He's a pirate
Ce fut une gerbe d'eau qui réveilla Jack ce matin-là. Il inspira goulûment tout l'air qu'il put craignant de se noyer. En ouvrant les yeux, il tomba nez à nez avec Angelica, bien mécontente.
— Tu as essayé de me tuer ! s'offusqua le Moineau. Encore !
Une gifle retentissante lui répondit.
— C'était pour l'odeur, lui répondit l'espagnole. Tu empeste encore l'alcool...
Le pirate se rallongea portant à ses lèvres, la bouteille de rhume qui trainait au pied du lit. Les quelques gouttes qui tombèrent sur sa langue ne le convainquirent pas, il lâcha le verre qui roula légèrement sur les planches de la cabine.
— Je te laisse deux minutes pour déssoûler et te préparer. On est déjà en retard.
— En retard ? Mais en retard pourquoi ?
— Pour le mariage !
— Un mariage ? J'adore les mariages ! Tournée Générale !
Angelica leva les yeux au ciel.
— Félicitations Jack, il te reste une minute.
L'espagnole claqua la porte de la cabine, laissant le Moineau seul avec sa bouteille vide, des vêtement propres et un baquet d'eau froide. Trop froide. Il renifla une de ses aisselles et plissa le nez face à l'odeur qui s'en dégageait. A contrecœur, il se dévêtit et se passa un peu d'eau sur le corps en frissonnant. Cette démone qui partageait sa couche devait avoir jeté un sort pour que l'eau soit aussi froide. Le point positif était que cela dissipait un peu son mal de crâne. L'enterrement de vie célibataire de sa fille avait été assez mouvementé mine de rien. Pour les parties qu'il se rappelait...
Finalement, une fois habillé, il se sentait déjà mieux. Il se glissa dans son manteau de cuir usé, posa son fameux tricorne sur son crâne et sortit sur le pont du Black Pearl amarré dans Schipwreck Cove.
Dans la baie, l'ambiance était bouillante. Le Roi des pirates se mariait, tout le monde courrait partout. Jack repéra les boucles sombres de son amante qui grimpait déjà vers le navire familial. Il s'empressa de la rejoindre non sans un regard pour la taverne encore fumante qui gisait en partie sur la route. Ce qui se passait dans un enterrement de vie de célibataire, restait à l'enterrement de vie de célibataire.
Quand il eut rattrapé Angelica, il lui fit son éternel sourire charmeur. Celle-ci lui répondit en étirant légèrement les lèvres. Bingo, elle lui pardonnait. Les planches du Modesty se dessinaient à chaque pas. Les gens fourmillant autour du bateau, firent poindre un léger mal de crâne au Moineau. Pour une fois, il avait vraiment besoin de boire de l'eau.
— Non, tu ne mettras pas ton futal !
Jack frissonna. Même s'il ne la connaissait que depuis peu, le ton intransigeant de sa mère, le faisait déjà frémir. Dans le navire, l'ambiance était déjà plus intime. Enfin. Aussi intime qu'un conflit intergénérationnel le permettait.
— Je suis le Roi, je fais ce que je veux ! Les parents d'Henry n'ont pas fait autant d'histoires eux !
Edward Teague était assis à la grande table qui trônait sur le plafond de la cale, les écoutilles laissaient entrer une lumière claire dans le navire. Face à lui, Angelina agitait une bouteille de rhum, vêtue d'un fut et d'une chemise. Mary, elle, faisait les cent pas en levant les yeux aux ciel et promenant un amas de tissus blancs. Le col bateau de sa robe lavande laissait apparaitre une famille d'hirondelles tatouée sur son épaule droite. Ainsi, même sa mère était passée sous les aiguilles.
— Will et Elizabeth se sont mariés pendant une bataille ! Contra son grand-père. Crois moi que si le Roi Elizabeth avait pu faire un mariage comme le tient elle l'aurait fait plutôt deux fois qu'une.
La lady posa le vêtement sur la table et disparu dans une autre pièce croisant Barbe Noire qui arrivait avec un paravent qu'il déplia.
