Chapitre 50
- Narration : Sean -
Moi : avises-toi encore une seule fois de venir mentir sur moi à ma copine et tu verra ce que je vais te faire.
Gabriella me regardait en fronçant les sourcils.
Gabriella : j'ai pas menti, j'ai fais que dire la vérité.
Moi : de quelle vérité est-ce que tu parle ? T'es qu'une sale garce qui me pourri la vie.
Je me passais la main sur le visage.
Gabriella : tu dis ça parce qu'on est plus ensemble et parce que je suis enceinte. Mais quand on était tous les deux, tu ne disais pas ça.
Moi : arrête de raconter de la merde.
Gabriella : tu sais aussi bien que moi que je ne raconte pas de connerie.
Elle m'énerve, putain.
Moi : t'es contente ? Tu voulais t'exhiber, n'est-ce pas ?
Je pointais du doigt les autres élèves présent autour de nous.
Merde.
Gabriella venait officiellement de dire devant tout le monde qu'elle attendait un enfant avec moi. Les gens me regardaient les yeux ronds et la bouche entrouverte.
Gabriella : contrairement à toi, je n'ai pas honte. On va avoir un bébé tous les deux, et que tu le veuille ou non, c'est comme ça.
Moi : tu me fais pitié.
Gabriella s'était mise à rire sadiquement.
Elle est sérieuse celle-là ?
Gabriella : oh...est-ce que tu as dis à ta copine ce que ton père a dit ?
Mon premier réflexe a été de me tourner vers Inaya. Elle était debout derrière moi et ne disait pas un mot. Elle me regardait tout simplement parler depuis que nous étions la. Je me suis rapproché d'elle et j'ai vu qu'elle avait les larmes aux yeux. Merde, je déteste la voir pleurer.
Moi : bébé.
Naya : Sean.
Moi : ne pleure pas, elle en vaut pas la peine.
Naya : de quoi est-ce qu'elle parle ?
Moi : de rien, ne l'écoute pas.
Naya : je veux savoir.
Gabriella : tu devrais lui dire....de toute façon elle va être obligée de le savoir tôt ou tard.
Moi : viens, on s'en va.
Je lui pris la main, mais elle se raidissait et restait sur place, me repoussant. Les autres élèves étaient partis, nous n'étions que tous les trois, exceptés quelques élèves qui marchaient dans la cours.
Naya : qu'est-ce que ton père a dit ?
Quand mon regard croisa le sien, je sentis mon coeur battre rapidement. Elle est juste tellement belle. Et pourtant, elle est en train de pleurer. Je ne comprend pas comment est-ce qu'une fille peut être aussi belle qu'elle ne l'est, elle. Qu'elle soit maquillée, qu'elle soit démaquillée, fatiguée, malade, en colère...elle est magnifique à chaque moment, et je crois d'ailleurs que c'est pour cette raison que je l'aime autant. Non, pas seulement pour son physique comme vous êtes surement en train de le penser, enfin oui j'aime beaucoup son corps, elle me fait énormément d'effet parce que pour être honnête, Naya est énormément sexy. Mais je l'aime pour ce qu'elle est. Inaya est la seule à me faire ressentir les choses que je ressens actuellement. C'est la seule fille capable de me mettre hors de moi en quelques secondes seulement, mais même quand elle m'énerve, je l'aime toujours. Je l'aime à chaque secondes de chaque jours de ma vie. C'est fou, je suis complètement fou d'elle. Je sais que je ne le lui montre pas souvent, mais c'est la vérité. Je suis fou d'elle. Jamais je n'avais ressentis autant de chose pour une personne et c'est vraiment ce qui me fait peur. Elle a une telle emprise sur moi, elle a une façon de me canaliser qui me rend dingue. Sincèrement, quand je suis avec Naya je suis une toute autre personne. Une personne différente de celle que je suis au quotidien.
Moi : rien d'important, je te promet.
Gabriella : arrête de lui mentir. Bien sure que c'est important...
Moi : toi tu la ferme, ça ne te regarde pas.
Elle soupirait.
Gabriella : on se voit au mariage...
