Chapitre 67
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Je poussais la porte de la chambre dans laquelle était Sean. Ça blessure n'était pas grave, mais les médecins avaient tout de même insister pour il reste deux trois jours à l'hôpital le temps que les points de sutures et la plaie ne soit plus enflammés. La on est le deuxième jour et normalement il sort demain.
Je ne vous cache pas que j'ai eu très peur lorsque Lucas a enfoncé son couteau dans sa jambe. Je n'arrive toujours pas à y croire. Je me suis complètement plantée sur lui, je lui faisais confiance et lui, il voulait me faire du mal.
A force, je vais finir par penser que j'ai vraiment la poisse. Surtout ces derniers temps, j'ai vraiment la malchance. D'abord ma rupture compliqué avec Drew, ensuite le fait que j'ai été enceinte et que j'ai avorté, la mort de ma mère. puis il y a eu Gabriella, Sean et tous nos problème, ma soeur. En fait, tellement de choses se passent en même temps que j'ai l'impression d'être dans un film dans lequel j'incarne l'actrice principale.
Mais après je dois être réaliste et me rendre compte que c'est bien la réalité. Ma vie est un véritable fiasco, et il faut que j'y mette un peu d'ordre, parce que j'en ai besoin. J'ai besoin d'être poser, et surtout d'être moins stressée. Je pense à beaucoup trop de chose en même temps et j'ai souvent l'impression de devenir folle.
C'est compliqué.
Je referme la porte derrière moi et m'approche du lit de Sean. Il y est à demi allongée et lorsqu'il remarque que c'est moi, il se met à sourire. Il portait un t-shirt gris et un short noire. Il avait des chaussettes aussi, et il avait sa main sur laquelle il était appuyé, derrière sa tête.
Sean : hey.
Je m'approchais de son lit en souriant légèrement. Je suis vraiment soulagée qu'il aille bien. Je ne sais pas comment est-ce que j'aurais réagi s'il lui était arrivé quelque chose de grave. Imaginez Lucas lui avait enfoncé le couteau autre part ? Dans un endroit beaucoup plus dangereux ? Rien que de penser à cela, j'en deviens folle.
Moi : Hey ! Comment est-ce que tu te sens ?
Sean : je te l'ai déjà dit hier, et avant hier aussi. Je vais bien, je n'ai presque pas mal.
Moi : tu as eu vingt points de sutures, ce n'est pas rien.
Il souriait.
Sean : disons que je suis un homme fort.
Il avait dit ces mots avec un sourire en coin et un regard de braise qui m'avait complètement fait craquer. Oui, Sean est un homme fort. Il est même très fort. Il m'a sauvé de Lucas, et il a aidé ma soeur avec Patrick. J'ai l'impression que malgré tout, le Sean d'avant est encore en lui. Le Sean qui me plaisait et dont je suis complètement folle, il est encore là, en lui. C'est comme si c'était mon ange gardien.
Moi : je vois ça.
Il me fit un clin d'œil.
Moi : Sean, tu sais que les cours se terminent dans quelques semaines ? Le principale est passé aujourd'hui et il a demandé si on t'avais vu. Il a dit que tu manquais déjà trop les cours et que ci cela continuait, tu aurait serais renvoyé.
Il fronçait les sourcils.
Sean : je n'ai plus envie daller au lycée, Naya.
Moi : mais pourquoi ? C'est important.
Sean : je déteste ça. J'ai jamais voulu y aller, c'est mon père qui m'y obligeait.
Moi : tu t'entend parler ? Le lycée c'est important, tu dois avoir ton diplôme.
Sean : tu crois que c'est par hasard si j'ai raté mon année l'an dernier ? Je ne suis pas stupide, je n'ai,e juste pas l'école et je ne trouve pas utile d'y aller.
Je soufflais.
Il est beaucoup trop borné.
Moi : et que compte tu faire, alors ?
Sean : je ne sais pas. J'ai un oncle qui a une boite, et il est prêt à me prendre en stage même si je n'ai pas mon diplôme.
Moi : alors tu veux tout plaquer ?
Sean : je ne plaque pas tout. Je fais juste ce que j'ai envie de faire. Il est entrepreneur, et j'ai toujours rêver de faire ça.
Moi : hum, je vois.
Je préfère ne plus parler de cela parce que monsieur a l'air de déjà avoir prit sa décision, et dans ce genre de cas, cela ne sert à rien que j'insiste.
Moi : Sean, je peux te poser une question ?
Je le regardais sérieusement.
Vraiment sérieusement parce qu'il y avait quelque chose au fond de moi qui me trottait à l'esprit. Je n'arrête pas d'y penser depuis la dernière fois et pour moi, cela ne peut pas être un hasard.
Sean : vas y.