— Bonjour, les enfants, fit le loup de mer.
Le couple salua tout le monde. Angelica se donna à cœur joie dans la dispute familiale. Jack en profita pour s'éclipser dans la chambre qu'il avait occupé et éviter les éventuelles remontrances de sa femme. Sa chambre était comme il l'avait laissé le soir de sa fugue, des décennies plus tôt. Une épaisse couche de poussière recouvrait la pièce et le fit éternuer. Il croisa son jeune reflet dans le miroir. Devant ce dernier, un petit bol avec du khôl était posé. L'odeur rance le fit grimacer mais la texture était intacte.
Il embarqua le petit bol et retourna dans la pièce principale, au milieu du tumulte. Angelina avait son singe sur l'épaule et s'était levée. Les cernes qui creusaient son visage rappelèrent au Moineau quelques bribes de la soirée passée avec sa fille. Enfin, surtout la raclée magistrale qu'elle avait infligé à ses adversaires au bras de fer, raflant la mise rondelette de ses paris.
— Angelina, tenta-t-il alors qu'elle s'énervait devant la crinoline que Mary tenait.
La jeune femme se figea, elle avait déjà commencé à se préparer en parant sa tignasse de divers objets. Sa grand-mère jeta les cerceaux sur la table et se rapprocha du gardien du code.
— Sympa ta nouvelle coiffure, commenta-t-il devant le bandana en velours bordeaux. Tu permets ? C'est pour tes cernes.
La Moinelle grimaça devant l'odeur.
— Je vais perdre la vue avec ça, grommela-t-elle en laissant quand même son père lui appliquer le khôl.
Il releva la griffe que la jeune femme avait dans ses mèches.
— Tu m'expliques ?
Angelina soupira.
— Une griffe de lion. Du Seigneur Joccard. Chaque Seigneur Pirate a tenu à me faire un cadeau de mariage...
Jack se tortilla mal à l'aise. Il n'avait aucun souvenir ni aucune idée d'un quelconque cadeau.
— Sue Chi, Shenka et Antoinette-Sophie m'ont fait la robe de mariée avec des tissus et des perles de chez elles, poursuivit-elle. Les bijoux de cheveux d'Ammand sont en or ottoman et Villanueva a décidé de nous offrir les bagues du trésor royal d'Espagne en guise d'alliances.
— Je suis désolé, je ne savais pas, je...
La Moinelle éclata de rire.
— Oh mais tu m'as fait un cadeau ! Tu as oublié ?
— Je... Ah.
— Tu as donné une bourse pleine à Luis, le tatoueur, en lui disant de me faire ce que je voulais hier soir, rit-elle.
Décidément, cet enterrement de vie de célibataire avait été la soirée du siècle.
— D'accord, bégaya le Moineau.
Il n'avait aucun souvenir de la scène, il devait avoir eu pas mal de bouteilles dans le gosier à ce moment-là. Sa fille releva sa manche droite. Sous son tatouage de moineau volant au crépuscule ayant un peu bavé au cours des dernières années, un nouveau dessin tout frais et un peu irrité s'était installé.
La gorge de Jack se serra. Un P massif ornait l'avant-bras de la pirate. Au même endroit où le Moineau avait sa cicatrice du P au fer rouge que Becket lui avait apposé.
Pour toute réponse il la prit dans ses bras.
— Pardon de t'avoir abandonné...
Angelina répondit timidement à son étreinte.
— On est des maudits pirates, Papa... T'es le pire père au monde mais au moins tu es celui de la plus grande pirate de tous les temps.
Jack fronça les sourcils.
— C'est moi le plus grand pirate de tous les temps.
— Maintenant qu'on est en pleine séquence émotion, est ce qu'on pourrait se hâter ? Intervint Angelica. Les Turner nous attendent certainement depuis un bon moment devant la Baie et on a toute une flotte à faire bouger.
— Vous avez finit avec le nom ? demanda l'Albatros.
— Le nom ? s'inquiéta la future mariée. Quel nom ?
Ce fut Barbe Noire qui répondit en soupirant.