Elle me fit un sourire sadique et un clin d'œil, puis elle parti sur ces derniers mots. Naya ne pleurait plus, elle avait juste les yeux légèrement humides et les sourcils froncés.
Naya : le mariage ? Quel mariage ?
Moi : bébé, ne l'écoute pas.
Naya : vous...allez vous marier ?
Moi : non bébé, non, bien sure que non.
Inaya commençait à s'énerver. Elle est tellement sexy quand elle s'énerve que j'ai juste envie d'elle, la tout de suite. En plus, ça fait un moment déjà qu'on ne l'a pas fait tous les deux et ça me manque énormément. Je tiens à préciser que je n'aime pas Inaya que pour le sexe, même si c'est vrai que vue comme ça, ça y ressemble. Mais non, ce n'est pas le cas. Je l'aime vraiment...
Naya : ne me touche pas.
Elle retirait hâtivement ma main que je venais de poser sur la sienne. Ses sourcils étaient toujours froncés, et je crois qu'elle va se remettre à pleurer. Putain.
Moi : arrête tes caprices et écoute moi. Il faut qu'on parle....
Naya : je n'ai rien à te dire.
Moi : bien sure que si.
Naya : non, parce que tu passe tout ton temps à me mentir et je déteste ça.
Moi : mais putain, je ne te mens pas.
Naya : alors pourquoi est-ce que tu ne me dis pas de quoi est-ce qu'elle était en train de parler ? Quel mariage, hein !
Je soupirais.
Elle a raison, il faut que je lui en parle mais je ne sais pas comment faire...
Toute cette histoire me prend trop la tête, je ne sais plus quoi faire.
Et le pire dans tout ça, c'est que c'est Naya qui souffre le plus. Parce que je suis avec elle, et il y a cette histoire de bébé avec son ex meilleure amie, et maintenant ça.
Je me rend compte que j'ai agis stupidement, je n'aurais jamais dû me mettre avec sa copine même si c'était pour la rendre jalouse. J'ai fais une grosse connerie et c'est maintenant que je m'en rend compte. J'ai vraiment été con. Depuis le début je n'ai pensé qu'à moi, et pas à elle. Ça me dégoûte. Et avec ce que vient de dire Gabriella, c'est la goute d'eau qui je crois, risque fortement de faire déborder le vase. Mon père veut que j'épouserai Gabriella avant la naissance du bébé. Mais moi je ne veux pas. Je suis trop jeune pour me marier, et combien même, ce n'est pas avec cette pute que je veux me marier. Je ne l'aime pas, je ne ressent rien pour elle. Si je dois me marier un jour, ce sera avec Inaya, parce que non seulement c'est la femme de ma vie, mais c'est aussi celle qui sera la mère de mes futures enfants. Je ne me vois avec personnes d'autres qu'elle.
Moi : bébé, allons nous en et on en discutera.
Elle semblait réticente, ce qui me montrait qu'elle m'en voulait un petit peu. Je n'aime pas quand elle est fâchée contre moi. Je déteste la savoir en colère contre moi.
Naya : non, tu vas encore me mentir.
Moi : non, je ne te mentirais pas, je te le promet bébé.
Naya : ne fais pas de promesse que tu ne pourra pas tenir.
Je plantais mon regard dans le sien, puis lorsque ses yeux croisaient les miens, un long frisson me parcourut. Je décidais alors de jouer la carte de la séduction en lui lançant un regard de braise. Ce regard qui a chaque fois la fait craquer.
Naya : arrête...
Je souriais en coin.
Moi : arrêter quoi ?
Elle fronçait les sourcils en me tapotant le torse.
Naya : de me regarder comme ça. Arrête !
Je rigolais.
Moi : pourquoi ?
Naya : parce que je déteste ça. Et arrête de rire.
Elle baissait la tête après avoir dit cette phrase. J'en profitais donc pour lever son menton la forçant à me regarder, avant de déposer mes lèvres sur les siennes. Elle ne répondit pas à mon baiser, mais au moins, elle c'était laisser faire et c'est bon signe.
Naya : je n'aime pas ça.
Moi : de quoi tu parle ?
