Chapitre 62
Passer à autre chose est surement l'une des choses les plus difficile qui existent dans ce bas monde. Je veux dire, il y a des tas de choses auxquels on était habitué que l'on ne peut pas changer. C'est mon cas, parce que j'étais habitué à lui. Mes lèvres s'étaient habituées aux siennes. Mes yeux s'étaient habitués aux siens, ma peau s'était habituée à là sienne, mes oreilles s'étaient habitué au son de sa voix, et mon coeur lui, c'était habituer à l'aimer. A ce stade là, changer c'est compliquer.
Maintenant que je sais qu'il sait la vérité, je dois avouer que je suis soulagée. Soulagée certes, mais énormément blesser qu'il ne m'ait pas cru. Blesser qu'il ait préféré la croire elle plutôt que moi, mais blesser avant tout parce que même après cela, il a continuer à être avec elle sans même se soucier de ce que moi, je pouvais ressentir.
L'amour est complexe. Vous allez peut-être me prendre pour une folle, mais selon moi, chaque lettre du mot amour à une signification particulière. Le A représenté le mot admiration. Le M c'est la mutualité. Le O c'est plutôt l'ouverture d'esprit. Le U est mît pour l'union entre deux êtres, et enfin le R représente le respect. Donc, si on me demandait de définir le mot amour, je répondrais que c'est à la fois un mélange d'admiration, de mutualité, d'ouverture d'esprits d'union et de respect. Sans ces caractéristiques, rien ne peut fonctionner.
C'est ce qui s'est passer avec Sean. Je l'aimais, je le respectais et je l'admirait. Mais lui, il a joué avec moi. Les choses se sont passé si rapidement que présentement, je doute presque de ses soit disant sentiment envers moi.
S'il m'aimait vraiment comme il le dit, croyez vous qu'il aurait été capable de me faire ce qu'il m'a fait il y a quelques semaines de cela ? Capable de me battre jusqu'à me mettre en sang comme il l'a fait ? Et de me violer juste après, sans le même scrupule ?
Je ne sais pas.
Je ne sais pas quoi penser.
Mais une chose est sûre : j'ai beau faire tous les efforts possible, mon coeur n'appartient qu'à lui et ne bat que pour lui. Je dois vraiment être un monstre pour continuer de l'aimer parce que tout ce qu'il m'a fait. Mais croyez moi j'essaye. Je lutte nuit et jour contre mes sentiments, mais cela ne sert à rien parce que rien ne change.
C'est ce qui me fait encore plus de peine.
Le fait de savoir que j'ai beau me battre, rien ne change.
Le fait de savoir que j'ai beau faire des efforts, il est toujours en moi.
Le fait de savoir que quoi qu'il arrive, je l'aimerais toujours.
Je suis peut être jeune, mais c'est ce que je ressens.
J'aime Sean a en mourir.
Je l'aime plus que ma propre vie.
Et cela me fait peur.
Cela me fait très peur.
Vous voulez savoir un truc ?
À chaque fois que je ferme les yeux, je le revoie.
Je le revoie dans ma chambre agenouillé devant mon lit, en larme.
Il avait l'air tellement sincère, il s'en voulait vraiment.
Je le connais, et sur ce genre de chose il ne peut pas mentir. Ses yeux ne peuvent pas me mentir, ce serait complètement impossible.
J'ai fais la dure ce jour là, mais au fond de moi, je n'avais qu'une seule envie : sauter dans ses bras et lui dire qu'il était pardonné. Mais si j'avais fait cela, je serais passé pour une stupide fille naïve et ce n'est pas ce que je voulais. Je voulais lui montrer que je lui en voulais. Je voulais qu'il comprenne qu'il m'avait blesser. Je voulais qu'il comprenne à quel point est-ce que par ces actes, il avait briser mon petit coeur.
Je n'ai plus confiance en lui.
Je l'aime certes, mais la confiance n'est plus la.
Je compte lui pardonner, parce que j'ai envie de le faire, parce que mon coeur le veut, mais mon être to entier le veut aussi. Seulement, je compte bien le faire galérer avant. Je ne dis pas qu'on va se remettre ensemble, mais pour être en paix avec moi même, et pour être en paix avec mes sentiments, j'ai besoin de lui pardonner. Mais pas maintenant. Il doit ramer avant...
