Chapitre 60

- Narration : Sean -

Je grognais une dernière fois avant de me retirer d'elle et de me faire basculer de l'autre côté du lit. J'étais essoufflé, et Gabriella qui tentait de se remettre de son dernier orgasme l'était aussi, à côté de moi. Comme vous avez surement du le deviner, nous venions de coucher ensemble.

Ne me demandez pas où on en est tous les deux parce que je ne le sais pas moi-même. Tout est un peu confus dans ma tête, mais ce que est sure c'est que pour le moment, je n a décidé de profiter de la vie et de passer du bon temps tous les deux. Le reste, je préfère ne pas m'en occuper pour l'instant.

Gabriella posait sa tête sur mon torse et traçait le contour de quelques de mes tatouages du bout de ses doigts en essayant de prendre un rythme respiratoire normale après ce que nous venions tout juste de faire. Je soupirais histoire de me remettre de mes esprits à mon tour, avant de lui sourire.

Gabriella : c'était géniale.

Elle plaquait lentement ses lèvres sur les miennes avant de se lever, le drap enroulé autour de son corps nu que je venais sauvagement de marquer.

Gabriella : je vais prendre une douche.

Je hochais la tête et elle partie se laver après m'avoir fait un bref clin d'œil.
J'en profitais pour retirer le préservatif et le jeter, avant de nouer une serviette autour de mon bassin, encore en sueur.

Mon téléphone se mît à vibrer, alors je le ramassais sur la table de chevet près du lit. C'était un numéro inconnu, et j'hésitais à répondre. Je déclinais donc l'appel et m'asseyais sur la chaise près de la table en commençant à rouler un joint. Je l'allumais et commençais à le fumer, tandis que mon téléphone sonnait une deuxième fois. C'était le même numéro, et cette fois-ci je décidais de répondre.

- ouais ?

- Sean.

Merde.
C'est DMX.

- ce n'est pas la peine de raccrocher parce que nous savons très bien où tu te trouves. On t'a avertis depuis le début Sean, et tu filtres nos appels et nos messages. J'ai l'impression que tu as oublié de quoi est-ce que nous étions capable.

Je jurais entre mes dents.

- qu'est-ce que vous voulez ?

- on a besoin de toi.

- plus que je vous dit que je ne veux plus rien avoir à faire avec vous. Je ne suis plus comme ça, j'ai changé.

- personne ne change, et surtout pas toi. Écoute moi bien...tu vas nous retrouver dans une heure au lieu habituel, et crois moi, tu as intérêt non seulement à venir, mais surtout à venir seul.

- je ne viendrais pas.

- oh que si tu vas venir Sean.

- ce sont des menaces ?

- tu joues beaucoup trop avec le feu...et tu risque fortement de te brûler.

- me brûler ? Moi ? Tu rêves.

- si dans une heure tu n'es pas la....tu vois ta copine ? La jolie blonde ? On va non seulement se la faire, mais en plus de cela, on lui fera énormément de mal par ta faute. Je suis sure que tu ne veux pas que cela arrive. Alors viens...dans une heure au lieu habituel.

Je n'avais même pas le temps de répondre qu'ils avaient raccroché.
Merde.
Je jetais le téléphone contre le mur avant de murmurer des insultes.
Ma copine, la blonde ?
De qui est-ce qu'ils parlent ?
Gabriella ?
Naya ?
Putain, je les déteste.

Je finissais mon joint pendant que Gabriella sortait de la salle de bain, complètement habillé. Elle m'embrassait et me disait qu'elle devait y aller, je ne ripostait pas et dissimulait ma colère, la laissant partir.

Je me dirigeais à mon tour dans la salle de bain et pris rapidement une douche froide. J'enfilais ensuite des vêtements propres et me coiffais les cheveux.
J'étais obligé d'aller à leur putain de rendez-vous alors que je n'en avais pas envi. Mais je sais qu'ils sont dangereux, et même si je la déteste, je ne veux pas qu'ils s'en prennent à Naya, enfin, si c'est d'elle qu'ils parlent. Et si c'est de Gabriella, elle a déjà assez souffert à cause de moi, et je ne souhaite pas non plus qu'il leur arrive quelque chose de mal. Surtout pas maintenant...

