Chapitre 75 (FIN)
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- Narration : Sean -
Je fus réveillé par la lumière des rayons de soleil qui pénétraient la pièce à travers les rideaux entrouverts. Je m'étirais rapidement avant de me tourner sur le côté. À ma grande surprise, Inaya n'était pas allongée à côté de moi. Je fronçais les sourcils en regardant le réveil qui marquait qu'il était sept heures pile. Comment ça se fait qu'à cette heure ci elle ne dorme pas ? Le médecin a pourtant dit qu'elle devait se reposer.
Je sors du lit et je quitte la pièce, partant à sa recherche. La porte de la chambre de Rayane est ouverte et il n'y a personne à l'intérieur. J'allais aller dans la chambre d'amis dans laquelle dormait Farah, mais j'entendis des bruits provenant de la cuisine, alors je m'y rendais.
Elle y était.
Elle était debout près de la fenêtre, et elle tenait Rayane dans ses bras à qui elle donnait le biberon. Ils étaient tous les deux tellement mignon à ce moment précis que j'ai sentis mon coeur battre. C'était comme s'il battait pour la première fois.
A ce moment là, je réalisais que j'avais face à moi les deux personnes les plus importante de toute ma vie : la femme que j'aime, et notre enfant.
Tous les deux on a traverser tellement de chose.
On s'est détesté.
On s'est aimé.
Je lui ai fais du mal.
Mais malgré toutes ces choses, elle est toujours resté auprès de moi.
Je ne saurais pas comment expliquer tout ça. Je ne la comprend pas. Moi si j'avais été à sa place, et que quelqu'un m'avait fait souffrir comme moi je l'avais fait avec elle, je serais partis depuis bien longtemps et jamais, au grand jamais, je ne serais revenu.
Mais elle fait tout le contraire.
Malgré tout elle est encore là.
Et elle m'a offert la plus belle chose du monde, un fils.
Quand je regarde mon petit garçon, un large sourire s'affiche toujours sur mon visage, et ce même quand je suis excrément en colère. Il a le regard de sa mère, exactement le même. Alors quand elle était dans le coma et que j'avais énormément besoin d'elle, il me suffisait de regarder Rayane et automatiquement, mon coeur s'emplissait de joie.
Ce que je ressens aujourd'hui pour elle, je ne saurais vous l'expliquer avec des mots. Même tous les mots dû dictionnaires ne seraient pas apte à vous expliquer ce que je ressens. Ni les mots, ni les geste. Ce que je ressens pour elle est juste au dessus de tout.
C'est la seule fille qui a réussis à me changer. C'est la seule qui a su me montrer ce que l'on appelle de nos jours, l'amour avec un grand A, le vrai, le véritable. Cet amour qui même quand il vous fait souffrir, occupé tout votre coeur, vos pensées, et même votre être tout entier. C'est ce qu'elle me fait ressentir chaque secondes un peu plus.
Rien que le fait de la regarder me rempli de joie et d'amour. Elle est tellement belle, et pourtant elle est différente de toutes les filles superficielles avec qui je suis sortis par le passé. Elle est simple, elle n'en fais jamais trop et pourtant elle reste magnifique, de partout. Naya c'est vraiment la femme la plus belle que je n'ai jamais vu. Je ne dis pas cela uniquement parce que je l'aime de tout mon coeur, mais si je le dis, c'est parce que je le pense, parce que c'est la vérité.
Rayane était mi allongé dans les bras de sa mère, et il la regardait avec des yeux ronds tout en buvant son biberon. Il était complètement hypnotiser par elle, on aurait dit qu'il osait un ange et qu'il ne pouvait pas se passer de la regarder. C'était le genre de moment super intime et adorable qu'une mère entretenait avec son enfant. Et c'est ce qui était en train de se passer. Il était complètement coupé du monde, il se concentrait uniquement sur elle, buvant joyeusement chaque note de la chanson qu'elle lui chantait.
Je ne l'avais jamais entendu chanter auparavant, mais sa voix était juste magnifique et toutes ces notes étaient juste. Elle gesticulait un petit peu, pour s'adapter à la musique et pour mieux donner le biberon au petit. C'est vraiment quelque chose de simple, mais pourtant ce moment est le plus magnifique que je n'avais jamais vu.
L'amour d'une mère c'est plus fort que tout. Je n'ai malheureusement pas connu cela, et Naya a perdu sa mère il y a peu et je sais que même si elle n'en parle pas avec moi, elle en souffre énormément. Mais mon fils, il a eu une deuxième chance, chose que nous n'avons pas eu. Il a sa maman avec lui, et je sais qu'elle lui donnera tout l'amour possible, qu'elle l'aimerait comme personne d'autre ne pourra jamais le faire. Rien que la façon dont elle le regarde, rien que le sourire qu'elle a quand elle le regarde, montre à quel point est-ce qu'elle tient à lui.
