Ses lèvres ont le goût de la glace au chocolat qu'il vient de manger. Les miennes, celles de la fraise. Le mélange est délicieux. Devant nous : un tableau de la Renaissance, pièce maîtresse du musée que nous sommes en train de visiter, que nous sommes censés admirer... Autant dire que l'on ne fait pas de très bons touristes.

Mais quel meilleur pays que l'Italie pour s'embrasser à souffle couper ?

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Ma gorgée de limoncello me brûle un peu la gorge, alors que le regard de Josh sur moi me brûle les joues. Le menton dans sa paume, le coude sur la table, il me regarde manger, tout en dégustant une nouvelle bouchée du tiramisu que l'on partage. 

« Tu... Tu comptes me regarder comme ça encore longtemps ? Je demande alors, osant rencontrer son regard.

- Je suis venu ici pour admirer les œuvres d'art, non ? »

En d'autres situations, j'aurais exploser de rire. Ce type est le roi des disquettes. Mais son regard en dit tellement plus que... Je n'ai absolument pas envie de rire. 

« Et si... Et si on retournait à l'hôtel ? »

Il sourit un peu, avant d'appeler le serveur.

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Sortant de la salle de bain, j'éteins la lumière de celle-ci. La chambre est désormais plongée dans le noir. Il est assis sur le lit, le dos contre le mur, les jambes allongées le matelas. La nuit est fraîche, mais j'ai chaud. Beaucoup trop chaud, et je crois que l'alcool n'aide pas. 

Quand il me voit sortir, il se redresse et vient s'asseoir au bord du lit. J'hésite à le rejoindre, le cœur battant la chamade. Cette fois, c'est différent ; comme pour le baiser, c'est la vraie première fois.

Mais un signe de tête de sa part, et je m'approche, mes pieds nus frôlant le plancher de notre vieille chambre d'hôtel. Je ne le vois pratiquement dans la pénombre, seuls ses yeux luisant un peu au reflet de la lune... 

Debout devant lui, je baisse les yeux sur son visage. Il vient alors poser ses mains sur mes hanches, avec un léger sourire. Ça, je peux le voir. 

Ses doigts remonte un peu le long du tissus fin de ma robe, et il vient en défaire le simple nœud qui tiens les deux pans de celle-ci ensemble. Elle s'ouvre alors, m'arrachant un frisson.

Il dépose un baiser sur mon ventre, ses mains retrouvant mes hanches pour m'attirer à lui. Les miennes se posent sur ses joues, alors que je rejette doucement ma tête en arrière, fermant les yeux.

Il dépose un nouveau baiser entre mes seins, avant de me tirer sur ses genoux, m'asseyant sur ceux-ci. Baiser sur mon épaule, d'où glisse la robe, baiser sur mon cou, où il laisse une marque, baiser sur ma mâchoire, qui m'arrache un nouveau frisson.

D'un doigt, je remonte son menton et m'empare de ses lèvres. Sans rompre la baiser, il tourne un peu et m'allonge sur le lit, échangeant les positions. Et alors que, désormais à genoux sur le sol, il tire mon bassin vers le bord du matelas, je pose ma main sur mes lèvres.

Un nouveau baiser. Sur l'intérieur de ma cuisse.

« Oh mio dio... »