Grognasse, grognosse
— Maman? Qu'est-ce que t'as acheté? Je peux voir, je peux voir?
— Oh, ça? C'est une pizza ma chérie, tu veux goûter?
C'était donc depuis ce jour que Jewelry Bonney avait découvert son amour obsessionnel pour la pizza...
— Mets un t-shirt et va faire à manger sale allumeuse de merde, c'est pas un bordel ici, avait lancé une certaine jeune femme tout en écartant ouvertement ses jambes au-dessus de la table basse, laissant alors le ventilateur qui y était déposé rafraîchir ses fines jambes.
Avachie sur son fauteuil tel un gros lard, Kidd détourna son regard de sa télé quelques instants, abandonnant alors la vision bandante du défilé de mode de maillots de bains pour finalement tomber sur sa petite amie, habillée d'un de ses larges t-shirt ainsi que de son short de sport en une position qui le fit immédiatement débander.
— Putain ce que t'es moche, on dirait que tu t'apprêtes à accoucher, répliqua alors le rouquin en faisant mine de grimacer de dégoût rien que pour l'irriter d'avantage.
Le coussin sur lequel reposait le postérieur de la rose se glissa soudainement pour finalement voler au travers de la pièce, avant que le rouquin le rattrape sans grandes difficultés en allant jusqu'à l'utiliser pour reposer sa l'arrière dès son crâne.
— Merci de penser au repos de ma tête, femme. Maintenant cesse de faire la misandre en colère et va plutôt me préparer des choux farcis avec du jus de carotte s'il te plaît, ça serait adorable de ta part, fit-il tout en changeant de chaîne, ayant visiblement perdu l'envie de mater de jolies mannequins se trimballant avec des maillots semblables à ceux vendus sur Shein avec un sourire aussi flippant que celui du titan féminin.
— Nique ta mère oui.
Finalement, il éteignit la télé en un soupir exaspéré par le comportement de Bonney, avant de relever la commissure de ses lèvres en un sourire narquois, ancrant alors ses iris ambrées à celles améthystes de la boule explosive sur pattes qui lui servait de petite amie.
— Tu boudes? Taquina alors le jeune mécanicien tout en se relevant de son siège, étirant son corps parfaitement sculpté sans la quitter du regard, s'amusant presque de la voir fuir la vision de son torse dénudé sans la moindre once de discrétion.
Toujours les jambes écartées, la jeune femme décida de se pencher vers l'avant, rapprochant son visage du ventilateur en espérant se détacher de ses pensées obscènes tout en les détournant plutôt vers la pensée d'une alléchante pizza margarita.
— T'es vraiment une chaudasse refoulée Kidd. Au fond t'as toujours voulu te créer un onlyfan pas vrai? Ça t'excite de savoir que les gens te regardent en ayant des pensées cochonnes pas vrai? Espèce d'homme facile tu me dégoûtes.
Osant alors croiser son regard de félin après avoir saisit sa fausse misandrie à deux mains, elle abandonna cette dernière quelques secondes plus tard face au regard malicieux que lui jetait le rouquin, avant qu'une douce teinte rougeâtre ne colore ses pommettes rebondies.
— Si le fait d'être terriblement excité quand tu me demandes de te baiser encore plus fort fait de moi une chaudasse, alors ouais, je dois être une grosse chaudasse, répliqua-t-il en s'accroupissant sur place, les avant-bras mollement déposés sur cuisses raffermis par les innombrables heures de sport ainsi que les efforts qu'il devait faire pour porter les lourdes charges dans son garage de mécanicien.
Ça devait d'ailleurs faire quatre ans que le rouquin s'était lancé dans la mécanique, poursuivant son apprentissage ainsi que ses travaux pour gagner de quoi ouvrir son atelier de réparation automobile, tout cela en grande partie grâce à sa petite amie qu'il avait d'ailleurs rencontré au lycée, alors qu'elle l'avait menacé de le dénoncer sur ses activités de fornicateur au principal s'il ne lui payait pas de quoi manger lors du déjeuner .
Kidd qualifiait cet acte de menace et même de harcèlement vu la façon dont la rose profitait de chaque fois qu'elle le croisait pour l'obliger à lui payer à manger, hors que Bonney le corrigeait à maintes reprises sur le fait que c'était plutôt des négociations signe de la future femme d'affaire qu'elle comptait devenir.