Je m'approchais doucement d'eux et plaçais mes mains sur sa taille. Elle sursautait légèrement mais pas assez pour perturber le petit. Elle tournait légèrement la tête et un large sourire s'affichait sur son visage, tandis que je l'embrassais sur la commissure des lèvres. Elle portait un t-shirt, un de mes t-shirt avec lequel elle avait dormi la veille.
Moi : bonjour mon amour.
Elle reposait le biberon de Rayane sur le plan de travail, et je m'approchais de celui ci qui commençais à se rendormir après la merveilleuse mélodie en arabe que sa maman lui avait chanté. Cette mélodie était magnifique, et j'aimerais tellement en savoir plus sur la culture de Naya. C'est juste magnifique.
Naya : tu as bien dormi ?
Je caressais les cheveux de notre fils tout en plongeant mon regard dans le sien. Ses cheveux blonds pendaient le long de ses épaules, et sa belle peau mate étaient magnifiquement naturelle, mettant en valeur la clarté de son regard azure.
Moi : je dors toujours parfaitement bien avec toi, mon amour. Mais il est super tôt, tu devais dormir...le médecin a dit que tu dois te reposer.
Naya : je sais, mon coeur. Mais Rayane a fait un cauchemars et il pleurait, alors je me suis levée pour le prendre, et j'en ai profiter pour lui donner son biberon.
Moi : tu aurais dû me réveillé.
Naya : tu dormais, et je voulais te laisser dormir. Tu es déjà occupé de lui pendant un an...je te devais bien ça.
Elle baissait la tête, mais je la lui relevais doucement.
Moi : bébé, ce n'était pas ta faute, d'accord ? C'est du passé, tu es là maintenant et tout va bien.
Naya : je sais, mais j'aurais voulu que tout ça ne soit jamais arrivé.
Moi : moi aussi je l'aurais voulu, mais la vie est comme cela et on ne peut rien y faire. La chance que nous ayons c'est que tu aille bien à présent. Je suis la, tu es la, et le bébé est heureux et en bonne santé. Que demandez de plus ?
Elle hochait timidement la tête et je plaçais ma main sur sa nuque à travers ses cheveux avant de la serrer dans mes bras. Elle avait sa tête dans le creux de mon cou, et je faisais bien attention à ne pas écraser le petit qui se trouvait entre nous.
Moi : il dort.
Elle riait.
Naya : oui, il s'endort presque de la même façon que toi.
Je fronçais les sourcils.
Moi : comment cela ?
Naya : hé bien, il a juste fallu que je le serre contre moi et que je caresse ses cheveux pour qu'il dorme en prenant son biberon.
Je riais à mon tour.
Moi : ce n'est pas de ma faute si j'adore quand on me caresse les cheveux, et en particulier lorsque c'est la fille que j'aime par dessus tout qui le fait. C'est apaisant, tu sais ?
Naya : c'est...vrai ?
Moi : oui mon amour, tu m'apaise beaucoup.
Naya : et moi je t'aime de tout mon coeur, Sean. Je sais que je ne te le dis pas assez, mais je voulais que tu le sache. Je t'aime, je t'aime tellement...
Je l'embrassais sur la commissure des lèvres.
Moi : tu n'as pas à me le dire mon amour, je sais que tu m'aime. Tu me l'as prouvé en me pardonnant à chaque fois que je te faisais du mal. Tu me l'as prouvé en te sacrifiant pour notre bébé. Et tu me le prouve encore en étant la, à mes côtés alors que tu aurais très bien ou mourir. Mais au lieu de cela, tu as écouter ma demande et tu ne m'as pas abandonné. Tu t'es battu pour moi, pour nous.
Je déposais un bisou sur la joue de mon fils qui dormait paisiblement. Plus il grandit, plus j'ai l'impression de voir un autre moi à travers lui, et c'est vraiment quelque chose de magique. Cet enfant tout court est magique. Comme sa mère.
Ce sont mes deux petits trésors.
Je serais toujours la pour eux.
Je prendrais les bonnes décisions.
Je ne les décevrais jamais.
Je suis prêt à tout pour eux, mais vraiment.
La tout de suite par exemple, si on me le demandais, je serais prêt à donner ma vie pour eux. Parce que ma vie, c'est eux.
Naya : je t'avais promis.
Je hochais la tête.
Moi : et tu as tenue ta promesse, princesse.
Elle souriait.
Moi : mais il est encore tôt mon coeur, tu devrais venir te reposer. Tu remet le petit au lit et on va se coucher d'accord ?
Naya : d'accord, mon coeur.
Elle souriait en rougissant, tandis que je lui faisais un clin d'œil.
Moi : je t'attend dans la chambre, mon bébé.
Elle se rendit dans la chambre du petit pour le remettre dans son berceau, et moi je regagnais ma chambre, enfin notre chambre. J'ouvrais le petit tiroir de la table de chevet de mon côté du lit et en sortait une petite boite en velours noire. Dans Der bague il y q une bague. Elle appartenait à mon grand-père, et il l'avait offerte à ma grand mère lorsqu'il l'avait demandé en mariage il y a quelques années de cela. Cette bague, représentait la seule chose que j'avais hérité d'elle à sa mort, et de son vivant elle me disait sans cesse que lorsque je trouverais la fille que j'aime, je devais la lui offrir.