Moi : comment tu as su que j'étais la bas ? Je veux dire...tu as débarqué pour me sauver, comment tu as su ce qui se passerais ? Et puis j'ai vu tous ces messages et ses appels en absences sur mon téléphone, comment est-ce que tu explique cela ?
L'expression de son visage changeait immédiatement. Il avait l'air agacé, et il fronçait les sourcils en tournant légèrement la tête. Quand il fait ça, c'est qu'il y a quelque chose qu'il cache et qu'il ne veut pas me dire.
Sean : je le savais, c'est tout.
Moi : tu m'as dit de me méfier de lui, tu as dit qu'il était dangereux. Comment est-ce que tu le savais ? Et comment savais-tu que j'étais avec lui ?
Sean : disons que je l'ai connu par le passé et que ce n'était pas un gars bien. Je suis passé chez toi et ta soeur m'a dit que tu étais sorti avec un certains Lucas. Je me suis alors rappeler que Lucas était revenu en ville, et j'ai pensé que c'était lui.
Ce qu'il dit n'a vraiment pas de sens.
Ça se voit qu'il ment.
Mais je ne suis pas prête à discuter de cela pour l'instant, je suis bien trop fatigué pour ça.
Moi : ok.
Il fronçait encore les sourcils.
Sean : ok ?
Je haussais les épaules.
Moi : oui, okay.
Il semblait surpris que je ne riposte pas, d'ailleurs, je me surprend moi même. En tant normal je lais harcelé pour qu'il me dise la vérité, mais là je ne l'ai pas fait parce que je me dis que nous ne sommes pas ensemble, alors il ne me doit aucune explication. Je lui suis déjà reconnaissante pour m'avoir sauvé, alors je vais me contenter de cela.
Moi : en tout cas je te remercie encore.
Sean : pourquoi tu me remercie ?
Moi : parce que sans toi, Lucas...enfin ce salopard m'aurait sûrement fait du mal. Alors merci beaucoup pour ce que tu as fait pour moi.
Il a posé sa main sur la mienne et je ne vous cache pas qu'à ce moment là, j'ai eu un long frisson sur tout le corps. Mon coeur il a commencé à battre hyper vite, entais les papillons dans mon ventre, encore un peu douloureux.
Sean : tu n'as pas besoin de me remercier pour cela, ma belle. Je ferais n'importe quoi pour toi, et je ferais toujours tout ce qui est en mon possible pour ne pas qu'on te fasse du mal.
Oh mon Dieu, il m'a appelé ma belle, je n'ai pas rêvé.
Sean : je sais que je t'ai déjà fais beaucoup de mal par le passé, et comme je te l'ai dit des dizaines de fois, je regrette vraiment. J'ai été un connard, j'ai été idiot et immature. Mais je te promet que je vais changer pour toi. Je vais changer, pour nous.
Oh mon dieu, il veut changer..
Pour moi ?
Pour nous ?
Alors il pense encore à nous ?
Je ne suis pas la seule ?
Si vous savez comment les mots qu'il me dit actuellement me rende folle, vous n'en croirez pas vos yeux. J'ai l'impression qu'il a vraiment changer et qu'il prend vraiment conscience de ses actes et de ses erreurs. Il a l'air sincère.
Sean : je...je n'arrête pas de penser à toi. Je n'arrête pas de penser aux erreurs que j'ai faite, à la façon dont je t'ai traité. Tu es importante pour moi, Naya. Toutes les choses que je t'ai dite, je ne les pensais pas. Je n'ai jamais été avoir toi pour te bai...pour le sexe. Quand j'ai dit que je ne t'aimais pas et que je jouais avec toi, je ne le pensais pas parce que c'est tout le contraire. Je ressens des choses pour toi que moi même je ne comprend pas. À chaque fois que je te vois où que je pense à toi, j'ai l'impression d'être quelqu'un d'autre, d'être dans un autre monde. J'ai l'impression de rêver et de ne plus être moi-même. Tu m'aide à faire ressortir le meilleur de moi même, et c'est ce qui me fait peur. Si j'ai été aussi dur, c'est parce que j'ai peur. J'ai peur de mes sentiments pour toi, et j'ai peur de ne pas être à la hauteur. Je ne te mérite pas Naya, tu es tellement douce et bonne avec moi que je ne...je ne te mérite pas.
La tristesse c'était emparé de son visage ce qui me fit me sentir aussi triste. J'ai l'impression d'être connecté à lui, de ressentir sa douleur, ses joies, et ses peines. C'est comme si lui et moi n'étions qu'une personne et ça me bouleverse complètement.
Sean était sur le point de pleurer, et je ne voulais pas qu'il pleure. Je ne lui en veux plus. Je ne sais pas comment c'est possible, mais je ne lui en veut plus. Je l'aime. Je l'aime tellement, si vous saviez. Je l'aime encore plus chaque jour de ma vie. Il aura beau me faire mal, je l'aimerais toujours.
Parce que je suis connectée à lui.
