Chapitre 58

- Narration : Sean -

Je commence vraiment à en avoir marre.
Quoi que je fasse quoi que je dise, je ne cesse de penser à elle.
Comment est-ce que je peux penser sans cesse a une personne aussi cruelle ?
Une personne sans coeur qui m'a blesser deux fois au même endroit.

Je veux bien accepter que parfois je suis un peu fautif.
Je sais que je démarre souvent au quart de tour et que je m'énerve pour rien.
Mais c'est ce que je suis.
C'est ma nature, et je ne changerais pas pour elle.

J'en ai marre de toujours passer pour le mauvais garçon alors que elle, elle passe toujours pour mademoiselle parfaite.
Elle me fait chier, j'en ai plus que marre d'elle.
Naya par ci...Naya par là...
Je suis désolé, mais ce n'est pas le centre du monde.

En ce moment j'en suis à un stade où rien que le fait d'entendre prononcer son nom me met hors de moi. Rien que le fait de savoir qu'elle a fait ça à Gabriella me tues de l'intérieur. C'est une peste, et pas n'importe laquelle parce que c'est vraiment la pire qui soit. Elle se cache derrière la carapace de mademoiselle parfaite, mais c'est une vraie petite salope et ça, Gabriella me l'a bien fait comprendre.

D'ailleurs, la pauvre, je la plains.
Je lui ai tellement mené la vie dure.
Je me dis que si j'avais été là pour elle, si j'avais été là pour le bébé, il serait encore dans son ventre et à l'heure qu'il est, j'aurais encore ma chance d'être père.
J'ai vraiment été un monstre avec Gabriella, et maintenant je me rend compte que c'est elle la victime dans tout ça. Je l'ai traité comme une merde, comme une moins que rien alors qu'elle ne le méritais pas.

Je suis actuellement assis dans le petit parc près du lycée, et je réfléchis, une cigarette en main. J'expire la fumée, laissant la nicotine prendre possession de moi et me détendre. Parfois je me demande ce que je ferais si tout ça n'existais pas. Il y a tellement de choses qui nous permettent de nous sentir bien, alors je me demande pourquoi est-ce que c'est choses sont souvent interdites ou déclarés dangereuses. En fait, c'est cela le défaut du monde. On accepte vivement ce qui est dangereux pour nous, et on néglige où on se méfie de ce qui nous fait du bien.

C'est l'erreur que j'ai faite, et croyez moi, je ne la ferais plus une seconde fois.
J'ai bien réfléchis, et j'ai compris que si les choses se sont passées comme telles, c'était surement pour me donner une bonne leçon.

Je frissonnais tandis que je sentais les mains de quelqu'un se poser sur ma taille. Je tournais légèrement la tête après avoir reconnu ses doigts au longs ongles vernis.
Gabriella.

Gabriella : coucou mon chou.

J'écrasais le mégot de ma clope au sol, et je me tournais complètement face à elle.

Moi : salut.

Gabriella : je t'ai cherché partout.

Moi : hé bien...tu m'as trouvé.

Elle fronçait les sourcils, tout en levant la tête pour me regarder.

Gabriella : est-ce que tout va bien ?

Je hochais la tête.

Moi : oui, tout va bien.

Je vis son visage s'assombrir, laissant place à une petite mine triste.

Gabriella : je sais que tu me mens.

Je ne lui répondis pas.
Elle plongeais alors sont regard dans le mien.

Gabriella : tu...tu m'en veux c'est cela ?

Elle baissait la tête.
Je m'approchais d'elle et la lui relevais en posant mon index sur son menton.

Moi : non.

J'avais craché ce mot de la manière la plus simple possible, mais elle baissait à nouveau la tête, l'air encore plus triste que tout à l'heure.

Gabriella : si tu m'en veux, ça se voit que tu es en colère contre moi.

Sa voix devenait tremblante et je pouvais sentir sa respiration saccadée.
Non, je ne suis pas en colère contre elle.

Gabriella : je suis désolé pour le bébé Sean, je te le jure. J'aurais tellement voulu le garder pour toi, je l'aimais de tout mon coeur.

Je me suis sentie mal à sa place.
C'est elle qui souffre le plus dans cette histoire, et c'est à moi de m'excuser et pas l'inverse. J'ai vraiment agis comme un con avec elle, c'est moi le fautif et c'est contre moi qu'elle devrait être en colère. Mais au lieu de ça, madame s'excuse envers moi pour quelque chose qu'elle n'a pas fait. Si l'autre pute est allée l'agresser, c'est à cause de moi et moi seul.

Je relevais à nouveau sa tête, tout en prenant son visage entre mes mains, la forçant à me regarder dans les yeux.

Moi : Gabriella...

Ses yeux étaient humides, elle était sur le point de pleurer et je ne voulais surtout pas qu'elle pleure. Pas à cause de moi...