— Ta mère et ta grand-mère veulent te donner un nom plus long pour représenter notre famille...
— Angelina Mary Teresa Teach Sparrow, compléta l'Hirondelle.
La Moinelle ne savait pas comment réagir. Autant elle le trouvait un peu long, autant elle était touchée de représenter sa famille de cette manière. Surtout une famille que même dans ses rêves les plus fous, elle n'aurait pu s'imaginer.
— Cela ne rattrapera pas nos erreurs et le temps que tu as passé sans nous, s'expliqua Angelica. Mais cela peut être nouveau départ pour notre famille.
La jeune pirate acquiesça.
— Teresa, c'était mon autre grand-mère c'est ça ?
Sa mère confirma.
— Une gredine, fit cette dernière.
— Une pute, précisa Edward Teach. De Séville.
Le Roi des pirates leva un sourcil.
— Bizarrement ça ne m'étonne pas...
Mary leva les yeux au ciel et se dirigea vers la sortie du navire.
— Angelina, tu n'es toujours pas habillée et la cérémonie va commencer...
— Pour la dernière fois, je ne mettrai pas cette robe sans mon fut et mes bottes !
— Partez devant et on vous rejoint avec le Revenge ? Suggéra Jack.
Curieusement, sa famille approuva le laissa seul avec sa fille.
— Il faut que tu me remémores ce qui s'est passé hier, avoua-t-il.
— En un mot, répondit la Moinelle, on a fait un carnage.
— Oh...
— Un vieux lourdaud n'a pas apprécié que tu lui dérobes sa bourse que j'avais gagné en lui mettant une raclée, continua la jeune femme en prenant sa tenue et se dissimulant derrière le paravent. C'est parti en bagarre générale.
— Ca va c'est pas si terrible, commenta le moineau en glissant quelques babioles de la pièce dans ses poches.
Angelina grimaça en retirant sa chemise et en enfilant sa crinoline.
— J'ai voulu tirer un coup de feu pour calmer tout le monde et j'ai cassé le lustre.
— Ah, fâchant en effet.
Elle se glissa dans sa robe et arrangea les froufrous. Pourquoi les français aimaient autant ces tonnes de tissus inutiles ?
— Quand le lustre est tombé, ça a mis le feu à la taverne. On s'est planqués chez le tatoueur, et on est rentrés ce matin. Ah et tu as demandé une fille de joie en mariage aussi... Tu en penses quoi ? Conclut-elle en sortant du paravent.
Jack Sparrow toisa sa fille.
— Tu es époustouflante.
Les dentelles françaises se mariaient parfaitement avec le brocard indien, d'un blanc pur aux broderies écarlates. Les perles corail du Japon avaient été cousues sur le corsage de manière à souligner chaque aspect de la silhouette de la futur mariée. Les manches dessinaient ses épaules et ses biceps s'arrêtant aux coudes pour dévoiler les cicatrices et les tatouages qui trônaient sur les avant-bras du Roi des Pirates.
— Pour la fille de joie, ne t'inquiète pas, elle a refusé. Elle voulait continuer à travailler.
Angelina fourra ses mains dans ses froufrous avec un grand sourire.
— Elle a des poches ! Hector, Jack ! Trouvez moi des pistolets et des bombes !
Les deux capucins qui mangeaient des cacahuètes lâchèrent leurs graines pour chercher des armes.
— Tu ne diras rien de tout ça à ta mère hein ? s'inquiéta Jack.
La jalousie d'Angelica Teach était aussi légendaire que les exploits du Moineau.
— Non, ne t'inquiète pas. Elle aurait déjà essayé de te tuer si elle avait su.
Le pirate se remémora son réveil. Sa femme était peut-être déjà au courant.
Angelina glissa ses armes dans ses poches, enfila le harnais de son sabre et ses singes s'installèrent à sa taille, sur la crinoline. Son petit sourire satisfait indiquait qu'elle était prête.
— Votre altesse, sourit le Moineau.
La future mariée récupéra le coffre qui protégeait le cœur de son amant. Celui-ci battait la chamade.