Évidemment que c'était faux. Elle le harcelait clairement, chose que je vous déconseille fortement de faire chers lecteurs étant donné que personne ne sort avec son harceleuse et qu'en plus de ça, Bonney était aujourd'hui chômeuse et que ses soi disants talents de négociatrice n'ont finalement jamais servi.
Finalement, Bonney et Kidd avaient appris à se connaître, et tout comme Bonney se sentait terriblement bien à ses côtés, Kidd lui s'était vu changer à sa simple présence, comme si inconsciemment, la rose le tirait vers l'avant et lui donnait cette envie de mûrir et de penser à son avenir. De réfléchir au futur qu'il voulait construire aux côtés de Bonney et de personne autre qu'elle.
Il l'aimait au point d'être incapable d'imaginer sa vie sans elle, tandis qu'elle l'adorait au point d'en perdre ses moyens telle une foutue adolescente à la moindre remarque enquiquineuse de la part du rouquin.
— T'as un p'tit chibre, je fais juste semblant d'apprécier pour pas te laisser seul dans ton délire, tenta-t-elle de se rattraper sans trop se ridiculiser, bien qu'elle sentait que ça donnait tout l'effet inverse.
— Tranquille, c'est normal pour un dieu grecque tel que moi. Nous les êtres supérieurs on a pas besoin de ressembler à des êtres imparfaits tels que vous, grognasse va.
— T'es pas un dieu grecque espèce de grognosse.
— Donc j'ai une grande teub?
— T'es surtout qu'un pauvre fou beauf énervant et qui préfère regarder des femmes en maillot de bain à la télé que sa petite amie qui souffre face à une telle chaleur, se plaignit-elle en une grimace agacée.
Un léger rire échappa des cordes vocales de Kidd, avant qu'il ne se relève en contournant le canapé, déposant au passage un baiser taquin sur sa joue tout en en profitant pour humer l'odeur sucrée se dégageant de ses cheveux lisses.
— T'as oublié terriblement sexy et qui oblige sa petite amie à acheter des carottes au supermarché en étant conscient que tu détestes ça. Quel mauvais petit copain je suis, susurra-t-il d'un ton moqueur, avant de la relâcher en évitant de justesse le coup de poing qu'elle s'apprêtait à lui administrer.
Il se releva habilement, se dirigea en direction de la cuisine et attrapa son cellulaire afin dont composer un numéro qu'il avait finit par apprendre.
— Si t'arrêtes de bouder je commande une pizza et je sors les bières du frigo, ça te va? Proposa-t-il en un sourire provocateur tout en rapportant le téléphone à son oreille.
Il savait bien que sa petite amie adorait ce genre de soirée calme où ils se contentaient de bouffer tels des porcs face à un ridicule programme de télévision, qu'ils visionneraient d'ailleurs plus pour faire blagues pas drôles qu'autre chose, cela juste avant de finir par s'endormir, bras dans les bras, à apprécier le rare moment de calme qu'ils avaient enfin.
— Ok, je vais ouvrir la porte quand le livreur viendra, il est vachement mignon en plus, ricana-t-elle de sa voix d'ogresse face à sa propre remarque, avant de soudainement écarquiller ses yeux.
Se redressant légèrement tout en se confrontant au regard froid et bouillonnant presque de jalousie du mécanicien, Bonney arbora un sourire en coin carrément provocateur, prenant un malin plaisir à éveiller la nature possessive de son petit ami, trouvant ce petit côté plutôt adorable bien qu'il lui arrivait parfois de dépasser les bornes.
— Bonsoir, une pizza taille moyenne et orientale s'ils vous plait, rue du Victoria punk, bâtiment 23 et porte quatre, commanda-t-il tout en poursuivant quelques rapides formalités avant de raccrocher.
Glissant le téléphone de sa grande main à sa poche arrière, Kidd arqua son sourcil inexistant tout en jetant un rapide coup d'œil à la rose, avant de finalement écarquiller ses yeux en voyant une folle dingue se jeter sur lui sans cacher son expression enragée, presque au bord des larmes.