Je pris un couteau et le mît dans ma poche : on ne sait jamais, les choses peuvent dégénérer. Je pris mon téléphone sont l'écran était cassé du au choc de tout à l'heure.
Je descendais les escaliers en courant, puis je montais en vitesse dans la voiture pour me rendre au lieu de rendez-vous.
Si j'avais su cela, jamais je n'aurais décroché.

Une fois arrivé sur les lieux, je me garais et attendait contre le portail de garage où nous avions l'habitude d'attendre. Quelques secondes après, celui-ci s'est ouvert et j'ai du marcher le long couloir sombre avant d'arriver devant une porte. Celle-ci s'ouvrait et je me retrouvais dans un bureau sombre aussi, mais éclairé de petite lumière.

Un homme arrivait, il portait un pantalon et une chemise noir, ainsi que des lunettes de soleil. C'était lui, DMX, le bras droit du chef. Lorsqu'il me vit, il retirait ses lunettes de soleil et se mît à rire nerveusement.

DMX : je vois que tu as fais le bon choix.

Moi : qu'est-ce que tu me veux ?

DMX : je te l'ai déjà dis, j'ai besoin de tes services.

Moi : et moi je t'ai déjà dis que je ne faisais plus ce genre de chose.

DMX  : je ne te demande pas ton avis, Sean. Tu as voulu joué, tu dois terminer la partie. Tant que nous n'auront pas décidé, tu ne quitteras pas le groupe. Tu aura beau nous fuir et nous éviter, on te retrouvera toujours, la preuve en est...

Merde.
Lorsque j'étais plus jeune, j'étais un peu mal dans ma tête et j'avais rencontré des personnes douteuses. J'ai très vite commencé à traîner avec eux et faire certaines choses que je regrette énormément aujourd'hui. C'est une partie de mon passé que je regrette tellement. J'aimerais tant tourner la page et oublier tout ça, mais je ne peux pas.

DMX :  maintenant, tu vas nous écouter...

[...]

Il est actuellement dix neuf heures moins et j'avais fini avec DMx depuis déjà une bonne heure. Je ne vous cache pas que ça c'est mal passé.
Je suis vraiment dans la merde.
Et le pire c'est que je n'ai pas le choix.

La pour le moment, j'ai juste envie de boire et d'oublier tous mes soucis, alors je me suis dirigé dans un bar pas loin du lieu où je me trouvais. Je me suis assis au comptoir et j'ai commander deux verres de vodka. Je les buvais d'un trait avant de prendre en bouche mon citron, et d'en demander deux autres verres.

Cela faisait déjà un moment que j'avais bu, et pour être honnête j'avais même arrêter de compter les verres. Une jeune fille est venue s'asseoir près de moi. Je lui avais adressé un bref regard, mais elle n'était pas mal. C'était une brune aux yeux foncé, elle semblait être sexy, je ne sais pas.

Elle : hey salut mon chou...pourquoi est-ce qu'un aussi beau garçon peut venir boire tout seul ?

Je souriais en coin.
Elle est audacieuse et elle me trouve beau.
Je la vois bien être mon coup de ce soir.

Moi : qu'est-ce qui te fais dire que je suis venue toute seule ?

Elle : tu as descendu sept...non huit verres à toi tout seul.

Je regardais les verres sur le comptoir face à moi.
Il y en avait bien huit.

Moi : disons que j'ai très soif.

Elle : et bien moi aussi, je peux me joindre à toi ?

Je hochais simplement la tête et commandait deux verres pour elle. Elle me remerciait et commençait à en boire un.

Elle : sinon, comment est-ce que tu t'appelle mon chou ?

Moi : Sean.

Elle sourit.

Elle : moi c'est Rachel.

Moi : je vois.

Nous buvions nos verres sans vraiment parler.

Elle : tu sais, tu as le même prénom que le copain d'une amie à moi.

Elle prenait son citron et grimaçait.

Moi : hé bien, tant mieux.

Elle : En tout cas, tu es très beau. Tu as une copine dis moi ?

Pour toute réponse, je secouais la tête.
Elle fronçait les sourcils.

Elle : comment est-ce qu'un gars aussi sexy que toi peut être célibataire ? Je ne comprend pas...

