Je veux écrire une révolution. Une guerre d'encre et de papier, un conflit gris et blanc pour secouer mon monde terne et fatigué, lui réapprendre les mots et la vie.

Je veux qu'on me foute la paix, qu'on arrête d'enfoncer ces chiffres froids et absurdes sous ma peau.

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Maybe I'm insane and this is my first moment of lucidity,

Or maybe I'm lucid and this is my first moment of insanity.

Qui sait ? Le monde est froid, et les espoirs perdus

Dorment sous la glace en rêvant d'un été brisé.

Les corps gris et vides serpentent sous le ciel de verre

Leurs yeux rompus par les nuits-caves.

Oh !Absurde torpeur qui fige les ailes de l'Esprit affolé qui cogne contre mon crâne

Encore et encore et encore et encore et encore et

Encore

Pas de renouveau pour le guerrier de poussière

Le plomb des soldats a perdu son lustre

Et l'éclat du mercure n'est plus qu'un faux

Soleil

Les lettres s'agglutinent au creux de mes tempes

L'encre est sec d'avoir trop espéré

La symphonie du temps qui passe

Sonne faux

Les tambours se percent, les cuivres toussent et

Se tordent.

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Jaune attend. Les bras serrés autour des ses genoux, il admire le flux et le reflux des vagues sous ses pieds, les minuscules billes de sable entre ses orteils serrés, avant et arrière, avant et arrière, danse éternelle des grains dorés, valse en trois temps, avant, arrière, avant.

Jaune attend. Ses mains se posent doucement sur le tapis d'or sec et doux, oiseaux pâles qui dorment sous le soleil ardent, épuisés d'avoir vu de si près les corps de velours des Muses lointaines et si nombreuses, qui tournent et tournent comme des rapaces.

Jaune attend. Il attend de voir le bout du ciel tomber par-dessus l'horizon, de voir la nef céleste s'embraser et saigner sur l'océan, d'observer son dernier hoquet avant d'emplir son cadavre d'os stellaires, laissant à peine flotter sur son corps noirci le nénuphar pâle de son cœur rompu.

Jaune attend la nuit, la bouffée d'air qui videra ses poumons des cendres du monde mort et figé, l'éclat blanc qui rallumera le flambeau de ses yeux, le seul à pouvoir faire étinceler encore une fois son cœur de verre depuis trop longtemps terne.

Jaune attend - mais il sait qu'on ne l'attend plus, que les rouages du monde tournent encore dans son dos, que les mille silhouettes n'ont que faire de son absence et qu'elle ne fait que rendre la nuit un peu plus vide.

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HEY !

Désolé de pas être beaucoup là en ce moment

J'ai le bac à préparer --'

En plus mon téléphone est dead ;-;

Bref

Love you

Bye