Chapitre 48

Avec Sean, depuis notre dispute devant Starbucks, on ne s'est plus reparlé. Ça va bientôt durer deux jours. Le truc c'est que je ne vois pas ce que j'ai fais de mal, c'est lui qui à tord du coup je ne vois pas pourquoi ce serait à moi de faire le premier pas. Lui il aime trop se fâcher pour un rien, je ne le comprend pas et il m'énerve. Mais d'un autre côté je l'aime tellement que ça me déchire le coeur d'être en froid avec lui. Du coup, je ne sais plus trop oui faire.

La je suis dans ma salle de bain, je dois me préparer pour aller au lycée. J'ai une petite idée en tête pour brusquer notre réconciliation, seulement je ne sais pas si c'est vraiment une bonne idée, genre j'hésite un peu. Mais après je me dis que si je veux vraiment faire avancer les choses, il faut bien que je le fasse.

Donc, ce matin j'ai bien pris tout mon temps pour me préparer. J'ai pris une longue douche, j'ai mis de l'huile de coco qui sent hyper bon sur ma peau, et la je me lisse les cheveux en faisant je leurs petites boucles sur les pointes. Mais vraiment des boucles légères histoires de donner un semblant de forme.

Ensuite, j'applique une BB crème sur mon visage, ainsi que du mascara, de l'eye-liner, du phare à paupière couleur chaire et un simple rouge à lèvre rose pâle. Une fois maquillée, je met du parfum dans mon cou avant de choisir la tenue que j'allais porter. Je choisis un jeans déchiré noire, un top gris et des talons à semelles compensés.

Une fois totalement prête, je m'asperge de parfum, je sais qu'il adore ça. Je récupère mes affaires de cours et mon portable puis je descend. Je n'ai toujours aucun message de lui, et il ne m'en a pas envoyé non plus.

J'arrive dans la cuisine et je trouve ma soeur et mon père en train de manger silencieusement. Je dis bonjour puis je me sert des viennoiseries et du café au lait. Anwar commence tard aujourd'hui du coup il dort encore, et Brad, il est à son stage parce que la plupart du temps il commence vraiment hyper tôt.

Donc le petit déjeuner se passait en silence jusqu'à ce que monsieur mon père ne daigne parler. D'ailleurs, je ne savais même pas qu'il était rentré. Mais ça c'est tout lui. Il apparaît, il disparaît, c'est comme il veut.

Papa : hum...les filles ?

On l'a toutes les deux regarder en même temps.

Moi : hum ?

Papa : votre grand-mère à téléphoner ce matin.

Je fronçais les sourcils parce que je ne sais pas exactement de quelle grand-mère est-ce qu'il est en train de parler.

Farah : laquelle ?

Papa : la mère de votre maman.

Ah...j'ai ma réponse maintenant mdr.

Moi : et Jesé qu'elle veut ?

Papa : c'est bientôt les vacances, elle veut que vous alliez la voir.

Hein ? Ah non...surtout pas.

Moi : je peux pas, j'ai des examens à passer.

Papa fronçait les sourcils.

Papa : des examens ?

Moi : oui, c'est un nouveau système au lycée où tu peux faire des examens supplémentaires pour combler ou gonfler des notes.

Papa : ah...

Farah : moi je veux bien y aller...

Papa : bien. Je l'appellerais et je lui dirais que tu veux bien, toi.

Il me lançais un regard de travers que j'ignorais aussitôt.
Mes grand-parents vivent à Washington. Je les aime bien, mais je trouve que ma grand-mère est assez agaçante. Elle passe toute sa vie à me contredire et je déteste ça. Et comme nous sommes têtues toutes les deux, ça n'arrange vraiment pas les choses. Du coup plus je suis loin d'elle, mieux je me porte.
En plus pour les vacances on avait déjà prévu quelques chose avec Nicki, donc hors de question que j'aille à DC moi.

On finit notre petit déjeuner et ma soeur et moi montons en voiture.

Farah : pourquoi tu ne veux pas venir ?

J'Ajustais le rétroviseur.

Farah : je sais que tu n'as pas d'examen.

Haha elle est maligne la petite.

Moi : bah avec mes copines on avait déjà prévu des choses....du coup je ne veux pas aller les voir.

