Drago, son premier petit trésor à la main, tirait sur le poignet de la Gryffondor, son deuxième trésor.
00:01 et les deux ennemis couraient toujours à travers les bois sans pouvoir retrouver l' endroit du rendez-vous.

Le serpentard, naturellement anxieux sentait son cœur pulser dans ses tempes. Boum Boum. Le bruit, mélé à celui du vent devenait presque insupportable. En temps normal, le jeune héritier aurai probablement donner les responsabilités à l' autre, qui que soit l' autre, vu que ce n' était pas lui.

En revanche, cette fois, l' " autre " se nommait Hermione Granger et, en plus d' être intelligente, passionante et courageuse, il se trouvait que la jeune femme était la seule fille qu' il ne voulait pas décevoir. Vous savez, LA fille. Il stoppa donc net ses pas et plongea son regard dans celui de la rouge et or, ne pouvant pourtant rien détailler d' autre que les longs cils qui le surplombaient à cause la noirceur de l' ombre qui le couvrait.

《- Écoute, Hermione, sourit presque le serpent en prononcent ce nom, je pense que nous ferions mieux de partir maintenant et de... 》

Hermione bougea légèrement le menton comme pour indiquer au serpent de se retourner, ce qu' il fit quelques secondes après, la mâchoire serré, les doigts enfoncés dans la paume. Sans prendre la peine de dire un mot, ni même de lever la tête, ni même de respirer, il tendit devant lui la fiole bleue et la lâcha lorsqu' il sentit qu' on l' avait attrapé.

《- Je veux, commença la créature comme incertaine, non seulement de ce qu' elle allait dire mais aussi de ce qu'elle voulait, vous voir la semaine prochaine avec en présent une baguette de sorcier.》

Aucun des deux jeunes sorciers ne réagit. Ils n' étaient pas tétanisés par le contrôle de magie du lendemain, ni par leurs mains bien trop proches, mais bien par les récents évènements. Une baguette ? Donneraient- ils les leurs ? Certainement pas... La voleraient- ils ? Mais à qui ? Et comment ?

La lionne reprit ses esprits et souffla longuement avant de prendre la main de Drago et de l' entraîner avec elle dans la forêt, en direction de leur aimé école.

《- Comment allons nous faire ? Désespéra Hermione.

- Et si l' un de nous allait voler la baguette d' un élève ?  Proposa le blond.

- Premièrement, si on fait quelque chose, je te propose qu' on le fasse à deux et deuxièmement on ne volera rien. On ira simplement en acheter une chez ...

- Rien que de penser à ce que tu penses fait frémir mon compte en banque miss Honneteté ! Sourit l' héritier Malefoy, mi fier de sa boutade, mi heureux que la jeune femme soit décidé à ne pas le lâcher.

- Tu ne penses quand même pas à la dérober Drago ? Je serais avec toi, je t' aiderai, c' est une promesse. Mais elle tient uniquement si on le fait à ma manière ! Expliqua Hermione. Le jeune homme ne comptait pas en piquer une à quelque sorcier que ce soit, mais il ne dit rien, pour le simple plaisir d' entendre un peu plus la voix de la Gryffondor têtue.

- Merci Hermione, chuchota le vert et argent en serrant un peu plus sa main dans celle de la femme qu' il aimait.

- Je... Avec plaisir,》 avoua Hermione, et ce fût la dernière fois de la soirée que le Malefoy entendit sa voix, ce qui lui permit de se remémorer toute la nuit ces quelques paroles.

Il les remodela même dans ses rêves. " Avec plaisir Dray' " " J' aime t' aider ". À tel point que le lendemain matin il n' avait que ses mots dans la tête et ne voulait qu' une chose la revoir, lui reprendre la main et l' entendre chuchoter doucement des mots d' amour pour lui.

Au déjeuner, personne ne fit attention à lui, et lui fit attention à une seule personne. Une jolie fille au rire éclatant qui discutait avec un brun maigrichon et un roux rondouillard. Elle rendait le tableau harmonieux selon Drago. Lorsque la rouge et or se leva, le blond en fit de même, sa suite derrière lui.

《- J' ai rien révisé, grogne Zabini de sa voix d' ours mal léché.

- Parce-que tu le fais d' habitude ? Se moque Théodore Nott.

- Laisse mon copain tranquille, intervint fièrement Parkinson.

- Occupe toi de ta vie... Heurk ! Nott fit alors mine de vomir en voyant deux de ses amies s' embrasser. L' amour ça craint ! Pas vrai Drago ?

- Ça craint.》 Répéta sans grande conviction le leader du groupe les yeux fixés sur sa belle. La jalousie le dévorait, la jeune femme regardait un dernier anné comme une enfant regarderait un jouet, avec envie. Il voyait lui aussi cet intru positionné juste entre lui et Hermione, il faut avouer qu' on ne pouvait pas le louper en vue de sa morphologie large et sculpté. C' était en tous cas ce que pensait Drago dans son esprit atteint de la plus grave des maladies. Celle qui ne vous lâche jamais vraiment,qui vous torture chaque jours, qui vous tord le ventre, qui place des oeuilleres devant vos yeux. La maladie de l' amour.