12

D'un mouvement brusque, Felipe me balance sur son lit. Je me relève immédiatement mais je n'ai pas le temps de faire un pas qu'il me soulève pour me rejetter sur le lit.

Il s'asseoit à califourchon sur moi et se saisit de mes deux bras. Je ne peut plus rien faire. Toute trace de gentillesse a disparu de son visage. On n'y voit que de la colère. La colère et rien qu'elle se lit sur son visage.

Je n'aurais jamais du tenter de lui fuir. Jamais! C'était irréfléchie de ma part. Je serais partit où? Je n'avais pas d'argent sur moi, pas de téléphone. Rien! Et maintenant Felipe va me faire regretter cette erreur.

_ Je...je.. suis désolé Felipe, dis-je d'une petite voix. Ne...ne me fait pas de mal s'il te plait.

Mais bien avant que je ne termine la phrase, sa main s'abat violement sur ma joue.

_ ¡Cállate puta¡ cris-t-il. Tu m'a prit pour un con, maintenant tu va le regretter!

Je le regarde sans pouvoir rien faire. Ma joue me fait hyper mal et je fait de mon mieux pour ne pas pleurer. Il n'y a même pas deux heures, il me faisait visiter sa ville avec le sourire aux lèvres, il était agréable avec moi et maintenant il veut me violer....

Il se redresse et m'allonge sur le lit. Il se saisit ensuite du bas de mon haut et commence à le relever, dévoilant mon ventre nus. À l'aide de mes jambes, j'essaye de le déséquilibrer mais au lieu de ça, sa colère s'accentue.

Sa main s'abat une nouvelle fois sur ma joue, beaucoup plus violement que la premiere fois. J'apporte ma main à ma joue et tente d'apaiser la douleur. Je ne retient pas plus mes larmes. Elles dévalent à grande vitesse sur mon visage.

_ Felipe je...je suis désolé, sangloté-je. Je n'esseyerai plus jamais de partir, je te le jure! Ne...ne...fait pas ça s'il te plait!

_ ¡Cállate! dit-il en me giflant une troisième fois.

Il attrape subitement mes deux bras d'une seule main et les maintien en haut de ma tête. Je tente de les libéré mais c'est impossible. De son autre main, il enlève complément mon pull et je me retrouve en soutien gorge devant lui. Je lui supplie du regard pour qu'il s'arrête là, mais il n'est pas du même avis.

Il ne perd pas de temps et s'attaque à mon jean. Alors qu'il l'a déjà deboutonné et qu'il s'apprête à le descendre le long de mes cuisses, je lève un de mes pieds et parvient à le poser sur son torse. Je le repousse en arrière et me lève rapidement du lit. Je cours jusque la porte, cependant il me rattrape avant que je ne puisse l'ouvrir.

_ Essayer de me fuir, aura pour seul but de t'apporter des problèmes, dit-il froidement.

Il me soulève du sol et je bouge dans tout les sens pour lui échapper. Hélas sa poigne est bien trop puissante. Il me rejette sur son lit et en deux/trois mouvements, il m'enlève mon pantalon ainsi que mes chaussures. Il pose son genou sur mon ventre pour que je ne puisse plus bouger et commence à se déshabiller.

Tandis qu'il retire sa ceinture, je tente de le raisonner.

_ Ne fait pas ça Felipe! Tu...tu va le regretter! Je ferais ce que tu veut! Tout! Mais ne fait pas ça s'il te plait.

Sans que je ne voye rien venir, sa ceinture s'abat sur ma poitrine. Je cris de surprise mais aussi de douleur. Felipe lui, rigole d'un rire mauvais et m'asséne un nouveau coup de ceinture. Ses yeux me paraissent plus sombres et une veine palpite sur son front! Je ne saurai vous décrire l'expression de son visage. Elle est terrifiante. Ce n'est pas le Felipe que j'ai connu ces derniers jours.

_ Je vais le regretter? Je vais sourtout prendre du plaisir querida.

Mon visage est humide à cause de mes larmes et a cause d'elles, je commence à voir flou.

_ T'es un monstre Felipe! finis-je par lui dire.

_ Je n'ai jamais prétendu le contraire.

Sa ceinture s'abat à nouveau sur moi. Je n'ai pas le temps de m'en remettre, que je reçoit un autre coups sur l'épaule droite. Puis sur l'épaule gauche. Le ventre, les cuisses, partout... Mes larmes coulent à flots.