Je prenais mon téléphone qui vibrait dans ma poche. Je venais de recevoir un message de Lucas. Vous savez, c'est le gars que j'ai rencontré en boite la dernière fois. Nous avions bien accroché ce soir là et nous avions beaucoup ris. On a donc décidé d'échanger nos numéro et depuis quelques jours, nous communiquions par message. Il est gentil, j'aime bien lui parler, en plus il est très drôle. Il est à la fac, et d'après ce qu'il m'a raconté, il sort d'une rupture assez compliquer d'avec son ex copine. Je le comprend, je sais ce que c'est.
De : Lucas.
" hey, ça te dis si on se voit ce soir ? On pourrait aller au ciné ou aller diner...à moins que tu aie des devoirs à faire mdr 😋"
Je n'ai pas eu besoin de lui mentir.
Il sait que j'ai dix-sept ans et que je suis encore au lycée.
Il a dix neuf ans, bientôt vingt et il fait des études d'histoires à l'université.
A : Lucas.
" hey ! Non haha, je n'ai pas de devoirs 😋. Je veux bien qu'on se voit ce soir, cela ne me dérange pas. Un ciné, c'est parfait 😊! Je te laisse choisir le film."
De : Lucas.
" géniale, il y a le nouvel Alice au pays des merveilles, on m'a dit qu'il était bien, ça te convient ?"
A : Lucas.
" Parfait !"
De : Lucas.
" le film commence à huit heures. Tu me passe ton adresse, je passe te prendre à six heures et demi 😊"
A : Lucas.
" je te l'envoi tout de suite. À plus tard."
Je lui envoyais ensuite mon adresse avant de ranger mon téléphone dans ma poche. Ça va me faire un bien fou de sortir un peu et de me changer les idées avec quelqu'un qui n'a rien à voir avec mon cercle de fréquentations habituelles.
Quand je levais les yeux mais je remarquais les regards insistant de Carla et Nicole envers moi. Je roulais des yeux en soupirant.
Moi : quoi ?
Nicole : à qui tu parles ?
Carla : c'est vrai, on te parle depuis déjà une bonne dizaine de minutes mais tu ne nous répond pas. Qu'est-ce qui t'arrive ?
Moi : rien du tout.
Nicole : tu mens trop mal toi en fait. Tu parlais à qui ?
Moi : ça ne vous regarde pas.
C'était au tour des filles de rouler des yeux.
J'avais remarquer que depuis un moment, Gabriella ne venait plus en cours. Certains élèves racontaient qu'elle avait décidé de partir comme ça. Personne n'a vraiment de nouvelles d'elle. Je ne veux pas être méchante ni rien, mais plus elle se trouve loin de moi, mieux je me porte. Et puis je préfère qu'elle soit loin d'ici. Comme je l'ai déjà dit, je ne souhaiterais ce que j'ai vécu à personne dans le monde et même mes pires ennemis. Sean était en colère contre moi parce qu'il pensait qu'elle disait la vérité. Imaginez ce qu'il pourrait lui faire de pire à elle qui lui a menti. Je ne la défend pas, loin de là. Juste que je ne suis pas le genre de personne à souhaiter le mal des gens.
En parlant de Sean.
Lui non plus je ne l'ai pas revu depuis quelques jours.
Depuis la fois où il est venu chez moi.
Depuis que je lui ai dit que je ne voulais plus jamais le revoir.
J'avais dit cela, mais je ne le pensais pas le moins du monde.
Sur le coup, j'avais juste envie de le blesser.
Parce que j'étais en colère contre lui, et je voulais qu'il le sache.
J'espère juste au fond de moi qu'il va bien et qu'il ne fait pas de bêtises.
Avec les filles on a encore parler un long moment jusqu'à la fin des cours. Nous étions en histoire et il passait un documentaire en salle multimédia alors on pouvait parler au calme sans se faire prendre.
Nous sommes sorties de la classe pour se diriger vers la sortie. Il était à présent quatre heures et demi. En ouvrant la grande porte double d'entrée, je tombait nez à nez sur Drew. Ça me fait bizarre de le voir depuis...enfin, voila quoi. Nous avions coupé les ponts et nous ne nous étions plus parlé jusqu'à lors.
