intérêt.

Les mains d'Enrique se trouvent a présent sur l'élastique de mon bas de pyjama. Il le fait descendre le long de mes jambes.

Je devrais être gêné d'être en culotte devant lui, mais je n'ai qu'une envie en faite: qu'il l'enlève et fasse ce qu'il a à faire pour enfin me laisser en paix.

Il attrape mon visage et me force à le regarder mais je détourne vite le regard.

! Mirame ! m'ordonne-t-il.

C'est quoi son problème? Pourquoi il s'attarde? Baise moi puis dégage! C'est si dur que ça?

Je le regarde comme il me l'a dit. Il prend un air satisfait et ses mains repartent à l'assaut de mon corps. Je préfère ignorer ses paroles écoeurantes.

Ses yeux gris désireux me fixent et je meurt d'envie d'y plonger mes ongles et de les lui arracher. Ça, ce serait juissif!

Ne supportant plus son regard, je finit par baisser les yeux. Alors qu'il essaye de retirer mon dernier sous-vêtements, mes yeux tombent sur le couteau avec lequel il m'a menacé.

Si mes mains n'étaient pas attaché avec sa ceinture, j'aurai pu le prendre et me détendre avec.

Lorsqu'il s'éloigne de quelques centimètres pour se déshabiller, j'en profite pour libérer mes mains. Enfin j'essaye, il les a trop bien serré.

Hélas, il revient trop vite à la charge, vêtu seulement de son t-shirt. Il me soulève sans que je ne fasse rien et envahit mon intimité.

Il n'y va pas de mains morte. Au contraire, il est violent et me brutalise.

Il me dégoûte ! Ses cris, ses grognement, tout me répugnent chez lui! Il est comme son frère! C'est quoi cet manie de violer une personnes parce qu'elle a tenté de fuir? C'est absurde!

Enrique est tellement excité et concentré dans ses mouvements qu'il ne remarque pas la voiture qui vient de pénétrer dans le garage. Felipe en ressort et cours immédiatement en notre direction.

C'est maintenant qu'il arrive lui ? Pfff, inutile le gars.

Il colle une baffe à son frère et c'est seulement à se moment que je parvient à me libérer de son emprise.

Commence alors une violente bagarre entre les deux hommes.

Moi, je ne dit rien et me rhabille rapidement pour quitter ce garage au plus vite. Je n'aurais jamais du y mettre les pieds.

À suivre....

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