— JE TE DÉTESTE! POURQUOI T'AS PAS PRIS UNE PIZZA MARGARITA ESPÈCE D'ENCULÉ MAL BAISÉ?! S'écria-t-elle sauvagement tout en tirant violemment les mèches pourpre du rouquin, qui faillit d'ailleurs perdre l'équilibre mais se rattrapa rapidement, une main sur la chaise tandis que la seconde maintenait le fin corps de sa petite amie bien qu'elle le faisait plus chier qu'autre chose.
Il roula lourdement des yeux tout en la laissant s'amuser à déchaîner sa rage sur lui et ses cheveux, bien que sincèrement, il préférait la sentir les lui tirer dans le lit et non pas pour avoir pris autre chose qu'une pizza margarita.
— Bonney tu sais pas comment t'as clairement de la chance que je t'aime et que je veux pas te faire mal-
Une soudaine et brutale tarte le fit se taire quelques secondes sous le choc, alors que la chômeuse se dégagea de ses bras en commençant déjà à fuir en direction de la salle de bain, mais cela sans compter sur la vitesse presque surhumaine qui claqua littéralement la porte sous son nez, la laissant coincée entre son torse ainsi que la porte face à elle.
— Tu comptes aller te cacher où même? Ne sois pas ridicule et excuse toi avant que je ne m'énerve vraiment.
Son ton était froid et montrait clairement qu'il se contenait difficilement. Kidd faisait énormément d'efforts depuis plusieurs années déjà pour garder au mieux son calme face à sa petite amie, et cela malgré le fait qu'à côté, elle-même laissait libre court à sa nature autant explosive que pleine d'amour à partager. Pourtant, malgré le fait qu'il lui arrivait parfois d'être sérieusement énervante, il savait que malgré tout, il l'acceptait comme elle est et l'aimait même de plus en plus à chaque moment passé à ses côtés.
— Non je m'excuse pas. Pourquoi t'as pas commandé une pizza margarita??
— Bonney.
— Non!
— Ferme ta gueule et ne lève la main que si c'est pour venir me lécher les pieds espèce de salope misandre à la teinture rose, lui répliqua-t-il sérieusement irrité, avalant visiblement mal le fait de ne pas pouvoir réagir face au coup qu'elle lui avait administré plus tôt.
Et alors qu'elle s'apprêtait à lui répondre, la rose se tut finalement, alors que ses iris violettes fixaient la joue marquée d'un étrange regard, presque coupable, avant qu'elle n'abaisse son regard telle une enfant qu'on avait grondé.
Le regard toujours partagé entre la neutralité et la froideur, Kidd soupira d'exaspération tout en détachant sa main de la poignée de la porte, tournant simplement le dos à sa copine afin de retourner à son fauteuil en abandonnant l'idée de lui faire regretter. Il connaissait de toute façon assez Bonney pour savoir qu'elle ne réagissait que lorsque les disputes lui devenait bien trop pesantes à supporter.
— Attends, Kidd! S'exclama-t-elle en attrapant la main de son petit ami afin de le retourner face à elle, glissant une main sur la joue rougie de son petit ami. J'y suis allée un p'tit peu fort cette fois-ci, je l'avoue...
L'expression impassible, le mécanicien ne prit même pas la peine de déposer son regard sur lui, trouvant un soudain intérêt pour le plafond de leur appartement. Il savait qu'en l'ignorant elle allait comprendre qu'elle devait savoir que ça l'avait sérieusement énervé. Quitte à faire le gamin boudeur.
— Eh...Désolée, murmura-t-elle sur un ton bien plus coupable. J'ai paniqué, et j'avais aussi l'impression que tu ne me prenais jamais au sérieux...Désolée Kidd, s'excusa-t-elle sincèrement, se relevant sur la pointe de ses pieds, embrassant délicatement sa mâchoire parfaitement tracée, puis sa joue, glissant ensuite jusqu'au coin de ses lèvres peintes de ce vermeil aux reflets assombris.
La jeune femme poursuivit ses multiples baisers sur sa peau claire, embrassant sa mâchoire, son menton ainsi que le bout de son nez, Kidd ne put que resserrer son étreinte autour de sa frêle taille afin de la sentir encore plus proche de lui.
Bonney soupira en sentant le corps chaud de son copain se coller à elle, avant qu'un couinement ne lui échappe lorsqu'à son tour, il se mit à malmener la fine peau de son cou, la mordillant, l'embrassant et la léchant érotiquement.
