17

Après trois heures de routes, nous arrivons dans un petit quartier de la Havane. Felipe se gare devant une grande maison. Elle est totalement différente de celle que nous venons de quitter.

Celle-ci est typiquement cubaine. Tout comme toutes celles qui l'entourent. Elles sont quasiment toutes identiques, seule leurs couleurs différent.

La maison de Felipe est jaune. Et c'est la seule qui possède un portail électrique ainsi qu'un garage. D'ailleurs je ne comprend pas pourquoi il laisse la voiture dehors si il possède un garage.

Le quartier est bondé et il y a des gens de partout. Des voitures anciennes toutes aussi colorées les unes que les autres, longent ces maisons. La voiture de Felipe fait vraiment tâche à côté d'elles.

Je suis contente de voir que nous ne sommes pas dans un coin isolé. Il y a du monde et c'est très vivant. Des enfants courent partout, des adultes leur hurelent dessus et ça me redonne le sourire. Ça faisait des mois que je n'avais pas vu une telle joie vivre chez quelqu'un.

De plus, voir de nouveaux visage me rappel qu'il y a des tas d'habitants sur terre et qu'ils ne sont pas tous comme Felipe.

Ce dernier m'ordonne sèchement de sortir de sa voiture. Il ouvre la portière arrière et me jette deux des gros sacs que nous avons emporté, dans les mains. Je peine à les attraper, sous le regard mauvais de Felipe.

_ A quoi te servent tes mains? ! Idiota ! peste-t-il.

Je ne prend pas la peine de lui répondre et balance les lourd sacs sur mes épaules. Depuis tout à l'heure, Felipe est énervé et il s'acharne sur moi. Je ne sais pas ce qui l'a mit dans cet état, mais je ne dit rien. Je préfère le laisser s'acharner sur moi. Recevoir une droite de sa part ne m'enchante guerre.

Il récupère deux autres sacs, qu'il met lui aussi sur ses épaules et se saisit de deux caisses dans ses mains. J'ai l'impression que ça paise le poids d'une plume pour lui alors que moi mes deux sacs sont en train de me niquer les épaules.

Felipe verroue sa voiture puis me bouscule violement.

_ Au lieu de me regarder, avance!

Je soupire et lui fait un beau doigt d'honneur, derrière son dos, tout en lui tirant la langue telle une gamine.

Je le suis jusqu'au portail de sa maison. À chaque extrémité, se trouve une caméra ainsi qu'un petit boîtier près de la sonnette. Felipe pose ses caisses par terre et tappe un code sur le boîtier. Alors que le portail est en train de s'ouvrir, Felipe me lance un regard noir.

_ Personne ne rentre ou ne sort d'ici sans que j'en soit informé. Au moins je suis sur que tu ne va pas tenter de partir, conclut-il avec amertume.

Pff, connard! Je ne dit rien et pénètre dans l'allée de la maison. Je m'arrête ensuite au pied de la porte d'entrée.

Une chose est sur dans ma tête, je ne vais plus jamais tenté de lui fuir. Ça m'a apporté assez d'enmmerdes comme ça. Felipe serrai encore plus mauvais qu'il ne l'est déjà avec moi même si je doute que ce soit possible.

_ Tu crois que tu es une princesse pour que je t'ouvre la porte? s'écrit Felipe.

Il me bouscule, ouvre la porte et la claque devant mon visage. Il est où son problème sérieusement?

Va te faire foutre Felipe! Connard!

Je pousse la porte d'entrée, qui est assez lourde, est pénètre dans le vestibule. Je dépose les deux sacs à côté de ceux que Felipe avait.

Alors que j'avance près des escaliers, j'entend Felipe crier. Sa voix est assez lointaine, elle doit provenir de l'étage. J'entend aussi une autre voix, que je ne reconnais pas. Ils se disputent en espagnol. Mais je n'y prêtre pas attention et visite les pièces du rez de chaussée. Le salon, la cuisine, les toilettes, tout est dans le style cubain. Quasiment rien ici n'est moderne

Ces pièces sont dans les tons vers, jaune, rouge, beige. J'aime beaucoup la décoration, ça change de ce que j'ai pu voir.