Gabriella : je suis tellement désolé, si tu savais.

Moi : je sais, mais ce n'est pas ta faute, c'est de la mienne.

Gabriella : c'est pas toi qui l'a perdu.

Moi : mais c'est à cause de moi.

Gabriella : désolé.

Je ne sais pas pourquoi, mais j'ai tenue sa nuque et j'ai plaqué mes lèvres sur les siennes. Elle semblait surprise, alors elle a entrouvert les lèvres et je l'ai embrasser. Elle répondais attifement à mon baiser, beaucoup trop hâtivement à mon goût, mais cela ne me déplaisais pas, au contraire, ça avait quelque chose d'excitant.

Nous nous sommes éloignés à bout de souffle, et je pouvais voir un sourire sur ses lèvres. Ce sourire était étrange, comme si elle savait que j'allais l'embrasser ou quelque chose du genre. Je n'y prêtait pas attention et je la fixais simplement.

Moi : arrête de t'en vouloir, ok ?

Elle hochait timidement la main, et je ne plus rien faire d'autre que de la serrer fort dans mes bras. Elle enfouissait sa tête dans le creux de mon cou, et je la sentais sourire contre celui ci. Je caressais doucement ses cheveux, et quand j'ai fermé les yeux, je me suis revu à plusieurs reprise dans la même position avec...elle.

Naya avait cette manie de toujours enfouir sa tête contre mon cou lorsque je la prenais dans mes bras. Elle y déposait quelque baisers puis elle souriait toujours contre celui-ci. Gabriella venait presque de faire exactement la même chose et comment dire ? C'était étrange.

Vous savez, j'ai beau remuer ciel et terre, j'ai beau faire tous les efforts du monde, mais je n'arrive pas à la sortir de ma tête. C'est comme si elle était encrée en moi, comme si ma vie entière dépendait d'elle et je ne comprend pas pourquoi.

J'ai beau me dire que je vais passer à autre chose, surtout après tout le mal qu'elle m'a fait endurer, mais il y a cette partie de moi qui regrette et qui ne cesse de penser à elle. Ça m'énerve.
Je ne veux pas penser à elle.
Je la déteste plus que je n'avais jamais détesté qui que ce soit auparavant.
Elle me dégoûte au plus haut point.
Elle a fait la pire erreur en osant s'attaquer à Gabriella et à mon bébé.
Et ça, elle le paiera chaque jour de sa vie, jusqu'à ce que j'arrive à la détruire à petit feu.

Gabriella entrecroisa ses doigts dans les miens en souriant timidement, avant de poser à nouveaux ses yeux claires sur moi.
Je viens de remarquer quelques chose.
Gabriella est blondes, elle a de grands yeux claires...
Exactement comme...elle.
Merde, je ne dois plus penser à elle.
Plus de cette façon en tout cas.
Elle est mauvaise, c'est un monstre, c'est tout ce que je dois retenir d'elle.

Gabriella : on peut aller manger maintenant ?

Je hochais la tête sans retirer ma main de la sienne.
Nous marchons donc en direction du café, et pendant le chemin elle et moi discutons de tout et de rien. Enfin non, elle discutait et moi je tentais de l'écouter.
Je n'étais pas vraiment d'humeur en réalité.

Une fois sur place, je remarque qu'il y a Austin et Clark assis à une table.
Gabriella me tirait sur la main pour me dire de les rejoindre, et c'est en soupirant que j'acceptais.

Nous nous mettions donc à table avec eux.
Depuis la fameuse dispute avec Austin, nous n'avions pas reparlé ensemble. Il faut dire que je ne traîne plus trop avec Clark non plus, et je ne sais même pas pourquoi.

Gabriella : salut les gars !

On s'asseyait et les gars nous répondirent poliment.

Clark : ça fait plaisir de te voir mec, ça fait un petit moment déjà...

Je me contentais de hocher la tête.

Clark : alors, vous êtes ensemble ?

Gabriella me regardait en souriant tandis que moi je faisais mine de ne pas avoir compris et entendu la question.

Clark : enfin je veux dire...tous les deux. Parce que j'ai appris que tu avais rompu avec Naya donc je suppose que si tu t'es rapproché de Gabriella c'est pour une raison...non ?

Moi : tu es obligé d'en parler ?

Austin : du calme mec, il voulait juste savoir.

Je lui lançais un bref regard avant de rouler des yeux.
Gabriella posait sa main sur la mienne après avoir remarqué que je commençais à m'énerver, mais je devais rester calme.

Moi : je n'ai pas envie d'en parler.

Clark : ok, désolé mec je voulais juste savoir.

Clark : c'est rien.

On commandait à manger et les repas arrivèrent quelques minutes plus tard.
J'avais pris un simple sandwich et du coca. Les autres avait pratiquement tous prit des hamburgers sauf Gabriella qui avait opté pour une salade au poulet.