Farah : ah, je vois. Quel genre de chose est-ce je vous avez prévu ?

Moi : on avait prévu de passer la semaine sur le Yatch du père à Nicki avec des amis.

Farah : ah d'accord. Mais tu sais, les vacances c'est deux semaines....

Ha, je la voix venir.

Farah : tu peux bien venir la deuxième semaine, et comme ça on rentre ensemble. S'il te plait, rejoins moi.

Quand elle fait sa petite moue la, obliger je craque toujours.
Je soupire avant de me tourner vers elle.

Moi : ouais ok...je vais m'arranger.

Farah : merci beaucoup.

Elle me fit un sourire, et lorsqu'elle passait sa main dans ses cheveux, je vis uelwues petites traces violettes dans son cou. Je fronçais immédiatement les sourcils.

Moi : qu'est-ce que c'est ?

Elle me regardait, perplexe.

Farah : de quoi tu parle ?

Moi : les traces dans ton cou.

Elle devenait toute Rogge et toute pale à la fois. Je la voyais essayer de cacher son cou avec ses cheveux mais c'est trop tard. Je me garais en coin de rue et retirais les cheveux pour mieux voir.

Farah : arrête, laisse moi.

C'était des traces violettes et d'autres étaient bleus. J'avais cru à un suçon, mais ce n'en était pas un. Ça ressemblait plutôt à des traces de griffures, de morsures ou alors des traces qui prouvent qu'on lui a serrer fort le cou ou un truc dans le genre.

Moi : comment tu t'es fais ça ?

Elle se tournait vers la vitre, évitant mon regard.

Moi : je te parle Farah.

Farah : c'est rien du tout. Je me suis fais mal c'est tout.

Elle ment trop mal cette petite.
Mais enfin, qu'est-ce qui ne va pas chez elle ? Qu'est-ce qu'elle me cache et qu'elle ne me dit pas ? Ce genre de choses ne lui ressemble tellement pas putain.

Moi : arrête de mentir, et regarde moi quand je te parle !

Farah : arrête de me crier dessus, je t'ai dis que ce n'était rien.

Moi : regarde moi quand je te parle purée !!

Je l'ai forcer à me regarder et je voyais qu'elle avait les yeux humides, ce qui me montrait qu'elle était sur le point de pleurer. Je pouvais aussi voir de la colère, de la tristesse mais surtout de la peur dans ces yeux. Mais pourquoi.

Moi : Farah, il faut que tu me parle. Qu'est-ce qu'il y a ? Qu'est-ce qui ne va pas ?

Farah : rien. Je vais bien. Tout va bien. Je vais être en retard.

Moi : Farah bon sang parle moi !

Farah : arrête de me crier dessus.

Moi : je te crie dessus parce je tu m'énerve à ne rien vouloir me dire.

Farah : tu veux que je te dise quoi ? J'ai rien à te dire je vais pas inventer des choses juste pour te faire plaisir. T'es pas ma mère. Ma mère est morte, tu comprend ? Elle est morte. Tu n'es pas elle, tu ne la remplacera jamais alors fiche moi la paix !

Elle a ouvert la portière avant de descendre avec ses affaires et de courir.
J'étais sous le choc.
Je n'arrive pas à réaliser que ce soit ma petite soeur de quinze ans qui vienne de me sortir ça. Ouah. Je suis totalement sous le choc tellement je ne m'y attendais pas. Merde.

Ce qu'elle avait dit m'avait vraiment blesser. Je sais que maman n'est plus la, mais j'ai jamais essayer de prendre sa place, moi j'essaye juste de l'aider et de comprendre ce qui se passe. Mais elle m'a vraiment vexé en disant toutes ces choses.

Et elle est sortie de la voiture comme ça sans me dire où elle va. Et si il lui arrive quelque chose ? Merde, ça m'a fichu de mauvaise humeur.

J'ai refermer sa portière et j'ai conduis jusqu'au lycée. Pendant tout le trajet je me suis relaté notre conversation, puis notre dispute pour essayer de comprendre mais toujours rien car tout semblait être normal. Je suis vraiment perdu.

Je descend de la voiture et j'entre au lycée. Heureusement je tombe sur Isaora, la soeur de Nicole.