Étant dans la cuisine et n'ayant pas encore mangé, j'en profite pour fouiller dans les placard. J'attrape un paquet de chips ainsi qu'une bouteille d'eau et m'installe autour de la table. Vu que je vais vivre ici, autant faire comme chez moi. D'autant plus que j'ai la dalle.

J'entend Felipe crier après moi et m'insulter, mais je ne me manifeste pas. Passer quelques minutes sans lui, c'est magnifique.

_ Où tu es puta?

La pute entre toi et moi, c'est plutot toi Felipe!

Je le laisse m'insulter quelques temps. Je l'entend ouvrir et refermer des portes. À sa voix, je distingue sa colère.

Je ferais mieux de me manifester si je ne veut pas recevoir de coups bêtement.

_ Je suis dans la cusine!

En moins de cinq secondes, il débarque dans la cuisine et se plante devant moi. Son regard est noir et sa mâchoire est contracté. Il m'arrache mon paquet de chips des mains et le balance sur la vitre de la fenêtre. Il finit par s'écraser par terre et par se vider.

_ Va le ramasser!

Je ne proteste pas et lui obéit. Je me lève de ma chaise et me dirige vers la fenêtre. Je m'agenouille et rassemble les chips entre elles. Je les remets toutes à l'intérieur du paquet et me relève pour le jeter à la poubelle. Mais Felipe me l'arrache une nouvelle fois des mains.

Avec un sourire sur les lèvres, il renverse les chips sur ma tête. Certaines restent sur mon foulard tandis que d'autre s'écrasent sur le sol.

_ Nettoit moi ça !

Je ne bouge pas et lui lance un sal regard. Une fois? Ok! Deux foid? Non, nique ta mère!

Sérieusement c'est quoi son putain de problème? Ça l'amuse de m'humilier ainsi? Faut qu'il se calme! J'ai des limites moi aussi et je ne peut pas tout supporter.

_ Va te faire enculer Felipe !

À la seconde où ces mots franchissent ma bouche, je les regrette immédiatement. Pourquoi je n'ai pas fermé ma gueule et obéit à son ordre comme j'en ai l'habitude?

Le sourire de Felipe s'élargit, comme s'il attendait que je fasse une erreur.

_ Oh ce n'est pas moi mais toi qui va aller se faire enculer, dit-il en s'approchant de moi.

Et sans que je ne voye rien venir, Felipe me balance sur ses épaules. Le taper ou l'insulter ne fera qu'empirer mon cas. Donc je ne fait rien et je le laisse mon conduire à l'étage. Je ne peut qu'en vouloir à moi même. Si je ne l'avais pas provoqué, il ne m'aurait sûrement rien fait.

Le couloir de l'étage est animé par des bruit sonores de jeux vidéo. Mon regard se pose sur une chambre ouverte où se trouve un garçon. J'ai seulement le temps de voir l'expression inquiète de ses yeux gris, avant de me retrouver dans une autre chambre. D'un coup de pied Felipe referme la porte puis me cale brusquement contre celle ci.

Ses lèvres se posent sur les miennes et ses mains se font baladeuse. Immobile, je regarde droit devant moi. Comment j'ai pu en arriver là sérieusement?

_ Enlève tes vêtements, m'ordonne Felipe.

Et sans protester la moindre secondes, je lui obéit. Comme je lui obéit depuis sept mois et comme je le ferais durant des mois, des années?

¤

Dès que Felipe s'en vas, je me glisse contre la porte. J'ai envie de pleurer mais je n'y arrive pas. Je ne doit pas être normal. Comment ne pas verser ne serais qu'une larme dans une telle situation?

Ça fait plusieurs semaines que j'ai perdu espoirs. Je ne vais jamais pouvoir échapper à Felipe. Et personne ne m'aidera. Ni même Walid. J'ai bien fait de ne pas croire à ses paroles d'ailleurs. Depuis le soir où il est venu dans ma chambre, je ne l'ai plus revue. Il m'a bien mentit ce bâtard.