Nous sommes restés là à nous fixer de longues secondes sans rien dire et c'était vraiment étrange comme sensation. J'avais l'impression de voir un fantôme, mais lui, il me regardait méchamment, comme s'il voulait me tuer. Je me suis alors très vite écartée de la porte afin de le laisser passer. Je l'ai juste entendu bafouiller des choses incompréhensibles pour moi, avant qu'il ne parte après m'avoir légèrement bousculer.
C'était vraiment bizarre.
J'ai salué les filles puis je suis montée en voiture pour rentrer chez moi. Farah a finit plus tôt, et Isaora avait proposer de la ramener. Quand je suis rentrée à la maison, elle était effectivement la, à regarder des dessins animés dans le salon en mangeant des Oreos. Je dois vous dire que parfois, ma soeur c'est une grande gamine. Elle adore tout ce qui est dessins animés et compte de fées depuis que nous sommes toute petites. La par exemple, elle regarde la petite sirène et vu sa tête, elle a l'air hyper concentré.
J'hésitais à la déranger et me contentait de déposer un baiser sur son front. Elle levait légèrement la tête vers moi et me fit un sourire.
Moi : tout va bien ?
Elle hochait la tête.
Farah : et toi ? Ça va ?
Moi : oui. Je serais là haut si tu as besoin de moi. Et euh...à sept heures je dois aller au ciné avec un ami, mais si papa me demande, dit lui que je fais mes devoirs chez Nicole et que je dîne probablement la bas, pour qu'il ne m'attende pas, s'il te plait.
Elle souriait et hochait la tête avant de se reconcentrer sur son dessin animé. Je montais les escaliers et parti dans ma chambre. Je posais mes affaires et me déshabillais avant d'aller prendre une bonne douche fraîche. Il fait tellement chaud en ce moment...
J'ai ensuite enfile un simple leggings en cuir noire, un long t-shirt gris et des converses. Je me suis rapidement coiffé, puis j'ai mis du mascara et du rouge à lèvres rouge. J'étais prête. Pour passer le temps, je me suis mise sur mon lit et je taquinais mon petit chien. Le pauvre, je passe vraiment très peu de temps avec lui et un chien, ça a besoin de beaucoup d'affection. Mais je vais me rattraper.
Je venais de recevoir un message de Lucas me disant qu'il était en bas. J'ai donc embrasser mon chien et prit mon sac avant de descendre et de sortir. Il y avait une jeep blanche garé et je reconnaissais Lucas à l'intérieur. Il est descendu en souriant et m'a fait une bise sur chacune de mes joues.
Lucas : tu es ravissante Inaya.
Je souriais.
Moi : merci, tu n'es pas mal non plus.
Il m'ouvrait la portière et je grimpait dans sa voiture. À première vue c'est un véritable gentleman, et en plus de cela il a l'air très ordonné vu comment est e que l'intérieur et l'extérieur de sa voiture sont propres et sentent bon.
Lucas : tu souhaite écouter une chanson en particulier ?
Moi : oh non, c'est ta voiture et tu met ce que tu veux.
Lucas : mais ça ne me dérange pas tu sais ?
Moi : je sais bien, mais choisi la musique quand même.
Il mît le titre Hey You de Pony Pony Run Run. J'aime bien cette chanson. En fait, j'aime bien ce genre de musique tout court.
Lucas : c'est vachement joli chez toi.
Moi : merci.
Lucas : tes parents font quoi dans la vie ?
Moi : mon père est dans la finance.
Lucas : génial, le mien est entrepreneur, mais je ne vis plus avec lui, j'ai un appartement à présent. Et ta mère ?
Je baissais la tête.
Moi : elle est morte il y a quelques mois de cela.
Lucas : oh euh...je suis vraiment désolé, je...je ne savais pas.
Moi : c'est rien.
Le reste du trajet se passait en silence. Nous discutions et nous chantions parfois. On est arrivé au cinéma et il a prit des tickets et du popcorn. C'était salé pour moi, et sucré pour lui. On a aussi prit deux sodas. À l'intérieur nous n'étions n'ai trop devant, ni trop derrière mais plutôt pile au milieu. Le film était bien, et pour être honnête, nous avons passé un bon moment.
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