Nous mangions tranquillement et on essayait de faire la conversation, alors que Austin nous parlait de ses idées pour après le bac. La porte du café s'est ouverte et immédiatement mon coeur s'est resserré dans ma poitrine. Carla, Andrew, Nicole, Daniel et...Naya arrivaient dans la pièce.

Quand je l'ai vu, la colère que j'avais en moi contre elle s'est décuplé, et pourtant une petite partie de moi ne voulait pas que je sois en colère contre elle. Je décidais de les ignorer en tournant la porte, et Gabriella se collait un peu plus contre moi.

Nicole est arrivé vers nous et à embrasser son copain.

Austin : tu te joint à nous ? On peut coller une autre table.

Elle me regardait d'un air glacial.
Je l'ignorais.

Nicole : non merci, je suis avec les filles et il y a des gens que je n'ai pas envie de côtoyer en mangeant.

Bien sure, elle parlait de Gabriella et moi.

Austin : bébé...

Nicole : je suis désolé mais je ne veux pas être hypocrite. Cette garce ne paie rien pour attendre, et lui aussi.

Elle roulait des yeux en s'éloignant.
Je tournais légèrement la tête et mon regard croisa celui de Naya, par accident. Elle me fixait mais quand elle a vu que je la regardais, elle a rapidement baissé la tête.
Son geste m'a fait quelque chose...
Quelque chose que je ne pourrais expliquer.

C'est à ce moment là que Gabriella en a profiter pour m'embrasser à pleine bouche. Je ne comprenais pas pourquoi est-ce qu'elle avait fait cela, mais j'ai posé ma main sur sa nuque histoire d'approfondir le baiser, et nous nous sommes séparés à bout de soufflés, quelques secondes plus tard.

J'ai à peine eu le temps de recouvrer mes esprits après ce baiser fougueux et sauvage que j'ai entendu la porte se claquer fortement. Aussitôt, Nicole se mît à courir vers la porte avant de sortir elle aussi.
C'était Naya qui était partie...

Clark : pourquoi vous faites ça en fait ?

Moi : faire quoi ?

Clark : arrête de jouer à ça, tu vois bien de quoi est-ce que je suis en train de parler. Vous avez fais exprès de vous embrasser comme ça parce qu'elle était dans la pièce. C'est vraiment immature de ta part Sean, je ne te comprend pas. On a toujours été proche et je t'ai toujours apprécier, mais celui-là, le gars en face de moi, ce n'est pas mon pote. Tout ça ce n'est pas toi...

Je fronçais les sourcils, il me casse les couilles.

Moi : bah peut être que tu ne m'as jamais connu.

Austin : hé c'est bon, calmez vous les gars.

Clark : tu sais quoi ? Tu as raison.

Il se levait brusquement, faisant grincer sa chaise de manière très audible.

Clark : je ne te connais pas, et je me rend compte maintenant que jamais je n'aurais voulu te connaitre parce que tu es vraiment qu'un gros fils de pute.

Il parti très en colère et claqua lui aussi la porte.
Il m'a énervé.
Il se prend pour qui pour me faire la morale ?
Putain.

Le reste du déjeune c'est passé en silence.
Personne ne parlait.
J'ai terminé, j'ai déposé un billet et je suis parti.
J'avais besoin d'être seul.

Note de l'auteur : vous avez surement du remarquer que j'avais mis beaucoup de temps avant de poster la suite de l'histoire. Vous savez tout comme moi que je fais toujours tout pour poster mes histoires le plus rapidement possible. Mais ce qui a fait en sorte que je mette autant de temps avant de poster la suite, c'est le comportement agaçant de certaines personnes. Je n'ai jamais fais ça sur l'histoire de quelqu'un et je n'apprécie pas qu'on me fasse ça. C'est très mal poli de passer sur d'autres histoires que j'écris pour mettre des commentaires du style " au lieu d'écrire ton histoire bidon sur la famille Kardashian, tu ferais mieux de poster la suite de Pillowtalk, merde !" Ou alors qui viennent commenter mes autres histoires pour me dire de poster la suite de celle-ci. Je trouve cela très irrespectueux et c'est pour cela que j'ai mis autant de temps à mettre la suite, parce que j'étais très en colère. Je suis tolérante, mais il ne faut pas pousser non plus. Je vous signale que j'écris plusieurs histoires en même temps, je n'ai donc pas que cela à faire, et vous n'avez pas à me donner d'ordres non plus. Tant que les gens en questions ne se seront pas excusés, et que certaines personnes continueront de faire ce genre de choses, je prendrais encore plus de temps pour poster la suite. En attendant, si je l'ai mise c'est pour certaines personnes qui elles, se montrent très patientes et très polis envers moi.
Voila, c'est ce que j'avais à dire.
Bonne lecture !

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