Quand Sparrow père et fille sortirent du Magesty, les rues étaient désertes.
— Ils nous attendent tous, murmura Jack.
La Moinelle déglutit et suivit son paternel dans la ville qui les avait vu grandir. Devant les cendres de la taverne, elle ne put s'empêcher de sourire. Quelle soirée tout de même. Il n'était pas étonnant que Jack en eut oublié une bonne partie, c'était d'ailleurs un miracle qu'elle-même se rappelâsse de tout.
Sur le port, seul le Queen Anne's Revenge était amarré. Pendant qu'elle marchait précautionneusement sur la passerelle pour ne pas tomber à l'eau avec ses montagnes de tissus, Hector et Jack bondirent pour atterrir sur le bastingage. Elle-même grimpa sur le deuxième pont en caressant légèrement le bois doux de son bâtiment.
—Tu es sûre de pouvoir manœuvrer toute seule ? s'inquiéta le moineau.
Sa fille lui répondit par un petit sourire, son cœur battait déjà si fort alors qu'ils n'avaient même pas quitté le port. La pirate ferma les paupières en prenant une grande inspiration. Sa longue crinière brune, chargée d'ornements se mût, agitée d'une brise imperceptible. Quand elle les rouvrit, ses yeux émanaient d'une lueur turquoise.
En un instant, les amarres furent larguées et les voiles se gonflèrent.
— Bien pratique, mais drôlement effrayant, commenta Jack dans sa barbe.
Quelques minutes plus tard, la Gorge du Diable et les ténèbres épaisses qui avait couté tant de navires et d'équipages enveloppèrent les deux pirates. Les pupilles du Moineau ne parvenaient pas à s'y accoutumer sans être éblouies par la lueur turquoise venant de sa fille.
La lumière du jour, poudroyant sur l'écume obligea le Seigneur des Caraïbes à plisser les yeux. Pendant qu'Angelina continuait de faire avancer le navire, Jack observa les différents vaisseaux se dessiner devant lui. Il devait en y en avoir des centaines de toutes formes et toutes nationalités. Même les sirènes étaient venues pour l'occasion. Au milieu d'eux, le Troubadour, la frégate d'Edward Teague, trônait majestueusement avec à son bord, les familles d'Angelina et Henry au grand complet ainsi que tous les Seigneurs Pirates. Le Hollandais Volant était solidement attaché au bateau de l'Albatros.
Le Black Pearl, avec Maitre Gibbs à sa tête, se trouvait à côté du vaisseau des Turner et de nombreuses passerelles permettaient de passer d'un navire à l'autre. La Moinelle reprit ses esprits en s'appuyant de toutes ses forces sur le bois pour ne pas vaciller.
Henry était là, sur le Troubadour, sublime. Ses yeux noisette pétillaient, voilés de temps à autre par quelques mèches rebelles qui ne s'étaient pas laissées attachées dans sa coiffure. Sa barbe qui avait poussé au court de leur aventure avait été taillée en contours propres. Son cœur manqua un battement alors que celui de son fiancé accélérait sans cesse.
La jeune femme pris le coffre et rejoignit l'assemblée avec son père et ses singes. Elle remit la boîte à Elizabeth. Sa future belle-mère arborait un sourire radieux. A coté d'elle, Will semblait plus fier et heureux que jamais.
Face à l'assistance présidée par l'Albatros, Angelina eut un léger vertige. C'était donc cela qu'on ressentait quand on se mariait ? Jack l'entraina discrètement vers son fiancé.
—Tu es magnifique, lui murmura ce dernier.
— Merci, toi aussi, sourit la Moinelle.
La pirate croisa le regard de son grand-père qui présidait la cérémonie. Teague s'éclaircit la gorge avant de commencer d'un ton solennel.
— Camarades, équipages, Seigneurs Pirates, créatures marines. En tant que Capitaine de ce navire et Gardien du Code de la Confrérie des Pirates, j'ai l'honneur et le plaisir d'unir ces deux jeunes gens.
— Ton enterrement de vie de célibataire s'est bien passé ? Chuchota Angelina pendant que l'Albatros énonçait son discours.
