Tous les allemands sont Nazis

  Il a dit «Guten Tag».

  C'était la phrase qui me trottait dans la tête depuis maintenant une bonne demi-heure.

  Vous vous demandez sûrement pour quel raison? Ou sinon vous vous en fiché, mais vous avez comme seule compagnie mon livre pendant votre  passionnant en compagnie de votre poisson rouge nommé Sushi. Cette phrase était beaucoup trop longue, nan? Bref, passons.

  Si je faisais marcher les méninges, pour une simple phrase que j'entends​ tous les jours au lycée lorsque j'ai allemand; c'est pour une raison très simple. Avouons le, il y a toujours une personne qui fait italien, espagnole  ou russe, qui vous sortira cette  charmante phrase avec un magnifique accent cliché, juste avant que tu aille en cour. Puis ru auras le droit à la même phrase de la part de la prof si elle est de bonne humeur. En bref: banal. Et pourtant...

  Mon frère ne cesse de le répéter depuis maintenant trente minutes. Soit l'équivalent de 1800 secondes. Plus précisément 1860, car au moins une minutes est passé depuis que j'ai commencé ce charmant monologue. Soit l'équivalent de près de 150 mots. 151.

  Bref... J'en pouvais plus. J'en avais assez. Et je ne voulais pas m'exploser les tympans en mettant plus fort le son de ma musique, simplement parce que mon frère avait décidé d'allumer sa fonction perroquet. Oh mon Dieu! Que je te hais, mon charmant frère en cette instant.

-Il a dit «Guten Tag».

-J'ai entendue! me suis-je écriais en me soulevant de mon siège... Avant de me faire mettre à terre par ma ceinture de sécurité.

  Le bout de tissu vieux du dernier centenaire, 1, moi, 0.

  Je me suis retournée vers mon frère, qui me fixait de ses deux grands yeux ronds. Oh! Un merlan frit apparaît! Vite! Capturons le!

-Tu es corrompu...

  Pardon? Il m'a réellement fixé pendant que je me faisait victimiser par une pauvre ceinture de sécurité pour ça? Pour me sortir un truc totalement improbable?

-Tu n'est pas ma soeur. Tu es possédé par l'âme du Käser.

  Mais il y avait quoi dans se curry pour qu'il délire autant? Il nous fait un mixte entre L'Exorcisme et Apocalypse.

-Tu pourrais m'expliquer ton délibéré raciste, entre moi et de pauvre allemand, qui n'ont rien fait à par commander un Coca-Whisky?

  Ce mélange doit d'ailleurs​ être assez surprenant... Mais passons.

-Mais voyons! C'est évident! Toi et tes complices allez faire sauter l'avions à grand coup de bombe et relancer une troisième guerre mondiale!

  Je crois que mon frère a officiellement avaler une très forte concentration de drogue.

-Tu racontes n'importe quoi. Tous les allemands ne sont pas des nazis. Et puis, pour la situation actuelle, il y  a plus de malchance que se soit les États-Unis, ou la Corée du Nord qui lance une troisième guerre mondiale.

-Mais bien sûr que si. Tout les allemands sont nazis, on me l'a dit.

-Mais où est-ce que tu as appris ce genre de chose. Pitié, que ce ne soit pas ta prof d'histoire...

  Vu qu'on a la même, je ne suis pas motivé pour me faire laver le cerveau. Je sentis un frisson glacé parcourir mon corps, lorsque cette simple pensé se visualisa dans mon esprit.

  Change de sujet, change de sujet, change de sujet...

Voici venue l'heure des barbapapas...

  Non, c'est pas ça. Il y a faute.

  Et voilà que je revoyais l'image de ma prof d'histoire, déguisé en l'empereur Palpatine dans Star Wars

-Rejoins le côté communiste de la force, disait-elle de manière diabolique et terrifiante.

  Merci, mais non merci. Change  de sujet, change de sujet, ... Mais oui! C'est ça!

Voici venir les Barbapapa
Toujours contents
Papa et Maman Barbapapa
Et leurs enfants
Les p'tits et les grands
Se transformant à volonté
Ronds ou carrés

Là c'est mieux!

-Tu fais vraiment une tête étrange, marmonna mon frère.

-Laisse tombé, tu peux pas te transformer en carré, lui répondis-je fière de ma réparti de dingue.