Moi : c'est compliqué. Mais c'est gentil à toi de me trouver sexy..

Elle me fit un sourire charmeur alors que je la regardais malicieusement.

Elle : je vois. Et toi, tu me trouves comment ?

Je la regardais de tout son long.
Elle n'est pas mal.
Pas vraiment mon genre de fille puisque je préfère les blondes, mais elle n'est pas mal.

Moi : mignonne.

Je lui faisais un clin d'œil, et je la voyais rougir.
Nous avions déjà bu quelques verres, et pour être honnête avec vous, je commençais à être un peu pompette. Rachel était toujours à côté de moi, et elle rigolait de je ne sais quoi depuis déjà quelques minutes, son téléphone en main.

Elle : tu veux que je te raconte un truc de fou ?

Je ne répondis pas et me contentait de la fixer en fronçant les sourcils.

Elle : mon amie. Tu sais, celle dont je t'ai parlé et qui sort avec un Sean ? Elle est vachement culotté quand même.

Je lui adressais un regard interrogateur pour qu'elle s'explique mieux.

Elle : Elle a menti à son copain qu'elle était enceinte de lui, et elle lui a aussi menti que c'était la copine de ce dernier qui l'avait agressé et que c'était pour cette raison qu'elle avait perdu le bébé alors qu'en réalité il n'y avait même pas de bébé. Du coup d'après ce qu'elle m'a dit, le mec il a largué sa...sa copine et il est avec elle.

Elle riait encore.

Elle : et la elle m'a envoyé un message pour me dire qu'ils avaient couché ensemble cet après midi et que même si ce dernier s'était protéger, elle trouverait un moyen de lui dire qu'elle est à nouveau enceinte de lui, quitte à se faire mettre enceinte par le premier venu parce qu'elle sait à quel point est-ce qu'il souhaite avoir un bébé. Il faut être fou quand même pour faire ce genre de chose, non ? Je veux dire...c'est mon amie, et franchement j'adore Gabriella, mais de là à ce qu'elle fasse ça à ce pauvre gars c'est un peu chaud quand même. Surtout qu'elle a juste dix-huit ans, elle est encore au lycée.

Dès que j'entendais le nom dont il était question, mon visage se crispait et ma mâchoire se contractait automatiquement. Non, dites moi que je rêve. Dites moi que ce n'est pas ce que je crois, je vous en supplie, dites le moi.

Moi : Gabriella tu dis ?

Elle secouait la tête.

Elle : Rachel...moi c'est Rachel. Gabriella c'est le nom de mon amie dont je suis en train de parler, tu ne comprend rien ou quoi ?

Mais comment est-ce que je suis con.
C'est de moi qu'elle parle depuis le début.
Gabriella, son amie, c'est la Gabriella que je connais.
Alors elle a tout inventé ?
Elle n'a jamais vraiment été enceinte de moi, et elle à monter toute cette histoire d'agression pour que je me brouille avec Naya ?
Merde.

Je commençais à m'énerver, alors sans m'en rendre compte je venais de renverser tout ce qui se trouvait face à moi, c'est à dire les verres.

Elle : mais enfin calme toi, qu'est-ce qui te prend ?

Tous les regards étaient dirigés vers moi.
Je m'en fichais à ce moment là, parce que la seule chose à laquelle je pensais c'était la grosse connerie que j'avais faite. J'étais persuadé que Gabriella avait raison, et j'ai fais énormément de mal à Naya alors qu'elle m'avait juré que ce n'était pas le cas. J'aurais dû la croire, j'aurais dû l'écouter plutôt que d'écouter Gabriella, et maintenant, j'ai tout fichu en l'air. Je n'ai pas arrêter de lui faire du mal alors qu'elle n'avait rien fais. Elle a toujours été correcte avec moi, et moi, j'ai joué au fond et résultat, je l'ai perdu.
Elle ne me pardonnera jamais ce que je lui ai fais, et si j'étais à sa place, j'aurais fait la même chose.

Je me suis levé et sans prêter attention à ce qui se passait autour de moi, je suis sorti du bad en claquant bien fort la porte, puis je suis monter dans la voiture.
Elle va me le payer, je vous le jure.

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