Neville Longdubat
Cela fait maintenant deux mois que je les ai avec moi tous les six. Et ce n'est pas du repos d'avoir des énergumènes et de les gérer. Mais ils me donnent la force de rester en vie. Sinon je sombrerai dans la tristesse.
Et c'est agréable le matin au levé du soleil. Seul, uniquement avec Kreata. L'elfe de maison me procure une douceur comme pas possible. Tout ce remu ménage dans le manoir quand je ne leur confie pas de missions. Je dois gérer Bellatrix et ses crises de folie...
-C'est pas une vie même pour un sang pur.
-Maître, les elfes ne vont pas tarder à les réveiller...
-Mon moment de paix va donc s'achever...
-Je crains que oui. Mais cela est si désagréable que cela ?
-C'est surtout pour vous, les elfes que ça doit être terrible d'avoir des mangemorts à servir.
-Au moins, ils ont tous peur de vous, ils n'osent pas nous faire du mal.
-Tu sais, tu vas sûrement évoluer en haut elfe.
-Comment ça ?
-Tu as perdu la phrasée des elfes de maisons.
-Je continuerai de vous servir maître Neville.
-Tu es mignon.
Je descends de l'arbre, je soupire en m'étirant pour me réveiller.
-Si jamais ils me cherchent, je suis dans la bibliothèque.
-D'accord, et pour votre esclave que vous n'avez pas réveiller ?
-Je vais le réveiller.
-Bien. Je vais préparer le petit déjeuner.
Je le suis en cuisine pour prendre un plateau avec un verre de lait et un pain. Je me dirige dans ma chambre pour aller dans la pièce où est enfermé Amycus.
-Debout là dedans.
Il se réveille en sursaut et me regarde avec ses yeux de mangemort effrayé. Il se met à genou.
-Lève la tête.
Il obéit et je souris. Je dépose le plateau devant lui, il attend sagement.
-Mange et dépêche toi.
Il mange le pain et boit le verre de lait d'une vitesse.
-Suis moi.
Je le vois se lever et me suivre en silence dans tout le manoir pour aller à la bibliothèque. Je prends une pile de livre.
Il se met à mes pieds et je les sur lui. Et je me plonge dans ma lecture. Je ne vois pas le temps passer, Amycus comme pote livre. Parfait.
-Neville...
Jusqu'à ce que la voix douce de Rabastan me sorte de ma lecture. Je lève les yeux et je le vois un genoux à terre, tête baissée.
-Qu'est-ce que tu veux?
-Un message de la part des ravisseurs de Narcissa...
-Et il dit quoi ?
-Ils vont la tuer si Bellatrix n'accepte pas un mariage avec un des lieutenants de ceux qui ont Narcissa en captivité.
M'informe Rabastan en me donnant la lettre.
-Tu peux disposer.
-Neville...
Je le regarde et il part. Je la lis, Bellatrix me regarde avec des yeux de pitié. J'éxamine toutes les possibilités et les éventualités de ce mariage. Amycus range les livres qui étaient sur son dos et attends sagement. Entre temps, j'ai envoyé une lettre de confirmation aux concernés. Je sors de la bibliothèque et je vois les trois mangemorts qui tentent de faire sécher les larmes de Bellatrix. Fenrir me voit et se lève pour me saluer.
-Bonjour maître.
Ils étaient sur le canapé et je m'assois sur la teble de salon.
-Neville... Je ne veux pas partir... Ni être marié à ce type... Mais je ne veux pas que ma soeur ne soit tuer...
-Déjà, explique moi comment ils ont su mon adresse ?
Bellatrix baisse encore plus la tête.
-Ils sont venus me voir et on a parlé pour négocier et puis ils ont réussi à savoir où je suis quoditiennement... Je leur ai donné l'adresse du manoir...
-Je sais qu'une fois marier à lui il ne me laissera jamais tranquille... Je serai sûrement morte dans deux ou trois ans après ce mariage...
J'ai une idée pour retrouver ce que je veux retrouver.
-Bellatrix. Je t'attends dans mon bureau ce soir, après le dînner.
-Bien...
-Amycus, va donner cette lettre à Luna. Et ne traîne pas en route.
-Oui maître...
Amycus disparaît et je monte dans mon bureau. Je ferme la porte à clé.
-Désolé Bellatrix, mais tu me serviras pour mon plan.
Durant l'après-midi, j'organise le tout pour accomplir le plan. Après le repas du soir, elle monte me rejoindre à mon bureau.
-Entre.
Je la vois, le regard triste et avec peu d'espoir.
-Tu voulais me voir...
-J'ai répondu positivement à la demande de mariage.
Je vois la surprise sur son visage.
-Neville... Je...
-Tu n'es pas réellement en mesure de négocier ma grande. Dois-je te rappeler que tu n'as plus ton mot à dire sur ce genre de décision ?
Elle détourene la tête les yeux baissers, elle se résilit à resister.
-Bien... Je ferai comme tu veux... Laisse-moi au moins leur dire au revoir...
-Tu pars demain matin avec moi. Prépare tes bagages.
-D'accord...
-Tu peux disposer.
Elle quitte le bureau. Je vais dans une pièce secrète et je prépare une potion. Je mets les ingrédients pour la préparation de potion.
-Vivement demain matin. Bon, il faut que je me repose une fois que cette potion terminée.
Je termine la potion et je me dirige vers ma chambre. Comme je me doutais, les garçons m'y attendent, ces regards de mangemorts déterminés à obtenir ce qu'ils veulent. Ils ne me font pas peur mais plutôt, ils me désespèrent. Mais je vais leur donner ce qu'ils veulent.
-Tu comptes vraiment la laisser entre les mains de ce moldu ? Sérieux Neville. Je sais que tu es plutôt tolérent et que tu veuilles rétablir les liens avec les moldus mais tu ne peux pas la laisser entre les mains de ce monstre... Il va la battre jusqu'à la mort... Je t'en supplie Neville...
-Il fallait penser à tout ça avant, Rodolphus.
-Comment ça ?
-Voldemort à semer les graines de la haine. Vous les avez fait bourgeonner. Maintenant, vous allez récolter les fleurs noires que vous avez fait bourgeonné.
-Tu peux nous en vouloir pour ça mais...
-La chose pour laquelle j'en veux à votre génération, c'est votre cruellement manque de réflèxion personnelle et votre esprit bridé pour ne pas réfléchir par vous-même.
J'entre dans ma chambre pour me coucher et je suis content de ma pique que je leur ai lancé. Oui, je suis un gamin des fois.
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