-C'est ça votre pouvoir secret, à vous les nazis! Enfaite, vous êtes comme les sorcières décrite par Roal Dahl dans sacré sorcière. Vous vous infiltrez dans les rangs des humains, alors que vous êtes en vérité des formes géométriques.

  On devrait inventé le pris Nobel de la connerie, spécialement pour lui à ce niveau.

-Allemand, n'est pas égal à nazi, pour la dernière fois. Et puis pourquoi ça te stress autant.

-Parce qu'on me la dis, répéta-t-il.

-Qui? soufflais-je blasé.

-Le messi.

  Je l'ai regardé étrangement. Si il me sors Lionel Messi, j'en parle aux parents pour qu'il soit enfermé dans sa chambre, lors de nos soirée football contre l'Argentine ou le FC Barcelone.

-Je parles évidement du meilleur espion de temps les temps.

  Je vois mal James Bond ou Éthan Hunt dire ce genre d'énormité.

-OSS 117.

  Confirmation, il a décidément pris le pire modèle existant au monde pour  son évolution. Est-ce que mon frère est capable d'évoluer? Pas sûr. Quoi que... Une évolution peut être quelques choses de bien, comme quelques chose de mauvais. Et mon frère est la preuve vivante que tout peux toujours être pire.

-Je suis sûr qu'il veut faire exploser l'avion. Je veux pas mourir maintenant. Le monde n'a pas pu profiter de ma magnificence!

  Oh mon Dieu! Que le monde serait cruel sans mon mégalo et imbécile de frère! Faites en sorte que l'on survive pour pouvoir profiter d'avantage de ce don extraordinaire de la nature.

-Je suis sûr que la planète Terre et tous ces habitants réussiront à surmonter se traumatisme, lui répondis-je blasé.

-Oui...

  Enfin un truc sensé!

-... Mais au bout  de combien de millénaire.

  Oubliez ce que je viens de dire. C'est un cas désespéré.

-Tu ferais mieux de dormir, au lieu réfléchir. Ça n'a pas l'air de trop te réussir.

-Tu as raison. En plus, cela fait horriblement mal à la tête de s'en servir autrement que pour jouer au jeux vidéo.

  Il faudrait lui remettre un oscar pour son rôle de frère, qui est un pur concentré de cliché. Mais bon. C'est mon frère et on en a qu'un.

-Pitié, ne dit pas ce genre de phrase lorsque l'on sera arrivé à Denver.

-C'est bon, je sais me tenir et être discret. Tout le monde sais que les Nazi on des espions partout dans le monde. Pas besoin de me la rappeler.

  Je me saisi de mes écouteurs pour ne plus avoir à entendre ses imbécilités. Mais à la place d'entre un magnifique, As is your last, des fantastiques Black Pink, je n'entendis que le doux son de la "musique", Je suis en S.

  J'ai immédiatement tourné ma tête en direction de l'extrémité du fil de mes écouteurs, et j'ai découvert avec stupeur la raison de cette assassinat symphonique. Mon frère c'était permis de détacher mes écouteurs pour les rattacher à son téléphone et ses ignobles goûts musicaux.

-Je te gêne pas, j'espère? demandais-je  innocemment.

-Non, fais comme-ci je n'étais pas là.

  Difficile lorsque l'on avait la pure musique au monde dans nos oreille pour seule distraction. Je le verrais bien à ma place.

-Pourquoi dois-je à présent supporter  les musiques de ton répertoire?

-Je vérifie que tu ne sois pas un espion de la dictature nazi.

  Et c'est réparti pour un tour de connerie. Si un membre de votre entourage présente l'un des symptômes, consulter immédiatement sans plus attendre. Sinon, ce dernier deviendra comme mon frère.

-En quoi cela va me détecter ou non comme nazi?

  Dernier conseille si vous avez un frère. Je le répète, ne lui faites jamais lire Sacré Sorcière de  Roald Dalh. Ça lui donnera de mauvaise idée de complot et d'infiltration.

-Si tu pars en courant comme l'a fait ta correspondante allemande.

 Voici la preuve parfaite de mes dires.

  Ah... Mon pauvre frère... Si seulement tu pouvais tu rendre compte que ce n'est pas la musique qui les fait fuire, mais ton mauvais goût dans le domaine de cette dernière.

  Mais à quoi bon t'expliquer. Tu ne feras que persister, car tu te sentiras piqué dans ton orgueil démesuré.

-Chère passager. Nous vous informons que nous allons bientôt atterrir.

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