Chapitre 51
Je ne me sens pas très bien aujourd'hui.
Je me suis réveillée de mauvaise humeur déjà, et ensuite j'ai mal à la tête et au ventre. Et comme si cela ne suffisait pas, j'ai le vertige. Résultat, je ne suis pas allée en cours aujourd'hui, je suis restée dans mon lit.
Brad est encore là. C'est lui qui a ramené Anwar et Farah en cours. Il ne bossait pas aujourd'hui alors il est resté à la maison avec moi. Je suis allée dans mon lit, et je regarde une série dans mon ordinateur en espérant que la douleur baisse. Je crois que j'ai du manger quelque chose de pas frais, parce que depuis tout à l'heure j'ai envie de vomir mais je n'y arrive pas, et c'est juste horrible comme sensation, croyez-moi.
La porte de ma chambre s'ouvre sur Brad. Il porte un plateau et me sourit. Il referme la porte à l'aide de son pied et s'approche de mon lit, le plateau toujours en main. Il dépose celui-ci et je peux voir qu'il m'a fait le petit déjeuner. Il est adorable.
Moi : oh merci beaucoup.
Brad : de rien ma puce, c'est normal.
Il s'installait sur le lit à côté de moi, mais j'entrais pas sous les couvertures, surement parce qu'il n'avait pas aussi froid que moi, je suppose.
Brad : tu te sens mieux ?
Je grimaçais tout en secouant poliment la tête.
Moi : disons que...c'est toujours la même chose.
Il soupirait.
Brad : tu m'inquiète à être malade comme ça. Ça ne te ressemble pas.
Moi : je sais.
Il me serrait à lui de façon à ce que ma tête soit sur son épaule.
Brad : je préfère déjà te dire que je ne suis pas un as en cuisine, j'ai fais du mieux que j'ai pu.
Je regardais le plateau. Il avait fait des œufs, des fruits et aussi des toast. Il y avait aussi un verre de jus d'orange pressé, ainsi que du yaourt blanc nature, légèrement sucré.
Je souriais, il est gentille d'avoir fait ça pour moi.
Moi : c'est gentil Brad, merci beaucoup.
Brad : c'est normal, tu es ma petite soeur.
Il m'embrassait sur le front alors que je commençais à piquer un peu des œufs brouillés qui se trouvaient dans l'assiette face à moi.
Moi : tu n'as pas ton stage aujourd'hui ?
Brad : si, mais tu étais malade et ton père n'est pas la. Il faut bien quelqu'un pour rester auprès de toi.
Moi : Brad...je n'ai rien de grave.
Brad : bah si, tu es toute pâle, regarde.
Moi : tu n'aurais jamais dû ne pas aller à ton stage, c'était important.
Il haussait les épaules.
Brad : aujourd'hui c'était juste une demi journée. En plus, je m'en fiche toi tu es plus importante.
Je souriais.
Moi : Brad...
Brad : demain je vais y aller, ne t'inquiète pas. En plus cela me permet de passer du temps avec toi...et de me reposer un peu.
Moi : tu es sure ?
Brad : certain. Maintenant tais toi et mange. Tu regarde quoi ?
Moi : tu viens de me dire de me faire...
Brad : wesh répond, tu regarde quoi ?
Moi : Orange is the new black, tu connais ?
Brad : non, mais ça a trop l'air naze de toute manière. Hum viens on va regarder une vrai série.
Je roulais des yeux.
Moi : une vrai série ? Tu ne regarde que des trucs trop nul.
Brad : ferme ta bouche et laisse moi faire.
Je le regardait donc prendre mon ordinateur qu'il mettait sur ses jambes, avant de taper je ne sais quoi. Quelques secondes après, l'épisode un d'une série appelé the 100 commençait. Qu'est-ce que c'est encore que ce truc ?
Moi : tu met encore des trucs bizarre.
Brad : chute regarde le film !
Je finissais calmement mon petit déjeuner tout en regardant en même temps. Mine de rien, sa série elle a l'air grave interessante. Donc quand j'ai fini, j'ai mis le plateau de cadeau et je me suis bien remise sous les couvertures parce que je commençais à avoir froid et à grelotter comme une feuille.
Brad : pourquoi tu tremble ?
Moi : je ne sais pas, j'ai froid.
Il rigolait.
Brad : viens la.