Parce que c'est une partie de moi.
Parce que c'est lui que mon coeur a choisie.
Parce que c'est le soleil de mes journées.
Parce que de la même façon qu'il y a des poissons dans l'océan, des oiseaux dans le ciel et des hommes sur la terre, mon coeur lui ne bat que pour lui.
Vous voyez, j'ai l'impression qu'un jour je suis tombée et que c'est le seul qui a su me relever de ma chute.
C'est comme si j'étais un nouveau né, et que c'était lui qui m'avait appris à marcher, à parler, à compter, à lire...et toutes ces choses.
Tout ce que je ressens pour lui, c'est juste inexplicable.
Parce que Sean est ma vie.
Parce que c'est lui que j'ai choisi.
Tout simplement parce que je l'aime.
Je ne m'étais pas rendue compte que je pleurais. Il s'est alors redresser encore plus avant de me tirer vers lui pour me prendre dans ses bras. J'avais ma tête pose contre son torse et son épaule tandis qu'il caressait mes cheveux. Je me sentais bien la tout de suite. Je me sentais à ma place.
Je me sentais revivre dans ses bras.
La façon dont il caressait mes cheveux, c'était géniale.
La façon dont je pouvais sentir son corps chaud contre le mien, c'était extraordinaire. Il en profitait pour caresser mon dos, et déposer un baiser dans mon cou. Je ne vous dit même pas comment c'était...sensationnelle 😍😱🎉.
Sean : ne pleure pas s'il te plaît mon ange. Je t'aime, d'accord ? Je t'aime, et je ne veux pas que tu soit dans cet état à cause de moi. Pardonne moi.
Il me resserrait un peu plus contre lui, tandis que je grimaçais, et qu'un léger gémissement de douleur s'échappait de mes lèvres. Il me serrait fort comme s'il ne voulait plus que je m'échappe, et ça m'avait fait mal au ventre. C'était agréable, mais mon ventre me faisait toujours un peu mal.
Il s'écartait alors de moi d'un air inquiet.
Sean : tu es sure que tu vas bien ? Tu as l'air d'avoir marre.
Je secouais la tête.
Moi : non, tout va bien.
Sean : je te connais, et je sais que tu mens. Ou est-ce que tu as mal ?
Je baissais la tête.
Il me la relevait, me forçant à le regarder dans les yeux et c'était très déstabilisant pour moi.
Sean : ou est-ce que tu as mal ?
Sean : au ventre, mais ça va se calmer...j'ai l'habitude.
Il fronçait les sourcils et baissait la tête vers mon ventre. Il soulevait mon t-shirt, et en remarquant la dernière trace d'hématome, il poussait un léger juron. Toutes les autres traces étaient parti, sauf celle ci. Mais elle partait peu à peu, elle était à peine visible. Seule une personne vraiment proche de moi pouvait la voir.
Sean : c'est...c'est de ma faute ?
Je ne répondis pas et détournais le regard.
J'étais gênée.
Sean : répond moi s'il te plaît. Est-ce que c'est moi qui t'ait fait ça ?
Je hochais timidement la tête.
Il se mordait la lèvre, visiblement énervé, se retenant de pleurer.
Sean : pardon...
Des larmes coulaient sur ses joues pour mon plus grand malheur. Je déteste le voir pleurer. Je déteste quand il est dans cet état, et il le sait bien. Il s'est abaisser vers mon ventre et à passer sa main dessus tout doucement pour ne pas me faire mal. J'ai eu encore trois fois plus le frisson.
Sean : je te demande pardon...pardon...pardon mon amour.
Ow, il m'a appelé mon amour 😱😭❤️.
Moi : arrête de pleurer s'il te plaît, c'est bon je n'ai presque plus mal.
Sean : si tu as mal. Ça fait plus d'un mois et tu as encore mal. Je suis un véritable monstre.
Moi : ne dis pas ça.
Sean : arrête de me défendre, je suis un monstre.
Moi : non, tu n'es pas un monstre.
Vous n'allez pas me croire si je vous dit qu'il a passé sa main sur mon ventre, je n'avais plus mal. La douleur c'était complètement envolé. C'était incroyable. Le simple fait qu'il touche la peau nue de mon ventre avait atténué tout le mal qu'il y avait à l'intérieur. C'est un magicien.
Sean : si, j'en suis un.
Moi : bien, alors tu es mon monstre.
Il a levé la tête vers moi, et j'en ai profiter pour essuyer ses lames avec mes pouces.
Sean : je...je suis ton monstre ?
Moi : oui, tu es mon monstre parce...parce que malgré tout...je t'aime toujours Sean.
Aussitôt j'avais prononcé le dernier mot, je sentais les lèvres de Sean se plaquer délicatement sur les miennes. Automatiquement, les yeux se sont fermés, et mon coeur, il avait retrouver son autre moitié.
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