Four

Malgré tout ce que je pouvais dire, Harry était un homme bon. Du moins, la plupart du temps. Les choses ont changé quand il est tombé malade, il a agit comme un personne différente, mais il était toujours mon Harry. Il était encore et toujours la personne qui m'a fait sentir si heureuse, et la personne qui m'aimait le plus au monde.

Je pense que même quand mes parents étaient encore en vie, Harry m'aimait déjà beaucoup. Et pour être honnête, je l'aimais moi aussi plus que tout, peut-être même plus que mes parents. Cela semble mauvais mais c'est la vérité, Harry a toujours été spécial pour moi

Et vous vous attendez à ce que je vous explique pourquoi n'est ce pas ? Je sais que vous savez que nous n'avions pas juste une relation oncle-nièce ou père-fille

Il était le premier. Premier bisou, premier amour, première Saint-Valentin...

Harry était la seule personne de la planète qui signifiait vraiment pour moi. Il était la seule personne qui me voyait comme j'étais vraiment et m'aimais malgré tout. Personne d'autre ni Niall, ni Liam ne comprennent complètement qui je suis et pourquoi je suis ainsi.

J'avais treize ans, c'était la Saint Valentin et à l'école nous avions fait une petite activité de Saint Valentin ou on déposé une carte dans la boite de la personne pour laquelle vous aviez un crush. J'étais tellement excité parce que j'étais sûr que ce type qu'à l'époque je pensais aimait, Robin, allait me laisser une Valentine. Mais la fin de la journée arriva, j'ai vérifié la boite et il n'y avait qu'une seule carte...et tout ce que j'ai eu était celle Psych. D'une certaine manière, cette stupide carte m'avait fait vraiment mal, j'ai éclaté en sanglots au milieu de la salle de science.

Mon professeur, Madame Harling a appelé l'oncle Harry pour qu'il vienne me chercher, et il n'est pas arrivé avant 5 minutes, toujours dans ses vêtements de travail. « Qu'est ce qui s'est passé ? » il demanda à l'enseignante le visage en feu.

Madame Harling haussa les épaules et replaça ses lunettes, ne s'attendant pas à ce que mon oncle soit aussi attrayant. Elle était une petite dame et semblait toujours terrifiée, mais quand Harry fut la, ses joues d'habitude rosées semblaient être cent fois plus rougies.

« Eh bien...Pour la Saint Valentin, nous avons fait une... » Elle s'arrêta brusquement en voyant le regard froid qu'il lui lançait.

« Ou est Gaia ? » demanda oncle Harry, et je pouvais l'entendre grincer des dents.

J'étais assise de l'autre coté du bureau du directeur lorsque cela se passa, a coté de la secrétaire. Mlle Hershfield qui était l'une des plus belles personnes que j'ai rencontrées. Elle m'avait donné une sucette pop lolly juste après que l'incident ce soit passé

«J-juste à coté de...» Mme Harling m'a pointé et avant qu'elle ne puisse terminer sa phrase, Harry avait traversé la pièce se dirigeant vers moi. Mon professeur des sciences m'envoya un regard désolé, elle le faisait depuis que nous sommes sortis de la salle de classe. Mlle Hershfield, elle ne nous prêtait pas attention.

Oncle Harry s'agenouilla devant moi et me serra contre sa poitrine. Je laissais ses bras m'envelopper si reconnaissante de l'avoir avec moi.

« Tu vas bien, sweetheart ? »Il murmura à mon oreille. Je ne lui ai pas répondu parce que c'était une question stupide et qu'il connaissait déjà la réponse. « Je suis désolé de ne pas être arrivé plus tôt »

« Ils t'ont appelé il y a exactement six minutes, tu n'aurais pas pu faire plus vite » soulignai-je en frottant mon nez contre son épaule. Je me suis rendu compte à quel point son eau de Cologne sentait bon. Les garçons de mon école se sont tous persuader ne plus prendre de douche et de se mettre la tonne de parfum mais avec l'oncle Harry...

Harry se moqua de ma réponse et m'embrassa le haut de la tête. Ensuite il m'a emmené manger une glace locale. Je me souviens d'un cône de glace enrobé de chocolat avec une sauce étrange. Nous sommes rentrés à la maison en mangeant notre glace en silence.

Une fois garé arrivé devant la maison, l'oncle Harry a éteint la voiture mais ne sortis pas pour autant.
« J'aurais du te trouver quelque chose pour la Saint Valentin » dit-il calmement en regardant la maison. Il était garé juste devant la porte d'entrée sur les graviers.

J'ai secoué la tête « La saint Valentin est stupide, cela n'a pas d'importance » Cependant cela avait une importance. Ce jour la plus qu'autre chose...et il a été ruiné par un imbécile.

« Non ce n'est pas stupide. J'aurais du au moins t'apporter une boite de chocolat, pour te montrer à quel point je me soucie de toi. Tu veux tout dire pour moi Gaia. Je déteste de voir triste. Je préfère quand tu es folle et joyeuse » dit-il plus sincère que jamais. Ses yeux étaient sombres mais ils devinrent vite brillants et brumeux.

« Pourquoi tu pleure Oncle Harry ? »Demandai-je, j'étais confuse. Je n'avais aucune idée de comment me comporter face à ça...C'était bizarre. L'oncle Niall était habituellement celui qui faisait des discours excessivement affectueux comme ça. L'oncle Harry était comme moi, il préférait garder ses sentiments pour lui.

« Parce que ça me tue de te voir comme ça et de ne pas savoir comment t'aider. Je veux juste t'aider Gaia » Sa main qui était jusque-là sur le tableau de bord attrapa la mienne « Comment puis-je t'aider ? » murmura t-il ?

« Harry... »Commençai-je, mais il se pencha vers moi et tout sembla s'arrêtait. C'était comme dans l'un de ses moments dramatisés dans les livres, je ne plaisante pas. Je ne savais même pas que ce genre de moments existait réellement. La bouche d'Harry était froide et avait le gout de caramel. Ses doigts ont serré les miens pendant qu'il m'embrassait.

Quand j'ai essayé de me reculer, il a apporté son autre main à ma joue et m'a maintenu en place. Je le laissai faire car malgré ce que me disait ma conscience, j'aimais ce qui se passait. Mon Harry m'embrassait et c'était parfait

C'était juste l'un d'une suite de moments 'parfaits' qui se passèrent entre nous, mais celui-là semblait être le plus pur de tous. Parce que c'était juste lui et moi dans une voiture devant notre maison qui nous nous embrassions parce que nous nous soucions l'un de l'autre. Il n'y a rien eu de plus ce soir-là. Il y avait juste lui et moi...et je souhaitais vraiment que cela suffise.

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