Je suis Rabastan Lestrange, sorcier de sang pur et anciennement mangemort. Je suis prisonnier dans un pays étranger au mien.  Séparer de mon frère. Je n'ai plus la force de me transplaner.

J'attends deux personnes discuter.

-Il pourrait nous rapporter gros.

-Ouai. Il est en bonne santé. Il vaut bien 4 000 Florès non?

-Oui.

-Cet après-midi va avoir lieu la dernière vente.

Je vais être vendu à quelqu'un ? De toute façon c'est peine perdue.

J'attends mon heure sereinement car je sais que je ne peux rien faire. L'heure arrive, on me prend et m'en chaîne. Il me bâillonne. Les mains dans le dos avec une corde qui sert fort. Tout comme mon bâillon me fait mal.

Ma vision est obstruée par une bandeau. Je sais que je suis dans une salle devant les autres. Les acheteurs potentiels. Mais mes sens de soeciers me disent que je ne suis pas seul dans cette salle. D'autres y sont exposés de façon légal puis qu'ici c'est la norme.

-Celui-ci vaut 4 000 Florès. Il encore puceau et d'une bonne constitution physique.

Je me prends une balle perdue. Nan mais ke vous jure... Soudain je sens des mains qui me touchent... Je bouge pour les éviter mais je sens ma tête en arrière.

-Arrête de bouger sinon c'est le fouet d'accord la vermine.

Je finis par me laisser faire. Soudain, une voix que je reconnais parvient à mes oreilles.

-Il y en a de l'ordre ici. Vous n'allez pas les libérer?

Cette voix, c'est Bartemius, celui qui a torturé les Londubat avec mon frère ma belle-sœur et moi. Mais je me demande à qui il parle...

-Tu crois vraiment que je vais jouer les gentilles Gryffondor qui sauve tout le monde?

-Vous faisiez parti de la résistance...

-Et après ?

Je reconnais aussi cette voix. Neville Londubat. Il s'approche vers moi.

-Il vous plaît jeune homme?

-Est-il dressé ?

La question me fait froid dans le dos et la réponse encore plus, puisqu'il lui réponds que oui. Il sort quelque chose de sa poche visiblement cela satisfait le marchand puisqu'il me fait lever.

On finit par aller dans une pièce autre que celle qui sert à la vente. Je sens qu'on me force à être à genoux.

-À genoux.

M'a-t-il ordonné et sans résister J'obéis.

-Retire lui le bandeaux des yeux histoire qu'il puisse me voir.

La lumière me fait légèrement mal mais je vois celui qui m'a acheter : Neville Londubat. Le fils de ceux que j'ai torturé. Je le regarde avec une pointe d'apréhension de ce qu'il va me faire subir. Je vois Fenrir Greyback et mon camarade Bertemius.

-Fenrir. Retire lui le bâillon.

-De suite.

Le bâillon est retiré.

-Tu as peur de ton avenir ?

-Surtout de ce que tu vas me faire subir...

Neville m'observe en silence. Je prie le ciel pour ne pas mourir. Il se lève.

-Tu veux rester en vie pas vrai ?

-Comme tout le monde dans cette pièce.

Le regard de Fenrir Greyback me transperce le corps.

-Comment oses-tu lui parler sur ce ton!

Il me lance un puissant doloris qui me fait hurler de douleur. Bartemius supplie Greyback de stopper le sort.

-Il suffit Fenrir.

Le loup-garou lève le sort.

-Que ça te serve de leçon. Je tolère le tutoiement mais pas le manque de respect ni la politesse.

Je regarde Neville soupirer. Barty me relève.

-Maître... Pardonnez lui...

-Je pourrais effectivement lui pardonner ce manque de politesse s'il me prête serment d'allégeance et de loyauté absolue.

-Promets moi de retrouver mon frère.

Je finis par capituler et prêter se fichue serment. Les liens se retirent.

-Ton frère fait parti de ceux dont je dois récupérer.

Je me sens soulager d'entendre cela mais aussi inquiet. Neville regarde par la fenêtre. Il finit par nous tendre la main, on la prend et on transplane dans un lieu inconnu.

-De retour au manoir. Ça fait du bien.

Le loup-garou semble content. C'est donc ici qu'on va vivre désormais.

-Fenrir.

-Je sais. J'emmène ces deux-là aux sources chaudes.

-Oui et ne trainez pas dans le coin si vous voyez un moldu.

Fenrir lui répond positivement et on le suit vers les sources chaudes. On se déshabille et hop on est dans l'eau.

-C'est si chaud...

-Oui et c'est curative en plus.

-Génial...

Je prends mon courage et je lui posé la question fatidique.

-On deviendra quoi une fois qu'on sera réuni ?

-Ça je ne peux pas le prévoir.

Après un long moment, on finit par rentrer au manoir et Barty semble stressé.

-Le maître nous attend, ne trainons pas.

On suit Fenrir jusqu'au manoir. Des elfes s'activent pour ranger ce dernier. Barty et moi regardons Fenrir avec étonnement. Il se marre.

-Neville est un sorcier voyons. Il a aussi des elfes de maisons pour ce qui le quotidien.

-Tu l'appelles par son prénom ?

-Quand il n'est pas dans le coin il m'arrive oui.

-Tu frétilles la queue devant lui et tu le mords dans le dos.

Balance Barty sans faire attention à ce qu'il a dit. Fenrir regarde Barty, mon ami commence à regretter ses paroles et il se prend un doloris.

-Fenrir. Cesse un peu de jouer s'il te plaît.

La voix est celle de Neville.

-Et pourquoi ?

-Veux-tu réellement le rendre inapte à la magie ? Je te rappelle que j'ai besoin de lui pour mes projets futurs.

-Il a osé me manquer de respect Neville !

Le jeune homme pose sa main sur celui du loup.

-Tu veux le punir de cet affront ou tu veux te venger pour les doloris qu'il t'a lancé autrefois ? Et puis, c'est lâche pour un sorcier de s'en prendre à plus faible que soit et en plus de s'en prendre à un sorcier désarmé.

Il finit par rompre le sortilège. Je m'approche de mon ami.

-Tu n'as rien?

-Je suis sonné mais ça va...

Neville se retourne vers Barty qui baisse la tête.

-Quant à toi. Tu seras bien gentil d'arrêter de provoquer Fenrir. Tu sais très bien que c'est le plus féroce des loups-garous de Grande Bretagne. Alors pourquoi tu le cherches ?

-Peut-être une vieille habitude... Mais je ne le ferai plus... Promis...

Neville lui tend la main pour l'aider à se relever.

-Et puis si jamais vous battre vous démange tant que ça. Aller à la zone de combat du manoir.

-D'accord...

Neville Londubat se dirige dans le sombre couloir et disparaît. Un elfe de maison m'emmène dans ma chambre. Quant à Barty, il est accompagné de Fenrir pour rentrer dans une chambre.

-Un bon repos me fera du bien...

Ai-je dit avant de m'endormir.