Il rentrait à son tour sous les couvertures avant de me tirer complètement vers lui. Il enroulait mon corps de ses bras et moi je posais ma tête contre son épaule. J'avais tout de suite moins froid, et il l'avait remarquer plus que cet idiot n'arrêtait pas de dire à quel point est-ce qu'il était élémentaire pour moi.
Moi : tu rêve !
Brad : pas du tout.
Moi : si.
Brad : en attendant, tu n'as plus froid, preuve que je te réchauffe.
Moi : tu es vraiment bête.
Je lui tapais le torse.
Moi : chut, je veux regarder.
Brad : je pensais que tu n'aimais pas mes séries ?
Moi : c'est le cas, mais je veux regarder quand même.
Il roulait des yeux et passais sa main dans mes cheveux. On regardait plusieurs épisodes ensemble, avant que je ne m'endorme dans ses bras un peu plus tard.
Je suis vraiment fatiguée ces derniers temps...
- Narration : Sean -
Naya n'est pas venue au lycée aujourd'hui. Elle m'a dit qu'elle ne se sentait pas bien et qu'elle allait restée chez elle. Je m'inquiète, j'espère qu'elle n'a rien de grave.
J'ai finis tôt aujourd'hui, vers une heure de l'après midi du coup je vais passer la voir chez elle. Je ne sais pas trop quoi faire dans ce genre de moment, mais je vais essayer de faire le romantique et je vais lui rapporter des chocolats. Toutes les filles aiment ça en général.
Donc je dis au revoir à mes potes et je monte dans la voiture. Je m'arrête par l'épicerie en chemin et j'achète tout pleins de chocolats et autre sucrerie qui pourrait lui faire. On me le met dans un paquet puis ma paie avant de sortir.
Je roule jusqu'à chez elle, ce qui m'a prit une bonne vingtaine de minutes. Quand j'y suis, je me gare dans l'allée. La voiture de son père est pas la, mais la sienne est la donc elle est bien ici. Je descend de la voiture mon paquet en main, et je me passe la main dans les cheveux tout en avançant vers la porte.
Je sonne et je cache mon paquet derrière moi. C'est sa soeur qui m'ouvre la porte.
Elle : euh salut.
Moi : salut, je viens voir Naya.
Elle : entres.
Elle s'écartait de la porte me laissant y avoir accès. Quand je fus dans la pièce principale, elle refermait la porte derrière moi.
Elle : elle est dans sa chambre, je présume que tu sais où c'est ?
Je hochais la tête et enjambait les marchés d'escaliers. La chambre de Naya est la deuxième porte, alors quand je my rend, je tourne la poignée sans même cogner.
Je n'aurais pas dû.
Je n'aurais vraiment pas du.
Elle se fiche complètement de ma gueule là.
Elle me dit qu'elle est malade. Moi comme un pédé je m'inquiète et elle, elle est en train de dormir avec ce gars qu'elle dit être comme son grand frère ? Surtout que la façon dont elle dormait sur lui n'était pas du tout la façon dont une soeur dort avec son frère.
Putain, elle me dégoûte juste.
Quelle grosse pute.
Moi qui pensais qu'elle était différente, je me rend compte que je m'étais complètement tromper. Elle est comme les autres, elle est comme toutes ces putes avec qui je suis déjà sorti. Elle est pareilles qu'elle, voir pire.
Mon paquet venait de tomber par terre, ce qui fit un bruit assez audible pour réveiller ce fameux gars. Comment il s'appelle déjà ? Brad je pense.
Il tournait le regard vers moi, et quand il me remarquait, il fronçait les sourcils. Je serrais les poings, parce que j'étais vraiment en train de m'énerver. D'où il se permet de dormir avec elle ? D'où il se permet de la toucher putain ?!
Moi : t'es content de toi ?
Il fronçait les sourcils et se redressait en se frottant les sourcils, ce qui réveillait l'autre pute à côté de lui.
Naya : tu ne peux pas rester tranquille ? J'ai envie de dormir moi...
Lui : il y a ton...
Il a même pas eu le temps de finir sa phrase que je me suis approché d'eux. Elle me regardait et un large sourire s'affichait sur son visage. Elle se fou de moi ? Elle ose carrément me sourire ?!
Moi : c'est bon, t'es satisfaite maintenant ?
Elle fronçait les sourcils.
Naya : Sean ? De quoi tu parle ?
Moi : t'es vraiment une salope toi en fait. Quand je pense que je me faisais dû soucis pour toi, je pensais que tu étais vraiment malade...et toi tu étais là en train de t'envoyer en l'air avec ce salopard que tu fais passer pour ton meilleur amis.