— Comment c'est possible d'avoir autant de caractère que d'amour à partager? Susurra-t-il en souriant contre sa peau, avant de faire face au visage de la rose qui caressait son menton ainsi que sa mâchoire pour le ramener à elle.
— Tu m'as manqué, ça faisait trop longtemps que t'as pas fais attention à moi comme ça, fit-elle juste avant de rapprocher son visage au sien, scellant alors ses lèvres aux siennes.
Leurs langues se rencontrèrent finalement, alors que Bonney enroulait la sienne autour de son analogue au même rythme qu'elle tirait avec plus au moins d'ardeur ses mèches pourpre, ne les lâchant pas même lorsqu'elle trébucha en tombant sur le sofa à carreau.
Sous le ciel qui s'assombrissait tel un feu qui mourrait, sous la chaleur estivale qui restait supportable qu'à l'aide du ventilateur -à piles, Kidd restait assez radin pour ce qui concernait autre chose que la nourriture et les cadeaux offerts à sa petite amie-, le jeune couple se taisait enfin pour ne laisser place qu'au son des baisers échangés, laissant échapper quelques soupirs de plaisirs et de désir, leurs corps se tortillant l'un contre l'autre tout en appréciant la chaleur qui se dégageait de leurs peaux ardentes et parsemée de frissons.
Créant un fin filet de bave humide au creux de sa poitrine, Kidd laissa échapper un grognement en sentant les mains de la rose lui relever de nouveau sa tête, ne s'empêchant pas de la toiser du regard alors que ses yeux à elle étaient entrouverts et déjà inondé de désir.
— Qu'est-ce que...T'ES MALADE? S'écria soudainement Kidd en sentant les lèvres de Bonney se déposer contre son téton, alors qu'elle en mordillait le bout sans gêne.
Il la repoussa presque brutalement, alors qu'elle laissa échapper un rire de sa voix cassée tout en trouvant la réaction exagérée du mécanicien assez drôle.
— Chui sûre que dans un univers parallèle tu serais une femme avec de gros seins, murmura-t-elle l'air de rien, alors qu'elle se rallongeait tout en enlaçant son copain contre elle, relevant ses jambes en les enroulant derrière ses cuisses fermes.
— Oui bah non arrête parce que c'est vraiment tout sauf excitant là, marmonna-t-il en reposant finalement son front contre son sein, déposant au passage un baiser juste en dessous de sa poitrine.
Se laissant traversée par un doux frisson, Bonney collait inconsciemment son intimité à celle du rouquin, frottant leurs deux bassins en durcissant son érection qui ne fit qu'éveiller sa propre libido.
Les mains fermes du rouquin explorait le corps de sa petite amie sous le large t-shirt qu'elle lui avait volé, prétendant d'ailleurs que c'était parce que toutes les filles en couple volaient les hauts de leurs compagnons. Enfin, il s'en foutait pas mal étant donné que Kidd n'était autre qu'un foutu mâle alpha mal élevé et qui ne se gênait pas pour exposer son majestueux torse sculpté au monde entier.
— Ton gros corps là tu m'écrases, relève toi un peu enculé, cracha la rose en se sentant presque étouffée par le poids du rouquin, remarquant que ce dernier prenait un petit peu trop ses aises contre elle.
— Petite nature, se moqua-t-il en se relevant légèrement, prenant appui sur les avant-bras qu'il plaçait de chaque part du visage de la jeune femme.
Pris d'un énième élan, Kidd avait à nouveau collé ses lèvres à celles fines et rosées de Bonney, l'embrassant ardemment tout en étouffant sa respiration le plus qu'il le pouvait, rien que pour profiter de cet instant.
Profiter de la bulle où le seul bruit qu'il pouvait entendre étaient leurs gémissements ainsi que leur soupir de désir et d'amour charnel. Il aimait entendre sa voix habituellement si agressive se calmer en de multiples petits couinement qu'elle n'arrivait à contrôler, au plus grand plaisir d'Eustass Kidd.
Mais tout comme Kidd ne rimait pas avec la gentillesse, Bonney rimait encore moins avec la douceur, et c'est sous un grognement de douleur que le mécanicien se détacha d'elle tout en se maudissant d'oublier à quel point sa petite amie était ingérable.