J'ai trouvé la fille que j'aime, et cette fille elle s'appelle Inaya Noura Hadid. Je suis fou d'elle, complètement fou d'elle. Je ressens toutes ces choses pour elle, et je ne veux plus attendre une seule seconde de plus. Je veux qu'elle soit mienne, qu'elle m'appartiennent, qu'elle soit à mes côtés pour le restant de mes jours, parce que Naya, c'est l'ange gardien de mon coeur. Je ne cesserais jamais de l'aimer, et ce aussi longtemps que le soleil brillera. Tant qu'il y aura des étoiles et de la lumière dans le ciel, il y aura de l'amour pour elle dans mon coeur. Elle me comble de bonheur, et j'aimerais l'avoir toujours près de moi, sans jamais là quitter.
A ce stade, je ne peux plus imaginer la vie sans sa tendresse auprès de moi, sans la douceur de sa voix, sans la délicatesse de sa peau. Je ne peux plus me passer de son sourire qui chaque jour illumine mes jours, et sans son amour qui réchauffe mes nuits. C'est la seule que je peux regarder des dizaines de minutes dans les yeux sans rien dire, rien que nos regards en disent long, et c'est à ce moment là qu'on se rend compte que le véritable amour c'est quand un silence n'est plus gênant. Elle arrive à me calmer dans mes plus grosses colères. Elle arrive à me faire ressentir des choses complètement inimaginables. On est peut être encore jeune tous les deux, je veux dire je vais avoir vingt et un an, et elle va en avoir dix neuf, mais je sais déjà que c'est la bonne. Parce que j'ai beau ne pas savoir où me mène la vie, j'ai beau ne pas connaitre mon chemin, mais je sais déjà que je marche mieux lorsque ma main sers la sienne, et lorsque nous sommes tous les deux. Je suis tout simplement inondé d'amour pour elle.
Naya entrait dans la pièce et posait son regard sur moi. J'avais la boite cacher derrière mon dos, et je m'approchais d'elle silencieusement. Elle ne disait rien et examinait attentivement chaque mouvement que je faisais.
Moi : le petit dort ?
Naya : oui, il dort.
Je lui prenais la main en souriant, puis je déposais un rapide baiser sur ses lèvres.
Naya : qu'est-ce qui se passe Sean ?
Elle fronçait les sourcils.
Naya : tu...tu pleure.
Je hochais la tête.
Naya : mais pourquoi ? Tu as mal quelques part ?
Je secouais la tête et posais un genou à terre sans la perdre du regard. Elle écarquillais les yeux et entrouvrait les lèvres tandis que je sortais la boite de derrière mon dos. Je l'ouvrais et la bague en diamant s'était mise à briller.
Moi : je t'aime Inaya. Tu es parfaite à mes yeux, et jamais au grand jamais je ne te ferais de mal à nouveau, je te promet. Tu es celle que j'aime, celle avec qui je voudrais passer le restant de mes jours, tu es la mère de mon fils et l'amour de ma vie.
Ses yeux commençaient à devenir humides.
Moi : tu es parfaite mon amour, de partout, tu es parfaite. Mais il y a tout de même une chose que j'aimerais changer chez toi...et c'est ton nom de famille. Alors s'il te plaît, Inaya Noura Hadid, veux-tu bien me faire le plaisir de devenir ma femme ?
Elle pleurait.
Moi : non, ne pleure pas mon coeur, s'il te plait.
Naya : tu es vraiment sérieux ?
Moi : je n'ai jamais été aussi sérieux.
Elle hochait timidement la tête.
Naya : bien sure que je veux t'épouser, Sean. Oui, oui je le veux ! Oh mon Dieu, je n'y crois pas, on va se marier !
Je lui enfilais la bague au doigt avant de la prendre dans mes bras et de l'embrasser langoureusement, sensuellement, et amoureusement.
C'est vraiment le plus beau jour de ma vie.
Elle m'a dit oui.
Nous allons pouvoir passer le restant de nos jours ensemble.
Et je promet, comme elle l'a fait pour moi il y a plus d'un an de cela, de l'aimer jusqu'à mon dernier souffle.
Parce que Naya, c'est ma vie.
Et notre fils, c'est notre joie de vivre.
Ma mère disait que j'étais un raté et un bon à rien, mais elle s'est trompé.
La seule chose que j'ai fais de travers, c'était de penser qu'elle avait raison.
Parce que comment une personne qui est censée nous aimer de tout son coeur peur penser ça de nous ? C'est insensé.
Je me rappelle que quand j'étais petit, je priais pour qu'on me ramène une femme qui pourra m'aimer comme seule une mère pouvait le faire.
Dieu a écouté mes prières.
Je voulais juste un petit ange.
Mais il m'en a offert deux.
*FIN*
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