Tenter de fuir est maintenant à bannir. Je doit simplement encaisser les actes de Felipe et ne pas tomber. Peut-être que lorsque mes seins, eux, tomberont, il se lassera de moi et se séparera de moi.

Vous ne pouvez pas imaginer à quel point je déteste Felipe. Je ne veut pas sa mort. Non. Ça ne mapportera aucune joie. Ce que je veut, c'est qu'il souffre. Qu'il se sente humilié. Qu'il se vide de ses larmes. Qu'ils soient impuissant. Qu'il perde tout ce qu'il possède.

Cependant, il y a une personne que je hait encore plus que Felipe. Moussa! Il ne m'a pas blessé comme Felipe le fait, mais c'est lui l'élément perturbateur de tout ça! Sans lui je ne serais pas là, assise toute nue contre une porte, sur un sol froid. Je donnerais tout pour pouvoir le faire souffrir de mes propres mains. L'entendre me supplier d'arrêter, de le laisser en paix, ce serait merveilleux.

Mais au point ou j'en suis, penser à ça ne va rien m'apporter. Je suis comme prisonnière.

Je me décide à me lève. J'ai besoin d'une douche. J'enfile rapidement ma robe puis inspecte la chambre dans la quelle je me trouve. Je suppose que c'est la mienne. Elle est plus petite que l'ancienne. Il n'y a pas de baie vitré ni de terasse mais je me sent mieux ici. Mes affaires se trouvent déjà dans la salle bain et mes vêtements sont dans des sacs au pieds d'une penderie.

Je file dans la salle de bain et me fait couler un bon bain. Je dépose mes vêtements dans la corbeille avant de prendre place dans mon bain.

¤

Me voilà en train de range mes vêtements dans la penderie. Ça m'occupe. Je suis bien contente de n'avoir plus eu à faire à Felipe depuis une bonne heure. La maison me paraît calme, il a du sortir. Ça ne m'étonne pas de lui. Il lui arrive d'abuser de moi et de sortir pour seulement revenir tard le soir. Je ne m'en plain pas. Ça me fait des vacances.

Une fois finis, je me pose sur mon lit et tente de trouver le sommeil. Mais après une demie heures de tentative, je me résigne. Felipe a été beaucoup trop violent avec moi et je n'arrive pas à être en paix avec moi même.

Le silence qui régnait dans ma chambre est brisé par le grincement de la porte de ma chambre, qui s'ouvre. Putain! Il est déjà de retour.

Cependant au lieux de tomber sur Felipe, mes yeux tombent sur un Felipe miniature. Yeux gris. Nez fin. Cheveux noir. Visage quasiment identique. Mais en lui, je ne distingue aucune trace de mal. Il me paraît si jeune et si innocent, contrairement à Felipe. Il est vêtu d'un jean gris, d'un polo blanc et d'une pair de Balenciaga. Comme Felipe aime s'habiller en générale.

L'une des seuls choses pouvant les différencier, c'est leur carrure. Felipe est très grand et très musclé, alors que lui est plutôt petit et maigre.

_ ¿Quién eres? me demande-t-il après m'avoir examiné longuement.

Sa voix est très aiguë. On dirait qu'il est en train de muer. En tout cas il m'inspire confiance.

_ Je m'app...soy Syra, je bafoue.

Il me fixe étrangement avant de me sourire, dévoilant des dents du bonheur et deux fossettes. Non sérieux il est trop mignon ce petit. Pas comme Felipe!

_ Tu parle français ? me demande-t-il.

Je hoche la tête. Il referme la porte derrière lui et vient s'installer sur mon lit, face à moi.

_ Qu'est ce que tu fait ici?

Je suis surprise de constater qu'il parle parfaitement français. On ne distingue pas d'accent espagnol. Il ne roule pas les "r" comme l'autre là.