Son fiancé acquiesça.
— C'était tranquille et toi ?
— Explosif...
Le jeune pirate ne répondit pas, un regard du Gardien du Code avait suffi à le replonger dans la cérémonie.
— Henry William Weatherby Turner, continua Teague, plus fort. Seigneur de la Mer de Chine Méridionale. Consentez-vous à prendre pour épouse, Angelina Sparrow, à veiller sur elle, à vous battre à ses côtés et à la soutenir dans ses quêtes ?
Henry hocha la tête, ému.
— Angelina Mary Teresa Teach Sparrow, Seigneur de la Mer Caspienne, Roi des Pirates du Cinquième Tribunal de la Confrérie, acceptez-vous d'épouser Henry Turner, de l'épauler, de prendre soin de son cœur et de voguer à ses côtés jusqu'aux confins du monde et du temps ?
Elle sourit.
— Oui, je le veux.
Son grand-père eut un petit sourire.
—Parfait, je vous laisse procéder à l'échange des alliances.
Le jeune pirate commença à fouiller ses poches. Il ne les trouvait pas. Son visage commença à se décomposer.
— Voyons mon garçon ! s'offusqua Eduardo Villanueva. Ce sont des bijoux de la couronne d'Espagne !
Angelina remarqua un scintillement qu'Hector mordillait sans s'arrêter.
— Hector, vient donner !
Le capucin sautilla jusqu'à elle et glissa les bijoux dans sa main. Deux bagues en argent finement ciselé portant un imposant rubis. La Moinelle pris la main de son mari et glissa l'anneau le plus large à son doigt, noyée dans le regard de son homme. Henry fit de même pour elle. Leurs lèvres se retrouvèrent comme aimantées l'une à l'autre.
— Bon ben je vous déclare unis par le mariage, embrassez vous, soupira le doyen.
L'hymne des pirates résonna autour d'eux, rythmé pas des explosions de pétards et des coup de feu. Scrum, sa mandoline et des sirènes entonnaient de joyeux chants pirates.
— Je t'aime, murmura la jeune mariée en se blottissant contre son époux.
— Moi aussi, chuchota-t-il.
Ils se détachèrent finalement quand Elizabeth vint leur remettre le cœur de son fils.
— Veille bien sur son cœur, fit-elle.
Edward Teague les rejoint et posa son propre chapeau sur la tête de sa petite-fille.
— Félicitations, Capitaine, rit-t-il.
Jack s'approcha aussi et prit sa fille à part.
— Vous allez faire quoi maintenant ? s'enquit-il.
Angelina savoura la caresse du vent sur son visage.
— Engager un nouvel équipage, partir en quête des artefacts de Poséidon, profiter d'être libres et immortels.
Après un petit silence Jack posa une main sur son épaule.
— Tu sais, si tu veux je peux toujours faire annuler le mariage. Si...
Elle eut un petit rire et joua avec la bague sur son annulaire.
— Sans façon merci...
— Même si c'est peut être un eunuque ? Contra Jack.
Il avait toujours du mal à comprendre comment un petit forgeron comme Will avait pu passer autant de temps à s'entrainer sans s'occuper une seule seconde de la gente féminine. Et sans être eunuque.
Le Roi des Pirates eut un franc éclat de rire. Si son père savait... Son regard lâcha l'horizon et les embruns pour se poser sur son mari. Au milieu de la liesse, il avait débouché une bouteille de rhum qu'il sirotait sans trop grimacer. Clairement Henry Turner n'avait rien d'un eunuque.
— C'est un pirate.
https://youtu.be/BuYf0taXoNw
Merci beaucoup d'avoir lu cette histoire jusqu'au bout, cher.e lecteurice ! J'espère qu'elle t'a plu ! Si le coeur t'en dit tu peux explorer mes autres romans Pirates des Caraïbes !
Pirates' Love retrace la vie des parents de Jack Sparrow !
et Sparrow's Flight qui suit la vie de Jack Sparrow jusqu'au début du premier film !!
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top