Moi : Isa ?

Elle vient vers moi en souriant avant de me faire la bise.

Isaora : Naya, ça va ? T'as l'air tendue...

Pour être tendue, je le suis.

Moi : Farah est la ?

Isaora : elle est pas avec toi ?

Moi : longue histoire. Si tu la vois, s'il te plaît envoie moi un message ou alors dit à Nicki de m'appeler s'il te plaît. D'accord ?

Elle hoche la tête et moi je pars en direction de mon bâtiments. Ma dispute avec ma soeur m'a vraiment mise de mauvaise humeur parce que je n'ai pas l'habitude qu'elle soit comme ça avec moi. Je sais qu'elle a quelque chose, mais elle ne veut même pas de mon aide et elle me trouve trop envahissante et ça, ça me frustre.

Je me suis assise à ma place et j'ai poser mon visage entre mes mains en fermant les yeux. Quelques minutes plus tard j'ai sentie des mains se poser sur mon épaule et une personne s'asseoir à côté de moi. Quand j'ai levé la tête, c'était Daniel. J'étais surprise de le voir d'autant plus que lui et moi on est censé être en froid et donc on est pas cesser se parler.

Daniel : tout va...bien ?

Je le fixait sans savoir comment réagir. La j'ai deux options. Soit je le repousse parce que je suis encore en colère avec lui, soit je l'accepte et on oublie tout. J'aime beaucoup Daniel malgré toute donc je pense que je vais choisir la deuxième option.

Il s'apprêtait à m'enlacer alors je le laissais faire en l'enlaçant aussi à mon tour. Je posais mes mains sur son dos et il me chuchota quelque chose à l'oreille.

Daniel : merci.

Je m'écartait de lui, je dois quand même faire un peu la meuf fâchée.

Daniel : qu'est-ce qu'il y a ? Pourquoi tu es triste comme ça ?

Moi : longue histoire.

Daniel : ça tombe bien, j'ai tout mon temps.

Je soupirais avant de lui raconter toute l'histoire.

Daniel : ça ne ressemble pas à Farah, ça.

Moi : justement, moi j'essaye juste de l'aider mais elle, elle me repousse.

Daniel : mais peut être elle te dis la vérité. Si ça se trouve elle s'est vraiment fait mal et elle va bien.

Je secouais la tête.

Moi : je connais ma soeur et crois moi, il y a quelqu'un qui lui fais peur.

Le prof arrivait alors Daniel reparti à sa place et Nicki vient se mettre à côté de moi. Nous avons eu deux heures de ce cours la, puis un autre cours pendant une heure et demi avant d'avoir une pause.

Du coup je marchais dans les couloirs parce que je m'étais décidé à aller voir Monsieur le grincheux...et la je suis tombée sur Gabriella qui parlait au téléphone. Je ne sais pas si elle m'a vue, enfin si, elle m'a forcément vu puisque nous n'étions que toutes les deux dans le couloir. J'allais faire demi tour mais je l'entendais parler.

Gabriella : oui t'inquiète pas....mais oui j'ai mangé ce matin....mais non le bébé va parfaitement bien, ne t'inquiète pas...oh c'est mignon mdr....bien sure que j'ai adoré la nuit dernière, et celle d'avant aussi....ahah oui, c'est bien je le bébé ait des deux parents....hum oui...tu devrais rompre vite fais avec elle parce que honnêtement je commence à fatiguer d'attendre....surtout que je sais que tu ne l'aime pas...d'accord, au revoir Sean, on se parle plus tard.

Hein ? Quoi ?
Sean ? Mon Sean ?
Je vous en prie, dites moi que je rêve.

Elle est passée juste à côté de moi en me narguant.

Gabriella : oh Naya...désolé je ne t'avais pas vu.

C'est ça, fiche toi de moi.
Calme toi Inaya...surtout reste calme et rappelle toi qu'elle est enceinte.
Et puis moi je suis sure qu'elle ment et elle fait ça juste pour m'énerver et je ne rentrerais pas dans son petit piège de merde.

Sauf que quand je me suis tournée vers la grande baie vitrée, je voyais Sean en bas, et il venait de ranger son téléphone dans sa poche.
C'est une blague là ?!

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