Il ne s'arrête pas. J'ai mal, je n'en peu plus. Et lui, il a le sourire aux lèvres.

_ Tu as mal hyn? dit-il mauvaisement. Pleure, pleure, ça fait du bien!

En prononçant ces mots, son accent était fort prononcé, me dégoutant encore plus de lui.

_ Pourquoi tu me fait ça Felipe?

_ Te voir souffrir...hummm c'est tellement existant.

Je le vois se lécher les lèvres et j'ai envie du lui vomir à la figure. Comment peut-il ressentir du plaisir en me faisant souffrir? Qu'est ce qui ne vas pas chez lui?

Est-ce ce côté là de Felipe dont Moussa m'a parlé? Son côté sadique...

Felipe continue avec ses coups de ceinture. Je ne cherche plus à lui demander d'arrêter, c'est inutile. Je me roule en boule pour me protéger mais il se défoule sur mon dos.

À force de recevoir ses coups, mon corps devient comme paralysé. Je reste immobile et je ne ressent plus rien. J'en vient même à penser que c'est ma fin.

Cependant, lorsque Felipe attrape mes jambes et mes bras pour m'allonger sur le dos, la douleur refait immédiatement surface. Et ajouté cela au poids de Felipe, qui se couche sur moi, c'est insupportable.

Mes larmes coulent silencieusement. Felipe approche son visage du mien et les lèche d'un coup de langue. J'en reste pétrifié. Cet homme me dégoûte! Je pivote mon visage sur le côté pour qu'il ne puisse plus l'atteindre.

Sa bouche finit par se retrouver sur mon cou et par descendre sur le haut de ma poitrine. Il apporte ses mains sur mon dos et dégraffe mon soutien gorge. Tandis qu'il l'enlève complément, mes larmes s'accentue. Je ne peut rien faire contre lui, je suis impuissante et je m'en maudis.

_ Oh mais il ne faut pas pleurer cariňa. Tu vas adorer.

Je cache ma poitrine à l'aide de mes bras endolori, mais il se saisit d'eux et les maintien de chaque côté de mon corps.

_ Pas de ça entre nous.

Pendant un long moment, il jauge mon corps en souriant. Il est fier de m'avoir, je le vois bien.

Je tente une énième fois de cacher ma poitrine des yeux de Felipe, mais il écarte facilement mes bras.

Il parseme ma poitrine de baiser. Je ne peut pas le repousser, son poids me maintien immobile. Il embrasse ma poitrine, tout en la caressant et j'en ai honte. J'ai honte de le laisser me toucher sans ne pouvoir rien faire. Je me sent humilié.

Je suis spectatrice de mon propre viole.

Plus sa bouche descend le long de mon corps, plus je suis abattu. J'use de mes dernières force pour l'eloigner de moi, en vain. C'est une perte de temps. Je n'ai plus qu'à attendre qu'il le fasse... qu'il me viole. Et enfin ce cauchemar sera finit.

En très peu de temps, je me retrouve nue et lui aussi. Je tente tout de même de résister en reserrant mes cuisses, mais je n'y gagne qu'à recevoir des gifles.

_ Écarte moi ces cuisses! dit-il d'une voix calme.

Je secoue la tête et il me gifle à nouveau. Ça recommence à plusieurs reprises. Il me demande d'écarter les jambes mais je refuse et il me gifle. Au bout d'un moment, il se décide à le fait lui même. Avec facilité, il parvient à se frayer un chemin entre mes jambes et à les maintenir en place.

D'un mouvement brusque, il me brise de tout mon être. Je pousse un énorme cris. Un nouveau stock de larme s'échappe de mes yeux.

La douleur affligeante que je ressent par sa faute, m'est tellement insoutenable.

Il n'a aucune pitié envers moi et ne cache pas son plaisir. Il sourit victorieusement. Des mots, que je ne comprend pas, s'échappent de ses lèvres. Il grogne, gémit et soupire tout celà pendant que moi je souffre. Chacun de ses mouvements est violent et rapide, m'arrachant à des cris ainsi que des larmes.

Le minutes passent et Felipe semble infatigable.

C'est donc ça qu'il est réellement? Un homme qui viole une fille parce qu'elle a tenté de lui fuir?

Je n'ai jamais éprouvé autant de haine qu'à cet instant là.

Le regard plonger vers l'obscurité que m'offre la baie vitrée, je ne demande qu'une chose : n'avoir jamais rencontré Moussa!

À suivre...

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