— Chérie, imagine moi en train de te pincer le clito, qu'est-ce que ça te feras?
— Des frissons?
— On a beaucoup trop baisé ces temps ci, t'as pas plus de quatre neurones putain.
Fronçant ses sourcils, Bonney relâcha finalement le membre pulsant du rouquin qu'elle serrait entre ses fins doigts par dessus le tissu de son short, avant de lui offrir un mini coup de boule en guise de vengeance. Une vengeance pour quoi me demanderiez vous? Ne me posez pas la question, je ne saurais moi-même quoi vous répondre.
— Arrête ça, ordonna finalement Kidd sur un ton bien plus ferme, son regard aiguisé profondément implanté aux iris améthystes de la rose, qui se sentit clairement démunie de ses instincts.
En même temps, qui pouvait bien supporter un regard aussi sexy ainsi qu'aussi déstabilisant que celui de ses iris félines? Dieu seul le savait.
— Baise moi, explose moi la chatte même, avait murmuré Bonney dans le quitter dès yeux, les joues en feu.
Comme s'il allait se gêner...
A peine quelques secondes passèrent, que Kidd se retrouvait déjà à lui arracher ses habits, lui enlevant son t-shirt tout en parsemant son ventre, le creux de sa poitrine ainsi que ses clavicules de baisers passionnés et humides, suffisant à exciter la jeune femme qui se battait presque pour faire glisser le short de son copain avec ses pieds.
Leurs mains se découvraient pour l'énième fois, touchant les muscles de l'un, compressant les cuisses et le postérieur de l'autre, alors qu'ils s'étaient déjà retrouvés en sous vêtements. Kidd aurait bien voulu littéralement déchirer cette foutue culotte, mais il tenait tout de même à achever le mois sans soucis financiers, sachant bien que Bonney était au fond une passionnée de sous-vêtements et de nuisettes qui profiterait de la moindre occasion plus s'en acheter des nouveaux. Ainsi, il s'était contenté de relever ses jambes, déposant l'un de ses mollets sur son épaule sans oublier d'y déposer un baiser chaleureux, avant de faire glisser la culotte lentement, comme s'il voulait entendre d'autres supplications de la part de Bonney tout en voulant rendre la scène encore bien plus excitante.
De toute façon, Kidd était autant sadique que masochiste. Il n'y avait que lui pour en venir à se laisser sur sa faim pour provoquer sa petite amie.
— Aller Bonney, tu sais pourtant bien ce que j'attends de toi non? Susurra-t-il de sa voix suave, le regard brûlant et sa libido pleinement réveillée.
La concernée ne put que couiner et laisser échapper de faibles gémissements, tout en se tortillant contre lui, n'attendant qu'une seule chose; qu'il s'occupe d'elle comme lui seul savait le faire. Qu'il la fasse sentir femme encore plus que le lui avait fait sentir son permis qu'elle avait pu décrocher par miracle dès sa majorité.
— Kidd...murmura-t-elle d'une voix à peine audible, n'attendant que l'instant où il cessera de la taquiner pour lui offrir tout ce qu'elle voulait.
— Bonney, dis-le.
— N...Non.
Dangereusement, Kidd s'abaissait aux niveau de son intimité, n'étant alors qu'à quelques centimètres de sa vulve sur laquelle son souffle chaud frappait en ardonant la respiration de la jeune femme par des gémissements de plus en plus bruyants.
— Dis-le, avait-il insisté en déposant ses lèvres à l'intérieure de sa cuisse en un affectueux baiser, avant que tout ne s'arrête.
La bulle qui les recouvrait éclata pile à l'entente de la sonnerie.
— Pizza express bonsoir, j'ai une pizza orientale pour monsieur Eustass Kidd, c'est ça? Avait demandé une voix ennuyé depuis la porte, alors que mollement et terriblement dégoûté, Kidd se relevait de sa petite amie en serrant le poing.
— Je commanderai plus jamais de pizza, avait-il simplement déclaré en attrapant ses habits qu'il enfila rapidement, avant de se diriger vers l'entrée du petit appartement.
Bonney lui avait pourtant bien dit d'acheter une pizza margarita.
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