Je prend du temps pour trouver quoi lui répondre. Je ne vais certainement pas lui dire que son père m'a acheté et encore moins qu'il abuse de moi.

_ Je...Je suis une amie à ton père.

Ils e ressemblent tellement que j'en vient à penser que c'est le fils de Felipe, mais il me révèlent à l'esprit que ce dernier ne peut procréer.

Il me fixe quelques secondes avant de rigoler.

_ Felipe n'est pas mon padre. C'est mon frère et je sais que tu n'est pas son amie. Pas après ce qu'il t'as fait...

Sa dernière phrase me met mal à l'aise. Sa chambre est proche de la mienne, il a du entendre les cris de Felipe...

Comment Felipe a t'il pu faire ça alors qu'il savait très bien qu'il y avait un enfant juste à côté?

Il a violer une femme alors que son fils...enfin son petit frère était juste à côté.

Très bel exemple Felipe, bravo.

_ Comment tu t'appelle? je lui demande pour changer de sujet.

_ Juan.

_ Hum et tu n'aurais pas envie de sortir pour prendre l'air Juan?

Il me fixe dans les yeux et je peut y lire de la tristesse sur les siens.

_ Je suis désolé Syra mais je ne peut pas te faire sortir d'ici, commence-t-il. Felipe le saura et il me le fera payer. Et je peut t'assurer que où que tu aille, il te retrouvera donc c'est inutile.

Je soupire et jette la tête sur mon coussin. Je ne peut pas lui en vouloir s'il ne veut pas m'aider. Je lui attirerai des problèmes et ce n'est pas ce que je souhaite.

Finalement, je ne peut pas me résigner à ne pas fuir. C'est comme un instinct de survie. Si je veut survivre, je doit fuir...

Un silence s'installe. Je me redresse et fixe Juan.

_ Est-ce que tu aurait un téléphone?

_ Felipe me l'a prit avant de sortir. Ainsi que mon ordinateur, je suis désolé...

_ Pas grave.

Décidément, je ne pourrai rien obtenir de lui. Juan me fixe avec intensité. Je me demande à quoi il pense.

_ Syra? Tu sait que tu ne pourra jamais rentrer chez toi?

Je m'étais mis cette idée à la tête il y a quelques temps mais je les vite oublier. Et l'entendre de la bouche d'une autre personne, c'est douloureux.

_ Pour...pourquoi tu dit ça?

Il ne dit rien durant quelques secondes et fixe ses chaussures. Il relève ensuite son visage vers moi et me regarde tristement.

_ Dès que Felipe se lassera de toi, il ne te laissera pas t'en aller...

_ Hein mais comment ça ?

Ça fait plus de sept mois que je suis à Felipe et pourtant, il n'a pas l'air de se lasser de moi. Et s'il ne me laisse pas partir, que fera-t-il de moi?

_ Il ferra comme avec les autres, reprend Juan.

_ Soit direct s'il te plait! C'est qui les autres? Et qu'est-ce qu'il ferra de moi?

_Tu ne lui dit rien hyn! Je ne suis pas censé le savoir déjà et encore moins te mettre au courant.

_ Oui oui! Maintenant parle!

_ Felipe a déjà ramené deux autres femmes ici... et dès qu'il n'a plus voulu d'elles, il les as enfermé en bas.

_ Pardon?

_ Elles sont nourris et tout, ne t'inquiète pas, dit-il comme pour me rassurer.

Donc si je comprend bien, Felipe a déjà auparavant acheté deux autres femmes. Lorsqu'il s'est lassé d'elles, il les as enfermé. Et c'est ce qu'il risque de m'arriver... J'en vient à me demander ce qui est préférable entre être enfermé pendant des années et se faire battre ainsi que violer durant des années.

_ Mais pourquoi il les enferme Juan?

_ Bah comme ça elles ne risquent pas de le dénoncer, me répond-t-il comme si c'était logique.

_ Oh.

_ Felipe est un hijo de puta. Il a fait et continue à faire tant de mal dans sa vie.