Elle s'était mise à rougir discrètement. Elle est magnifique quand elle rougit. Mais euh...attendez. Pourquoi est-ce que j'arrête pas de faire le canard depuis tout à l'heure. J'ai l'air d'un pédé là...
Naya : tu joues avec moi...
Moi : non bébé, je ne joués pas avec toi.
Je pris sa main et entrecroisait mes doigts aux siens. Elle ne me repoussait pas cette fois-ci alors c'était bon signe. Je la tirais vers moi jusqu'à ce qu'il n'y ait plus aucun espace entre nous.
Moi : tu veux bien qu'on aille chez moi ? On discutera...
Elle me regardait hésitante mais fini par hocher la tête.
Moi : bien, on y va.
Naya : mais ma voiture...
Moi : on s'en fiche, on reviendra la prendre après, d'accord ?
Elle hochait à nouveau la tête, et on quitta la cours pour monter dans ma voiture.
Je compte vraiment lui parler, je vais lui dire tout ce que j'ai à lui dire parce que je commence vraiment à en avoir marre de me prendre la tête avec elle.
On arrive chez moi et heureusement, la voiture de mon père n'était pas là. On entre et directement on monte les escaliers pour aller dans ma chambre. Naya s'est mise à grimacer et j'ai tout de suite compris pourquoi. Ça faisait des jours que je n'avais pas ouvert les fenêtres de ma chambre et j'avais fumer tellement de joint ces deux derniers jours que ça puait dans toute la pièce et aussi un peu dans le couloir.
Elle s'est alors levé, a ouvert la fenêtre, tirer les rideaux aussi avant d'allumer une bougie. Je ne sais pas pourquoi, mais à chaque fois Inaya rapportait toujours des bougies chez moi parce qu'elle dit que ça sent bon mais que ça apporte aussi des ondes positives. Moi je trouve que c'est n'importe quoi, c'est juste un truc de filles.
Quand elle eut fini, elle se posa sur le lit après l'avoir fait parce qu'il faut dire que ma chambre n'est pas très rangée. À chaque fois qu'elle vient, elle fait le ménage. C'est ma petite fée du logis mdr.
Elle croisa les bras et me regardait méchamment alors que je m'apprêtais à allumer une simple cigarette. Je compris qu'elle ne voulait pas alors je reposait gentiment le paquet sur la table.
Naya : on devait parler, et bien parlons...
Elle avait l'air sérieux.
Naya : de quoi elle parlait.
Je soupirais.
Autant me lancer...
Moi : mon père veut que je me marié avec elle...
Son visage se décomposait.
Moi : mais calme toi ma puce, je te promet que ça n'arrivera pas. Je ne me marierais pas avec elle, on est plus au moyen âge et ça ne fonctionnera pas comme ça.
Elle ne répondit pas et se contentait de baisser les yeux.
Moi : hey...bébé écoute moi s'il te plait.
Encore une fois, je lui relevais le menton, la forçant à me regarder dans les yeux, chose qu'elle fit difficilement.
Naya : quoi ? Tu vas te marier...
Moi : non, je ne vais pas me marier et j'en ai rien à foutre. Arrête de tout le temps pensée à elle, ce qui compte c'est toi et moi, et personne d'autre. Je ne me marierais pas avec Gabriella, parce que la seule personne avec qui je voudrais me marier, c'est toi.
Elle sourit, mais ensuite elle reprit son air sérieux.
Naya : tu dis ça pour me faire plaisir.
Moi : non, je le pense vraiment.
Je rapprochais mon visage du sien.
Moi : je t'aime Naya, et je suis désolé pour tout, je te jure. Mais on va trouver une solution, d'accord ? Je veux juste que tu me promette une chose...
Elle me regardait.
Naya : de quoi s'agit il ?
Moi : promet moi de ne jamais écouter les rumeurs et de toujours venir me demander si tu entend quelque chose...s'il te plait.
Elle hochait la tête.
Naya : d'accord, et je suis désolé aussi.
Moi : c'est rien bébé.
Je plaquait mes lèvres sur les siennes tandis qu'elle passait ses mains dans mes cheveux en me rendant mon baiser. Ses belles lèvres m'avaient manqué. Elle m'avait manqué...
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