Son visage se crispait et ses traits se raidissait, ce qui me montrait qu'elle était en train de se mettre en colère. Mais je m'en fiche, elle m'énerve. Elle me dégoûte au plus haut point.
Naya : mais de quoi tu parles ? Tu dis vraiment n'importe quoi.
Elle sortait de son lit, et mon regard s'attardait sur la tenue qu'elle portait. Enfin, si on peut appeler sa une tenue. Elle avait un débardeur hyper serré noire, et un mini short gris assez court pour que l'on aperçoive le bas de son derrière.
Moi : mais t'as vu comment t'es habillé ? Comme une pute !
Elle entrouvrait la bouche.
Naya : je suis en pyjama !
Moi : TA GUEULE !
Lui : baisse d'un ton tu veux, ce n'est pas ce que tu crois.
Je riais nerveusement.
Moi : parce que tu sais ce que je crois ?
Je secouais la tête.
Moi : crois moi, tu ne sais rien de moi.
Je me tournais ensuite vers Naya qui avait l'air choqué de ce que je venais de lui dire. Elle se tenait debout face à moi, et je pouvais voir de la fatigue sur son visage pâle, mais je m'en fichais complètement. La tout de suite j'ai juste envie de la blesser. J'ai juste envie de lui faire autant de mal qu'elle ne m'en a fais à moi.
Moi : c'était bien j'espère.
Naya : Sean...
Moi : il t'a bien baisé j'espère. J'espère qu'il t'a prise comme une chienne, parce qu'il n'y a que ça que tu mérite.
Lui : tu lui parle bien déjà.
Il s'approchait de moi.
Je serrais les poings.
Moi : c'est pas parce que tu la baise que ça veut dire qu'on est au même niveau, tu comprend ?
Naya : je n'ai pas couché avec lui, arrête !
Moi : c'était un bon coup, hein ? Elle est bonne n'est-ce pas ?
Lui : tu parle bien d'elle.
Moi : sinon quoi ?
Lui : sinon je vais devoir te donner une leçon pour apprendre à respecter les femmes, et Naya en particulier.
Je roulais des yeux puis je m'approchais dangereusement de lui, le prenant par le col.
Naya : Sean arrête !
Je lui ai mis un coup de poing, et on a commencé à se battre. Naya commençait à s'agiter, mais je m'en fichais, c'est de sa faute. C'est vraiment une grosse pute. C'est vraiment la pire des salopes du monde.
Je la sentais m'attraper par derrière, alors je l'ai poussé tellement fort qu'elle s'est cogner a quelque chose. Je ne sais pas à quoi, et je n'en avais rien à faire.
La porte s'est alors ouverte alors que sa petite soeur entrait dans la pièce.
Elle : qu'est-ce qui se...oh mon Dieu, Naya.
Elle accourait vers sa soeur alors que moi je rouait l'autre fils de pute de coups. Il ne méritait que ça, souffrir. Je le cognais aussi fort que je pouvais, allant le plus rapidement possible pour l'empêcher de riposter.
Quand j'ai vu qu'il saignait, je me suis levé.
Naya était en larmes, elle saignait du front mais là encore, je n'en avais rien à faire. Sa soeur me jetait un regard noir avant d'accourir vers le connard que je venais de frapper.
Moi : t'es contente de toi ? Tu as vu ce que tu m'oblige à faire maintenant ? Putain tu me dégoûte.
Je passais ma main sur mon visage.
J'ai mal au poing, merde.
Moi : j'étais venu te donner ça mais visiblement, tu n'en a pas besoin.
Naya : comment t'as pu...
Moi : je te conseille de m'éviter. Je te le conseille visiblement.
Naya : t'es un monstre !
Moi : parce que tu m'oblige à en être un. T'es assoiffée de sexe c'est ça ? Tu saute sur tout ce qui bouge ? Et bien continue de sauter, moi je me tire. Sache que c'est terminer Naya. Notre semblant d'histoire, c'est terminé. De toute façon, je n'étais avec toi que pour le sexe. Tout ce que je t'ai dit, je ne le pensais pas. Je te voulais dans mon lit pour baiser, et je t'ai eu autant de fois que je ne le souhaitais.
Les larmes abondaient sur ses joues et dans ses yeux. Je voulais lui faire mal, la détruire, et c'est ce que je vais faire.
Moi : espèce de sale pute.
Je suis sorti en claquant la porte.
Elle m'a mise hors de moi là.
Fais chier !
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