Je ne le contredit pas. Et je suis bien placé pour savoir de quoi il parle. J'espère seulement que Juan ne va pas devenir une copie conforme de son frère.

_ Juan?

Je capte son attention et le regarde sévèrement.

_ Promet moi une chose s'il te plait.

Il hoche la tête, m'inssitant à poursuivre.

_ Ne devient pas comme Felipe !

Il fait une drôle de tête puis me souris.

_ Ne t'inquiète pas, commence-t-il. Devenir un enfoiré comme mes frères, n'est pas dans mes projets.

Je souris à mon tour. Je suis persuadé qu'il serait quelqu'un de bien.

_ Qu'est ce que tu fait ici ? lui dis-je pour changer une nouvelle fois de sujet. Tu vie ici?

_ Oui je vie chez Felipe.

_ Et vos pa...

_ Mon père, dit-il en me coupant, s'est remarié après le suicide de ma mère et il ne prend plus de nos nouvelles depuis assez longtemps. C'est Felipe qui s'occupe de moi, enfin s'occupait. Ces derniers mois, il m'a limite oublié et je comprend mieux pourquoi...

Il termine à phrase en me lançant un regard affecté. Pff Felipe a délaissé son frère pour une fille qu'il a acheter...Il a une belle vision de la famile lui.

De plus Juan m'a annoncé que sa mère s'était suicidé comme ci c'était un fait courant et que ça ne l'affectait en aucun cas. Si jamais ma mère ou mon père venait à mourir d'aussitôt, je crois bien que mon monde s'arrêtera pour toujours. Ce serait bien pire que tout ce que Felipe pourra faire subir à mon corps.

_ Donc pendant sept mois tu vivait ici tout seul? je lui demande après un certain temps.

_ Non! Vu qu'Enrique, mon frère, se sert de la maison comme dépôt, il vit ici.

_ Comment ça de dépôt?

Il prononce une phrase que je ne comprend pas et se tape le main sur le front, comme s'il venait de faire une erreur.

_ Je t'en ai un peu trop dit...oublie.

_ Hum mais de toute façon j'ai compris le truc. Enrique a un commerce illégal et Felipe blanchit son argent.

Personne ne dit rien durant une bonne minutes et Juan se décide à reprendre la parole.

_ Et moi, je profite des cadeaux et de l'argent qu'ils m'offrent, sourit-il.

_ Profite d'eux autant que tu le souhaite, mais ne devient pas comme eux.

Je ne connais pas cet Enrique mais je sais qu'il a un commerce illégal et c'est suffisant pour savoir qu'il n'est pas très net.

_ On m'a déjà fait le discourt, t'inquiète pas, me rassure Juan.

_ Encore heureux. T'as quoi onze, douze ans? Tu doit privilégier l'école.

_ Dans deux mois, j'aurais seize ans!

Vu le regard qu'il me lance et le ton de sa voix, j'ai du l'offenser. Mais ce n'est pas possible, on dirait vraiment un petit enfant.

_ Tu ressemble à un bébé arrête.

_ J'ai quinze ans je te dis!

Après c'est vrai qu'à quinze ans on est pas encore un homme, mais quand même.

Il m'apprend qu'il a un problème de croissance et qu'en gros il n'a pas encore eu sa puberté. Avec sa voix aiguë, sa petite taille et son visage de bébé, on ne doit pas le prendre au sérieux.

Je profite de ce moment de "confidence" pour lui poser quelques questions sur Felipe. J'apprend par exemple que si lui et Juan parlent aussi bien français, c'est parce qu'ils ont passé de nombreuse année en France. Juan est même née là-bas. Seul Enrique n'a pas vécu en France et je n'ai pas cherché à comprendre pourquoi.

Juan me tient compagnie quelques heures jusque la venue de Felipe. Il a réussi à me changer les idées et je lui en suis très reconnaissante. Depuis de nombreux mois, je n'avais pas rigoler et ça m'a vraiment fait du bien.

A suivre...

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